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Dans les boîtes aux lettres, cette semaine, à Yvoir…

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Outre son site internet et sa page FB, notre groupe a aussi l’habitude de garder le contact avec les habitant.e.s d’Yvoir par le biais d’un feuillet distribué en toutes-boîtes.  Nous ne ferons pas exception à la règle en ce début d’année et c’est bien sûr l’occasion de souhaiter à toutes et à tous une très belle année 2018, marquée -c’est notre souhait, notre volonté et une pierre angulaire de notre programme- par la bienveillance et le respect réciproques entre les citoyen.ne.s de notre belle commune !

Le feuillet complet peut également être téléchargé sur ce site.

Cette année électorale sera marquée par une modification importante des règles du jeu en matière de composition des Collèges communaux (Bourgmestre et Echevin.e.s).  En effet, les nouveaux Collèges qui seront mis en place à l’issue des élections du 14 octobre 2018 devront obligatoirement compter au moins 1/3 de membres de chaque sexe.  Comme nous l’avons souvent souligné, Yvoir est aujourd’hui loin du compte puisque la seule dame membre du Collège est la Présidente du CPAS qui n’a pas rang d’échevine.   Sur ce point comme sur beaucoup d’autres, il y aura donc matière à changement à l’issue des prochaines élections communales…

Notre groupe a toujours été très attentif à ces questions de représentation équitable des mandats.  Durant la plus grande partie de cette mandature, notre groupe au Conseil communal était d’ailleurs constitué de 3 femmes et de 3 hommes.

A l’occasion des voeux 2018, nous avons voulu poursuivre dans cette voie en respectant, pour la rédaction de notre toutes-boîtes, les nouvelles règles dites « d’écriture inclusive », une manière -un peu en forme de clin d’oeil- d’affirmer que nous placions la citoyenne tout comme le citoyen au centre de nos préoccupations !

Bonne lecture et à très bientôt…

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Porte de village, suite…

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Le projet « Portes de village » est l’un des projets prioritaires du Plan Local de Développement rural d’Yvoir (PCDR).  Le principe des « portes » est simple: il s’agit de réaliser à des endroits stratégiques,  à l’entrée des villages, des aménagements visant à prévenir les automobilistes qu’ils entrent dans un coeur de village et à les amener ainsi à réduire leur vitesse.  Cet objectif peut être atteint à l’aide d’un rétrécissement de chaussée, complété par des ralentisseurs au sol, à l’intérieur de la porte mais aussi à quelques dizaines de mètres en amont de la porte, de façon à servir de rappel.  Il faut bien sûr aussi que ces aménagements permettent toujours la circulation des charrois plus importants (camions, convois agricoles, bus du TEC, etc.).  De même, les diverses commissions consultatives communales ont insisté pour que ces aménagements sécurisent aussi la circulation des piétons et des familles (voitures d’enfant).  En clair, il faut éviter que les aménagements ne forcent ces usagers « faibles » à emprunter la voie de circulation « voiture ».  Enfin, la « porte de village » représente aussi une opportunité de « marquer »  l’entrée dans la communauté villageoise grâce, par exemple, à un panneau ou tout autre symbole local.

La plupart des choix opérés l’ont été sur base d’un consensus assez large (commissions consultatives mais aussi consultation ds habitants lors d’une réunion publique, fin septembre 2017): entrée dans Bauche venant de la route Yvoir-Crupet; entrée dans Dorinne, rue d’En Haut; entrée dans Durnal par la rue de Mianoye; par la rue de Spontin et par la rue Baty-de-Crock (quoique avec certaines réserves à ce niveau); entrée dans Purnode par la route de Dorinne; entrée dans Spontin par la rue du Ry-d’Août (Terre Madame), entrée dans Spontin par la rue des Rivières.

Par contre, nous (tout comme d’autres membres des commissions consultatives et des habitants du village) étions beaucoup plus réservés quant à la mise en place -en qualité de porte de village- d’un très coûteux rond-point au carrefour des rues Chaussée et du Château à Evrehailles (en venant du château d’eau).   Le Collège communal de ce 19 décembre a néanmoins décidé de conserver cette partie du projet.  Compte tenu du coût de cet aménagement (minimum 110.000€), de son utilité discutable comme porte de village, des réactions en sens divers de plusieurs habitants et de la problématique plus large de la gestion des flux entrant et sortant du village (cas des rues Fostrie et de Poilvache), il nous semblait indispensable de revoir le dossier et, le cas échéant, de consulter spécifiquement la population d’Evrehailles sur la gestion de la mobilité dans le village.

Ce choix nous semble d’autant plus discutable que, pour des raisons budgétaires, il force aussi le Collège à « rabioter » sur les autres « portes ».  C’est ainsi qu’un grand nombre de panneaux « bienvenue » passent à la trappe et nous craignons très fort que le sort des piétons et des familles soit à nouveau oublié dans l’aventure.

Mais, sans doute, y avait-il certaines urgences dans le calendrier du Collège ?  « Porte de village ou fenêtre de suffrages ? »

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Conseil communal du 18 décembre 2017

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Il était une fois une administration communale où la bonne entente, la confiance et le respect mutuel était la règle… C’était avant.

Comme le veut la tradition, l’ordre du jour du conseil communal de ce 18 décembre était chargé.  On y retrouvait pêle-mêle le budget 2018 de la commune, des marchés publics à passer avant la fin de l’année, diverses conventions engageant la commune mais aussi, à huis-clos, une décision particulièrement difficile sur le plan des ressources humaines.

En introduction à la discussion du budget, le Bourgmestre a délivré une présentation synthétique des budgets ordinaires (les dépenses et recettes courantes) et extraordinaires (les investissements et leurs financements) pour l’année 2018.

