Ce qui se murmurait dans les couloirs du pouvoir à Yvoir et ce qui avait été publié depuis plusieurs jours déjà sur le site Internet de la Liste du Bourgmestre est donc officiel: Ovide Monin sera tête de liste aux communales de 2012.
Sur une bonne année, Yvoiriennes et Yvoiriens auront donc eu droit à la démission d’Ovide Monin de son poste de bourgmestre, à l’annonce de sa position de combat en queue de liste (avec l’ambition déclarée d’un mandat d’échevin) et maintenant à sa remontée en tête de liste !
Avouons que l’homme nous avait habitués à plus de constance dans l’action… Les circonstances de la vie peuvent bien sûr expliquer bien des choses mais nous pensons néanmoins que le choix qui vient d’être fait n’est pas respectueux des citoyens de notre commune. Comme les reportages de MaTélé (à visionner ci-dessous) le montrent, Ovide Monin ne fait pas mystère du fait que -même si les électeurs le plébiscitent- il ne souhaite plus remplir un mandat complet de maïeur. Dans le même temps, il avance que, personne sur sa liste, -en dehors de lui-, n’est candidat au poste de bourgmestre… Soyons donc clairs: en votant pour la Liste du Bourgmestre et pour Ovide Monin, le citoyen signe un chèque en blanc quant au choix du futur maïeur de notre commune !
Face à cette situation, notre groupe tient néanmoins tout d’abord à remercier Charles Pâquet pour son engagement comme bourgmestre depuis le début de cette année et à lui exprimer tout son soutien humain en ces jours difficiles. D’autant plus que les dossiers et les situations de crise n’ont pas manqué au cours des derniers mois… Mais, par ailleurs, nous tenons à rappeler à tous les habitants d’Yvoir que leur vote du 14 octobre 2012 engage la commune, -leur commune-, pour une longue période de 6 ans. Une période qui ne sera sans doute pas un long fleuve tranquille ! Il convient donc de s’assurer que l’équipe pour laquelle on vote rassemble bien toutes les qualités pour relever ce défi: clarté dans le choix du capitaine, clarté dans la composition de l’équipe, compétences, idées et -comme l’a rappelé opportunément Ovide Monin lui-même- volonté de se mettre sérieusement au travail dès le 15 octobre 2012.