Au rayon des investissements, nous retiendrons principalement, outre les traditionnels entretiens de voirie (800.000€)  le lancement (enfin) des études en vue d’agrandir et de rénover la maison communale (200.000€), l’aménagement de portes de village (380.000€ dans le cadre du Plan Communal de Développement Rural), la sécurisation du carrefour de la poste à Yvoir (75.000€), l’agrandissement de l’école d’Evrehailles (465.000€), le projet de centre sportif à Godinne (1.850.000€ hors étude), la grosse maintenance de la salle du Maka (260.000€), l’aménagement d’une plaine multi-sport à Durnal (225.000€), des travaux d’égouttage, rue d’Evrehailles à Yvoir (150.000€).  Au total, 6.000.000€ d’investissements sont ainsi prévus en 2018 financés pour un gros tiers par des subsides, un autre gros tiers par l’emprunt et le solde, un gros quart, par fonds propres de la commune.

Il était prévisible que la politique généreuse mais parfois discutable d’investissements  déjà constatée depuis l’arrivée au pouvoir d’Etienne Defresne se poursuit et s’amplifie même à l’approche des élections 2018.  Cette politique est bien sûr facilitée par le bas de laine de la commune d’Yvoir constitué au cours des années « Ovide Monin ».  Grâce à cela, notre commune n’est pas (encore) dans le rouge mais les chiffres montrent cependant que la prudence s’impose.  Le budget 2018 présente des clignotants dont il faudrait tenir compte:

  • le boni attendu à l’exercice propre ordinaire s’élève à 151.000€ sur un budget ordinaire de l’ordre de plus de 10.500.000€ (soit moins de 1,5%) et ce malgré une hausse des additionnels à l’IPP, une hausse de l’intervention du fond des communes, la prise en charge des emprunts « Arsenal » par la zone DinaPhi, etc.
  • il a fallu « pomper » 200.000€ sur le fond de réserve ordinaire de la commune pour ré-alimenter le fond de réserve extraordinaire (qui sert à financer les investissements)
  • malgré ce transfert de 200.000€ et la vente de terrains à bâtir pour 200.000€ à Spontin, le niveau attendu du fond de réserve extraordinaire n’a jamais été aussi bas (560.000€)

Ces chiffres montrent que les années à venir risquent fort d’être difficiles pour les finances communales.  Que ce soit en matière de contribution communale à la zone de secours, de charges de pension, de charges des emprunts ou encore e de coût de l’énergie, on s’attend à des augmentations parfois très significatives pour les toute prochaines années.  Il aurait donc été particulièrement utile de disposer -comme le demande la tutelle de la région wallonne- d’un tableau budgétaire pluri-annuel permettant d’anticiper l’évolution des différents grands postes du budget.  Cet exercice aurait permis en particulier une approche plus fiable des charges d’emprunts, un point qui reste très mal maîtrisé à Yvoir et que nous mettons en évidence de manière continue.  Malheureusement sur tous ces points, nous restons sur notre faim.  Yvoir n’a pas cru bon de se livrer à cet exercice.

Enfin, nous n’avons pas manqué de relever l’évolution sensible du poste « frais d’avocats », habituellement très faible à Yvoir.  Une partie non négligeable de ces frais concerne des litiges opposant l’administration à des membres du personnel.  Ce qui fait s’interroger notre conseillère Chantal Eloin-Goetghebuer:  « gère-t’on maintenant  le personnel à Yvoir par avocats interposés ? »

En conclusion et compte tenu

  • des éléments qui viennent d’être évoqués
  • de certains investissements que nous estimons sur-dimensionnés ou pas suffisamment étudiés (complexe sportif)
  • de l’absence d’une politique d’investissement vraiment volontariste en matière d’économies d’énergie
  • de l’absence de présentation d’une véritable politique des Ressources Humaines pour 2018 et au-delà (quantité, qualité, organisation,…)
  • de l’absence de certains investissements promis ou jugés prioritaires depuis de longues années (mise à niveau du site web de la commune et création d’un portail des associations, création d’un cheminement piéton entre le quartier du Quesval et la gare de Spontin, aménagement des locaux du patro de Godinne, installation d’un radar sur la rue Grande à Godinne, etc.)

notre groupe n’a pas voté le budget 2018.

Parmi les nombreux autres points à l’ordre du jour, beaucoup n’ont pas fait l’objet de discussion et ont été approuvés à l’unanimité: dotation communale à la zone de police (668.000€), dotation communale à la zone DinaPhi (493.000€ en 2018, cette hausse de 10% sera suivie en 2019 au minimum d’une nouvelle hausse de 10% !), plusieurs marchés publics (éclairage du parc et de l’escalier de l’école à Spontin, achat d’un véhicule, …), location de patrimoine privé à des tiers, adhésion à diverses initiatives supra-communales, etc.

Nous avons également voté la décision de ne pas lever en 2018 la taxe de répartition sur les carrières (75.000€) dans la mesure où la Région wallonne compense ce montant au profit de la commune.  Il s’agit donc d’une opération blanche pour la commune et un avantage important pour les carriers (octroyés en compensation de la taxe kilométrique qui les touche fortement).  Nous nous réjouissons de cette décision de la commune.  Le même mécanisme était déjà en application en 2017 et nous avions proposé de l’appliquer alors.  Nous avions aussi proposé d’en profiter pour négocier avec les carriers l’une ou l’autre compensation en terme -par exemple- d’une meilleure gestion des flux de camions sur la rue du Redeau à Yvoir.  Notre proposition n’avait malheureusement pas été suivie par le Collège qui a fait perdre ainsi aux carriers de la commune un avantage financier et, à la commune, l’opportunité de négocier des améliorations en matière de charroi.

Le lancement des premières études de deux projets dans le cadre de l’opération « Namur, province au fil de l’eau » a également suscité plus de commentaires.  L’un des deux projets concerne la réhabilitation du cheminement piéton longeant la Meuse entre le pont d’Yvoir et le pont de Houx ainsi que la création d’un petit belvédère et d’une rampe d’accès facilitant l’accès des vélos sur le pont du chemin de fer de Houx.  Ce projet est concret et répond à de vrais besoins; une grosse partie des travaux devrait être financée par la Région wallonne, une petite partie par la commune d’Yvoir.  Nous avons approuvé le lancement des études relatives à ce premier projet.  Par contre, le 2e projet – extrêmement coûteux (plus de 800.000€)- concerne les berges de Meuse entre la rue Eugène Isaye et l’ancien home des Hêtres Pourpres à Godinne.  Les premières esquisses de ce projet n’étaient absolument pas convaincantes et les sources de financement peu claires: nous nous sommes par conséquent abstenus sur ce projet.

Enfin, le Conseil avait aussi à approuver l’octroi d’un prêt de 60.000€ sans intérêt au profit de l’ASBL « Le Patrimoine de Godinne » dans le cadre de l’extension du Musée archéologique de Godinne et de sa reconnaissance comme Musée de la haute Meuse Préhistorique (MhMP) (classe C) par la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB).  Nous soutenons totalement le projet porté par la très dynamique équipe dirigeante du MhMP mais nous estimons que l’octroi d’un crédit de cette importance à une ASBL dont la surface financière est réduite nécessite un certain nombre de conditions telles que: le plan stratégique du projet, des garanties sous la forme au minimum d’une remise de la lettre de promesse de subsides de la FWB, un plan financier pluti-annuel démontrant la viabilité du projet, etc.  Aucun de ces éléments n’étant disponibles, nous n’avons pas voté ce point.

Enfin, à huis-clos, le Conseil avait à se prononcer sur la fin de stage et la non-nomination définitive de la Directrice Générale en place depuis le 1er janvier 2016.  Ce point a été voté par bulletins secrets 11 « pour », 6  « contre » et 1 « abstention ».

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Un conseil express…

Comme nous l’avions expliqué dans notre compte-rendu du Conseil communal du 22 novembre, le projet de convention de mise à disposition de l’arsenal des pompiers d’Yvoir a fait l’objet d’un travail de clarification.  Ce travail qui a rassemblé la Directrice Générale, la Directrice Financière, le juriste communal, la majorité et la minorité s’est déroulé dans de bonnes conditions et a permis d’apporter la plupart des clarifications indispensables.  Concernant l’aspect financier, nous avions proposé que la convention ne précise pas dès maintenant les conditions de la cession définitive de l’arsenal (qui n’aura lieu qu’en 2035).   Cette approche avait été acceptée par la majorité.  Le texte ainsi amendé a été communiqué à la zone DinaPhi pour examen.

Le Conseil communal d’Yvoir s’est réuni ce samedi 2 décembre à 9H pour examiner et entériner aussi le projet ainsi retravaillé.  Le bourgmestre a informé le Conseil que la zone DinaPhi avait accepté toutes les modifications proposées à l’exception de celle relative à la valeur résiduelle de l’arsenal pour lequel la zone ne veut pas déroger au principe d’une cession pour l’euro symbolique. 

Compte tenu à la fois de toutes les dépenses supportées sur fonds propres par la commune, de la valeur du terrain (voir notre article précédent) et compte tenu du fait qu’il nous paraît peu raisonnable de fixer une valeur à une aussi lointaine échéance -ne sachant d’ailleurs pas si la zone DinaPhi existera encore à ce moment-, nous ne pouvions pas accepter cette position.  La majorité, invoquant des accords pris (sur un coin de table ?) avec la zone, a cependant accepté cette adaptation du projet de convention tel que proposé par la Commune.  Notre groupe s’est donc abstenu pour marquer ses réserves par rapport à une opération financièrement discutable pour la commune.

Un conseil de 15’, cela n’arrive pas tous les jours à Yvoir  🙂 🙂 !

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Comme un parfum d’élections…

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  • Les gens pensent que le gouvernement fait du clientélisme …
  • Ah, non ! c’est très dangereux et nous allons l’éviter. 
  • Le clientélisme ?
  • Non, que les gens pensent…

Juste un peu d’humour argentin… nous espérons bien sûr que nos édiles yvoiriens n’en sont pas là mais force est de constater l’apparition de quelques clignotants au tableau de bord !

Le conseil communal de ce mercredi 22 novembre fut long, très long … C’était, il est vrai, la traditionnelle séance annuelle conjointe du conseil communal et du conseil du CPAS.  Comme chaque année, cette première partie de la réunion fut l’occasion de découvrir plus en détails certaines facettes de l’action sociale dans notre commune et cela au travers des présentations par les acteurs de l’action sociale eux-mêmes.  Anne-Pascale Leboutte, Sylvie Haumont et Paul-Marie Petit ont cette année présenté l’ensemble des activités visant à l’insertion, à la réinsertion, à la formation et à l’accompagnement sur le marché de l’emploi de différents types d’allocataires sociaux.  Les présentations ont permis de se rendre compte qu’une « réinsertion » nécessitait un travail multi-dimensionnel: image de soi, relation à soi, aux autres, culture, compétences et même une dose de « vraie » philosophie… En conclusion de ces présentations, un des participants aux ateliers a présenté une interpellation citoyenne proposant au Collège que la gestion et l’entretien des espaces verts prévus dans le cadre de la rénovation de la cour du CPAS soient confiés aux ateliers d’insertion.  L’atelier « cuisine » pourrait ainsi y cultiver des plantes aromatiques.  Nous espérons que cette proposition sera reçue favorablement.

A l’issue de ce chapitre CPAS, le conseil communal a encore entendu une présentation de Didier Moës, Directeur de Ores Namur.  La présentation portait à la fois sur les modifications statutaires réalisés au sein de la structure du gestionnaire du réseau de distribution d’énergie (gaz-électricité) Ores (rationnalisation des conseils d’administration, suppression des comités de secteur, règles de gouvernance…) ainsi que sur les plans de modernisation de l’éclairage public visant à passer partout à un éclairage LED, économe en entretien et en consommation.

C’est à l’issue de ces « préambules » fort intéressants que le Conseil a entamé l’examen de son ordre du jour traditionnel.

Nous avons tenu d’emblée à regretter le déplacement en dernière minute de la date du conseil (normalement prévu le lundi 20 novembre).  A la fois car c’est une question de respect des conseillers/ères communaux/ales et du public (aucun citoyen lambda n’était d’ailleurs présent lors de cette séance) mais aussi car, dans le cas d’espèce, cela témoigne une fois de plus de sérieux problèmes de gestion au sein de l’administration.  Le motif du déplacement est en effet un « couac » dans le traitement d’un dossier de personnel enseignant.

L’ordre du jour du conseil ne présentait a priori pas de points susceptibles d’attiser les passions mais c’était sans compter sans la petite chanson des élections…

Les premiers points concernaient divers marchés publics qui ont tous été approuvés à l’unanimité (remplacement de certains jeux sur quelques plaines de la commune, nouveaux serveurs informatiques pour la commune, matériel informatique divers, mobilier pour le nouvel atelier communal, centrale d’achat « mazout »…).  En ce qui concerne la question des plaines de jeu, l’échevin a expliqué que les achats proposés aujourd’hui sont limités à ce qui avait été prévu au budget 2017 mais que, en 2018, sur base d’une étude globale de conformité de toutes les plaines, de nouveaux investissements seront inscrits au budget.  Nous nous en réjouissons car l’état de la « grande » plaine de la rue du Pont à Godinne reste problématique ainsi que certains éléments de sécurité à la plaine du Maka à Yvoir.  Au chapitre des marchés publics, le conseil a même déjà approuvé le contrat d’études passé avec l’INASEP pour les entretiens de voirie 2018; l’échevin souhaite en effet accélérer le processus par rapporta ux autres années … Tiens un premier petit clignotant !

Les points relatifs à la gestion du patrimoine communal concernaient la mise à disposition d’Ores de micro-parcelles de terrain en vue de la construction de nouvelles cabines électriques ainsi que … la mise à disposition de la zone de secours DinaPhi de l’arsenal des pompiers d’Yvoir. 

Rappelons que depuis le 1er janvier 2015, le service Incendie d’Yvoir a été incorporé à la nouvelle zone de secours et que, normalement, ceci devait aussi entraîner le transfert de propriété des bâtiments et du matériel nécessaires à la poursuite des activités de secours.  Sans rentrer dans les détails d’un dossier assez technique et pour des raisons inédpendantes de la volonté de la commune et de la zone, le transfert de propriété de l’arsenal n’a pas encore pu se réaliser à ce jour.  D’un point de vue financier cela pose un problème à Yvoir puisque le coût des emprunts réalisés pour la construction de cet arsenal (rappelons son coût de construction -hors terrains et mobiliers- : 3.203.000€ !) sont toujours à charge de la commune alors qu’il devrait être à charge de la zone.  Une solution semble enfin se dessiner au travers d’une « mise à disposition » des bâtiments au profit de la zone moyennant notamment une prise en charge des emprunts par la zone.  Une convention dans ce sens était donc soumise à l’accord du conseil communal.   Petit problème: la convention a fait l’objet d’un avis de légalité (obligatoire) plus que réservé de la Directrice Financière.  Et pour cause, le projet de convention manque en effet de clarté et de précision sur plusieurs points : justification du choix d’une mise à disposition à titre gratuit, description précise des emprunts concernés, fin de la convention, etc.  Nous avons donc demandé que le point soit reporté de manière à pouvoir corriger le texte.  « Impossible » selon le bourgmestre… Pourquoi une telle urgence alors que le dossier « pourrit » depuis 2015 ?  C’est que la signature immédiate de cette convention -même mal rédigée et suceptible de créer des diffcultés dans le futur- permettra à Yvoir d’encaisser en 2017 une somme de plus de 400.000€ (la somme des charges d’emprunt depuis 2015).  Cette somme devrait permettre de présenter des comptes communaux 2017 dans le vert… une opération indispensable à la veille d’une année électorale.  Nous ne critiquons pas cette volonté car il s’agit d’argent incontestablement dû à Yvoir mais nous ne pouvons pas accepter que cela justifie une convention bâclée et susceptible de créer plus tard des litiges.    Finalement -et après des échanges souvent musclés-, le Collège a tout de même accepté de revoir le texte litigieux et de le soumettre à un conseil communal supplémentaire exceptionnel le samedi 2 décembre à 9H.

Remarquons encore que, outre les problèmes de sécurité juridique, nous nous interrogeons aussi sur les aspects financiers de l’opération.  En effet, la convention ne prévoit aucune compensation pour Yvoir en ce qui concerne la valeur du terrain (probalement largement au-delà de 100.000€ aujourd’hui), la partie des honoraires qui n’a pas été financée par emprunt (probablement aussi largement plus de 100.000€) ainsi que le mobilier et équipement de l’arsenal (valeur au bilan de plus de 60.000€).  Nous nous demandons si la même logique a été adoptée vis-à-vis de toutes les communes de la zone.  La question est d’autant plus pertinente que la manière de « rémunérer » les communes de la zone DinaPhi pour la cession de leurs arsenaux et matériels n’est pas exactement conforme à ce que prévoit la loi du 15 mai 2007 sur la sécurité civile.  Affaire à suivre donc…

A l’issue de ce point très discuté, le conseil communal a approuvé à l’unanimité le budget 2018 du CPAS d’Yvoir.  Nous avons voulu ainsi saluer les efforts accomplis par le CPAS en matière de projets et de gestion des points APE.

Enfin, l’ordre du jour du conseil comportait aussi les traditionnels ordres du jour des Assemblées Générales de fin d’année de toute une série d’intercommunales dont Yvoir fait partie.  Les conseils communaux ont en effet à se prononcer sur chacun des points de ces ordres du jour.  Souvent perçu comme un rituel où les conseils communaux n’ont pas beaucoup d’autres choix que de voter « oui » à tout ce qui leur est proposé, il s’agit pourtant d’un moment-clé dans le processus de contrôle démocratique de ces grosses structures, bien éloignées du citoyen mais impactant leur vie de tous les jours.  Les sagas du type « Publifin » sont là pour nous rappeler concrètement les enjeux de ce type d’exercice.

Pour clore cette longue séance, notre groupe a encore soulevé quelques points spécifiques:

  • Précision quant au fonctionnement de la Commission Consultative de l’Accueil (suppléance, définition des catégories d’acteurs invitées, etc.)
  • Entretien du cheminement doux entre le CHU et Mont (« incivilités équines »…)
  • Suivi des contrôles de pollution de sol suite au remplacement de citernes à mazout endommagées dans des bâtiments communaux à Evrehailles et à Durnal
  • Risque d’abandon du projet de création de logements sociaux dans la gare de Godinne, suite aux contraintes financières
  • Suite à des aménagements réalisés par la commune, à la demande d’un propriétaire (tiens, voilà encore un clignotant dont on parlait en début d’article !), sur le chemin du Pré Toinette à Durnal, nous avons demandé au Collège de refuser tout nouveau projet immobilier dans ce secteur non équipé et non égoutté, sauf prise en charge par le demandeur privé de tous les travaux de raccordement.

Il était presque minuit lorsque ce conseil s’est terminé…

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Les vagues, source d’énergie…

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Il n’y avait pas de grands projets susceptibles d’attiser les passions des uns ou des autres au menu du conseil communal de ce 23 octobre 2017.  Néanmoins cette réunion fut une fois de plus l’occasion de constater que le (seul?) mot d’ordre du Collège est « pas de vague »… Une attitude que nous dénonçons depuis longtemps.

La gestion du personnel communal illustre bien ce manque de volontarisme.  Si la mise à jour et l’harmonisation des statuts du personnel et du règlement de travail de la commune et du CPAS constituent un pas important dans la bonne direction – nous avons d’ailleurs félicité la responsable des ressources humaines pour ce travail-, il est tout à fait regrettable que l’on n’ait pas profité de cette occasion pour -enfin- établir un organigramme de l’administration communale précisant clairement le rôle et les responsabilités de chacun.  Bien sûr, ce travail exige de faire des choix et de les rendre publics… Au vu des difficultés et des problèmes rencontrés au sein de l’administration communale depuis plusieurs mois, il s’agit pourtant d’une priorité absolue.

Autre exemple encore: la tutelle sur les fabriques d’église.  Le conseil avait à se prononcer sur les budgets 2018 des fabriques d’église de l’entité.  Même si des efforts ont été réalisés au cours des dernières années, force est de constater que la commune est encore amenée à supporter chaque année les frais de fonctionnement des fabriques à hauteur de montants de l’ordre de 60.000€.  Nous plaidons pour une rationnalisation du fonctionnement des fabriques: fusion de certaines fabriques, échange de bonnes pratiques , mise en place d’une forme de centrale d’achat permettant une gestion plus efficace des marchés publics auxquels sont soumises les fabriques… Il faut en effet se souvenir que, outre ces subsides (« interventions communales de secours »), la commune est aussi amenée à supporter les dépenses de travaux et de gros entretiens générées par le patrimoine religieux de l’entité.  Assurer la liberté de la pratique religieuse de la manière économiquement la plus efficace devrait être aussi une priorité communale.  Mais il est vrai que cela demande aussi un peu de courage politique…

Sur quelques points que notre groupe avait fait inscrire à l’ordre du jour, force fut aussi de  constater le manque de « punch » de la majorité.

  • Le gros chantier résidentiel de la rue Grande à Godinne a mis à rude épreuve le trottoir et, par voie de conséquence, la sécurité de circulation des piétons à un endroit fortement fréquenté (vers l’Académie de Musique, notamment).  A hauteur de ce même chantier, un container encombre par ailleurs la voirie depuis de nombreux mois.  Nous avons attiré l’attention du Collège sur ce point depuis le mois de juin.  A ce jour, nous n’avons constaté aucune amélioration.  Le Collège a bien écrit (gentiment…) à l’entrepreneur mais n’a pris aucune mesure coercitive (alors que l’entrepreneur est en infraction)…
  • A Godinne encore, la Région wallonne avait promis de reconsidérer la demande d’instauration d’une zone « 30 » à hauteur de l’Académie de Musique, rue Grande.  Ce point devait être discuté en Commission Provinciale de la Sécurité Routière (CPSR).  Une réunion de cette commission est planifiée ce 25 octobre mais le point n’y est pas abordé en dépit -nous dit-on- des demandes du Collège.  Celles-ci furent-elles suffisamment énergiques ? On peut en douter.
  • Malgré nos multiples rappels et malgré la candidature d’Yvoir dans le cadre d’un appel à projets régional en vue de réaliser une liaison vélo entre la gare de Godinne et le pont de Rouillon, nous avons une fois de plus constaté qu’il n’était pas du tout certain que des aménagements « vélos » et « piétons » soient bien prévus sur le nouveau pont et à ses abords (de manière à permettre une liaison efficace avec le RAVeL de la Meuse).
  • A Yvoir, les limites précises des zones d’extraction posent depuis très longtemps problème.  Les carriers se basent sur un document dont plus personne ne semble posséder une copie.  Les conséquences de cette situation un brin surréaliste sont malheureusement très concrètes pour bien des habitants d’Yvoir: apparition d’un « terril » de déchets de carrière au bout du quartier résidentiel du Lairbois, progression inquiétante de certaines installations de carrières en direction du village d’Evrehailles (Jauviat, Fontenelle…), etc.  Nous plaidons depuis plusieurs mois pour une approche énergique de ce dossier important pour la commune et ses habitants.  Vu l’inertie des acteurs, seule une action en justice intentée par la commune peut clarifier la situation.  Ce 23 octobre, nous avions donc souhaité savoir où nous en étions… Le Bourgmestre nous a répondu le plus sérieusement du monde que le Collège avait examiné soigneusement la problématique et était arrivé à la conclusion que… « seule la menace d’une action en justice pouvait faire bouger les protagonistes »… Comme le disait Molière: « Voilà justement ce qui fait que votre fille est muette… »
  • Le projet de reconversion du domaine du Launois à Yvoir ne progresse pas non plus… à l’inverse des nuisances diverses que doivent subir les riverains du quartier du Launois.  Une manière de mettre la pression sur les propriétaires serait au moins de taxer les bâtiments inoccupés (mais squattés sans doute…) qui occupent le domaine (ancien home, ancienne pizzeria, etc.).  Mais ici encore le Collège semble préférer l’absence de vague…

En physique, les vagues sont une source d’énergie naturelle (et renouvelable).  Plutôt que de vouloir les supprimer, l’homme a appris à utiliser cette énergie… A Yvoir, toute vague est perçue comme une source de risque par le Collège au lieu d’être reconnue comme une source d’énergie et de progrès.  C’est bien dommage…

Pour le reste, la plupart des autres points à l’ordre du jour ont été approuvés à l’unanimité: mise aux normes électriques et nouvel éclairage LED pour l’école d’Yvoir, réfection de la cour du Maka (CPAS), taxes 2018 sur les déchets (à un niveau inchangé par rapport à 2017), taxes 2018 sur la délivrance des documents administratifs, suppression des frais réclamés par la commune lors des paiements par carte de banque,

Par contre, notre groupe s’est abstenu sur les nouveaux tarifs de l’Accueil Temps Libre (garderie, plaines de vacances).  Certains de ces tarifs ont en effet été augmentés (légèrement) mais, surtout, nous avons regretté l’absence de réunion de la Commission communale de l’Accueil du Temps Libre qui aurait dû au préalable se prononcer sur ces modifications des tarifs.

Nous avons aussi rejeté les nouvelles taxes de séjour (à charge des touristes séjournant dans la commune mais prélevées sur les exploitants d’hébergements touristiques).  Compte tenu des incertitudes liées au fonctionnement et au financement de la nouvelle Maison du Tourisme Namur-Dinant, nous estimons en effet que l’augmentation très sensible des forfaits est tout à fait inopportune (certains opérateurs touristiques ayant opté pour le forfait verront le montant de leurs taxes multipliées par 3). 

La séance du conseil s’est clôturée vers 22H30.

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Un projet qui interpelle à Spontin…

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Différents media locaux ont évoqué ces derniers jours une demande de permis d’urbanisme très particulier concernant le village de Spontin.  Il s’agit de la création, durant 8 ans, d’une décharge pour matériaux inertes provenant de grands chantiers de terrassement, entre le camping (communal) de Spontin et l’entrée de l’autoroute E411.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à découvrir notamment l’article de l’Avenir , la réaction de notre chef de groupe dans cette même édition du journal ainsi que l’intervention de Chantal Eloin-Goetghebuer sur Matélé.  Il va sans dire que le groupe La Relève se réjouit de la réaction de la locale Ecolo d’Yvoir.

 

 

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Un conseil réduit à l’essentiel…

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… à l’essentiel, c’est-à-dire au nerf de la guerre: l’argent !  Le conseil communal de ce 18 septembre s’est en effet quasi exclusivement penché sur les comptes communaux pour l’année 2016 (présentés avec un certain retard) et sur l’adaptation des budgets pour l’année en cours qui accompagne traditionnellement la présentation des comptes.

Les comptes 2016 ont été approuvés à l’unanimité à l’issue de plusieurs échanges de vue entre majorité et minorité relatifs à l’interprétation qu’il convient de donner aux chiffres (dans ce ce qui suit, ceux-ci sont généralement arrondis).

Le résultat budgétaire 2016 se monte à 1.715.000€.  Ce chiffre comprend les résultats reportés de toutes les années antérieures augmentés (ou diminués) du boni (du mali) de l’exercice 2016 proprement-dit.  Nous estimons qu’il convient de s’intéresser en particulier à ce dernier chiffre qui s’élève à 773.000€.  Lorsqu’on analyse l’origine de ce résultat, on constate qu’il est principalement provoqué par un versement de rattrapage très important d’additionnels communaux par le SPF Finances.  Ce versement est +/- 600.000€ plus élevé que le montant annuel moyen des additionnels et compense les versements aanormalement bas de l’année 2015.  Sur cette bas, il faut donc considérer que le résultat « normalisé » 2016 de la commune d’Yvoir aurait dû s’élever à +/- 173.000€.   

Un examen plus détaillé des comptes 2016 (et antérieurs) laisse aussi apparaître quelques tendances importantes:

  • Une croissance plus ou moins continue des frais de personnel de l’ordre de 3 à 5 %
  • Une forte croissance en 2016 des frais de fonctionnement (entretien, petit matériel, consommables, énergie…) (+10,3%)
  • Une croissance régulière du coût des zones de police et de secours (+5 à 6 % par an)
  • Une très forte croissance des dettes de la commune (dont l’encours passe de 2.274.000€ à 3.823.000€ en un an)
  • Une diminution significative (100.000€ hors concessions de terrain au gestionnaire du réseau électrique) des recettes locatives ou d’exploitation du patrimoine privé de la commune (vente de bois, location de terres ou d’infrastructures sportives…)
  • Des recettes de transfert (taxes, subsides, …) relativement stables dans le temps, à l’exception des taxes sur les égouts (+/- 150.000€ par an ) et des taxes sur les immondices qui augmentent très sensiblement depuis le début de la législature

En synthèse, il nous paraît clair que, à recettes plus ou moins constantes, voire en diminution, et à charges régulièrement en hausse, le résultat budgétaire de la commune d’Yvoir ne pourra que se détériorer dans le futur.  Compte tenu de son niveau actuel (173.000€), force est de constater qu’il ne faudra pas attendre des années avant de voir s’installer une situation de mali.

Face à ce constat, nous avons souligné qu’il était indispensable de mettre en place un plan d’actions jouant tant sur l’évolution des dépenses que sur l’évolution des recettes:

  • Privilégier les investissements permettant de réaliser des économies de fonctionnement de manière durable (chauffage, éclairage mais aussi tout aménagement entraînant une meilleure efficacité dans le service à la population)
  • Evaluer soigneusement les coûts de fonctionnement futurs entraînés par certains investissements et privilégier les solutions les moins onéreuses sous cet angle
  • Revoir à la baisse certains projets d’investissements de manière à en diminuer la part de financement à charge de la commune
  • Améliorer le rendement du patrimoine privé de la commune (baux locatifs,…)
  • Améliorer la perception des amendes administratives

Ce débat s’est poursuivi dans le cadre de l’adapatation budgétaire proposée pour le budget 2017. 

Certaines modifications nous ont étonnés.  La majorité, préoccupée sans doute par l’évolution de la dette communale (voir ci-dessus), a purement et simplement proposé de supprimer tous les nouveaux emprunts initialement prévus et de les remplacer par un financement sur fonds propres.    Nous ne plaidons certainement pas non plus pour une course à l’emprunt mais nous estimons qu’il s’agit ici d’une réaction beaucoup trop radicale.  Compte tenu des taux de crédit actuels très bas et du fait que certains investissements devraient générer des économies de fonctionnement dans le futur, nous aurions en tout cas conservé le recours à l’emprunt dans un certain nombre de cas.  Au contraire, la décision prise par la majorité impose un véritable « pompage » des réserves financières de la commune.  Ainsi, il est envisagé de prélever 1.000.000€ du résultat global 2016 (1.715.000€ – cf. ci-dessus).   Dans un contexte de taux bas et de graves incertitudes sur l’avenir, nous estimons qu’il s’agit donc ici d’une mauvaise décision.

Pour le reste, d’autres modifications (ou absence de modifications…) apportées au budget tant ordinaire (fonctionnement) qu’extraordinaire (investissement) ne rencontrent pas non plus notre adhésion:

  • Trop d’investissements discutables (achat de l’ancienne gendarmerie d’Yvoir, dimensionnement du projet de la maison rurale de Mont, par exemple) y sont maintenus
  • Manque de visibilité (quant au fonctionnement futur et aux conséquences pour la commune) pour certains nouveaux projets (Musée de la Haute-Meuse Préhistorique)
  • Des investissements indispensables sont une fois de plus reportés (aménagement de la salle du Maka, par exemple)
  • Présentation d’un budget ordinaire en mali (pour plus de 100.000€), justifié par la reprise probable en 2017 des charges financières de l’Arsenal des Pompiers d’Yvoir par la zone DinaPhi (reprise qui annulerait le mali en question…)

Pour ces diverses raisons, nous avons rejeté la modification budgétaire proposée.

Après avoir voté quelques points de marché public, nous avons encore interrogé le Collège au sujet de deux sujets d’actualité:

  • Nous avons attiré l’attention du Collège sur ce qui semble être des travaux préparatoires à un lotissement à Godinne, au bout de la rue Saint-Roch.  La commune n’étant au courant de rien, il a été suggéré d’envoyer un courrier conservatoire au constructeur / promoteur
  • Nous avons aussi suggéré que la commune exige de la part de l’INASEP l’organisation d’une réunion d’information des habitants de Spontin à l’occasion des gros travaux d’égouttage qui sont prévus sur le secteur de la rue des Prés et de la rue des Rivières notamment

Le prochain conseil communal aura lieu le lundi 23 octobre 2017.

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Pour une autre vision de la mobilité à Yvoir

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Les questions de mobilité ont été quelques fois au centre des discussions lors du conseil du 21 août.  Ce fut, une nouvelle fois, l’occasion de constater que majorité et minorité ne partagent pas la même vision sur le sujet.

Le premier point à l’ordre du jour concernait la présentation du rapport d’activités, des comptes 2016 et du budget 2017 de la Maison des Jeunes d’Yvoir.  Une belle tranche horaire avait été réservée à ce point de manière à permettre aux responsables de la Maison des Jeunes de présenter eux-mêmes ces éléments.  Le Conseil a salué à l’unanimité l’amélioration de la qualité du rapport, la clarté de la présentation, les efforts faits sur le terrain en terme d’accueil des jeunes, d’activités et de communication.  Notre groupe a encouragé la Maison des Jeunes à poursuivre ses efforts en terme de communication -en particulier vers ses groupes-cibles-, en terme d’ouverture vers d’autres villages que Yvoir et Durnal, en terme aussi de coopération avec le monde associatif de l’entité.  Nous avons partagé quelques idées d’actions, notamment dans le domaine de l’organisation de stages de vacances ouverts aux jeunes de 12 à 16 ans de l’entité.  Nous avons aussi plaidé pour renforcer les actions de la Maison des Jeunes dans le cadre du Plan de Cohésion Sociale d’Yvoir.

Dans les traditionnels marchés publics soumis au Conseil communal, nous avons épinglé un projet qui pose question.  Cela concerne l’installation aux frais de la commune d’une station de pompage (estimation du coût – hors étude: 130.000€) qui doit permettre la collecte des eaux usées (actuellement évacuées par drains dispersant) des 6 maisons situées à l’impasse Saint-Joseph , fortement en contrebas de la rue des Vergers (Yvoir) et leur évacuation vers le collecteur existant du quartier.  Lors de la construction de ces maisons – il y a de nombreuses années déjà- la commune a octroyé les permis d’urbanisme sans se soucier de ce problème prévisible (création d’une zone marécageuse nauséabonde).  Aujourd’hui, ce seront tous les contribuables yvoiriens qui devront payer la facture.

D’autres marchés publics n’ont posé aucun problème: achat d’un tracteur pour le service des Travaux, éclairage de la rue du Quesval à Spontin,…

Par contre, nous avons longuement discuté du marché destiné à désigner l’auteur de projet pour la construction d’une maison rurale à Mont (dans le cadre du Plan Communal de Développement Rural).  Nous avons toujours exprimé nos réserves par rapport à un projet indiscutablement indispensable (notre groupe le réclame depuis de nombreuses années) mais dont le dimensionnement nous semble déraisonnable.  L’estimation présentée au Conseil porte sur un montant de 1.716.000€.  Au travers de la Commission Locale de Développement Rural, nous avons toujours plaidé pour re-calibrer ce projet par rapport aux besoins permanents du village.  Avec de très nombreux montois, nous avons aussi toujours regretté le choix de l’implantation, à l’extérieur de la zone équipée du village et les nombreuses occasions manquées  pour positionner cette maison rurale en complément de l’école.   Le mérite du dossier soumis au conseil était de détailler les coûts du projet.  Nous avons ainsi découvert que le coût des abords (voirie d’accès, parkings) atteignaient 50% du coût de la construction elle-même.  Nous ne sommes même pas convaincus (et les réponses du Collège n’étaient pas convaincantes) que l’estimation des abords soit réaliste.  Nous craignons notamment que les coûts d’égouttage ou de raccordement à l’eau n’aient pas été bien intégrés dans l’estimation.  Nous avons aussi relevé le fait que le parking prévu dépasse largement les normes de la Région wallonne (130 places là où la région en prévoit 60).  C’est d’autant plus exagéré que cela concerne une salle de village, dans un village assez peu dénivelé et où de nombreux habitants se déplacent à pied ou en vélo.  Bref, un très mauvais signal en terme d’encouragement de la mobilité douce au prix, en plus, d’un surcoût important.

Ces diverses constatations démontrent en quelque sorte ce que de nombreux montois expriment depuis longtemps: le choix de l’emplacement n’est pas le bon.

Sans nécessairement remettre en question ce dernier point, notre groupe estime nénanmoins que ce projet doit être une nouvelle fois revu de manière à en limiter l’impact sur les finances communales.  Sur base des estimations actuelles (probablement sous-évaluées) près de 750.000€ resterait à charge des finances communales (réserves ou emprunts).  Dans un contexte financier tendu, cela ne nous semble pas raisonnable surtout lorsqu’on constate que près de 500.000€ sont nécessaires pour le seul aménagement des abords.  Nous nous sommes donc abstenus sur ce point de l’ordre du jour.

Un autre point encore a donné lieu à quelques échanges et à une abstention de la part de notre groupe.  Il s’agit d’un nouveau subside de 80.000€ au Syndicat d’Initiative d’Yvoir en vue de réaliser une 3e tranche de travaux sur l’île d’Yvoir (chemin d’accès et de promenade, pontons pour le relais fluvial).  Ce subside doit financer la part des travaux non subsidiée par la Région wallonne.  Au total, c’est un montant de 500.000€ d’argent public qui aura ainsi été injecté sur l’île d’Yvoir dans le cadre de son développement touristique.  Nous sommes choqués par le fait que le seul bénéficiaire financier de ces investissements soit le concessionnaire du café-restaurant.  Le bourgmestre a reconnu très honnêtement que, en dehors de l’image, l’île d’Yvoir ne rapportait rien à la commune d’Yvoir.  Nous ajoutons même qu’elle lui coûte de l’argent: coûts des investissements consentis ces dernières années, subsides annuels au SI, interventions des ouvriers communaux, etc.  Si on ajoute à ce tableau le fait que les qualités d’accueil sur l’île ne sont pas à tout point de vue optimales (horaires d’ouverture très variables, infrastructures Horeca, etc.), nous estimons qu’il y a un vrai problème et qu’il est urgent de se mettre autour de la table avec le concessionnaire afin d’au moins corriger les points faibles de l’accueil et, dès que possible, renégocier les conditions financières de la mise à disposition de l’île.

La mise à disposition du CPAS d’un appartement de la commune situé au-dessus de la Cafétaria du Maka en vue d’en faire un logement d’urgence a par contre fait l’unanimité.

L’approbation des listes d’enseignants prioritaires a été l’occasion pour nous d’insister pour que les désignations et affectations d’enseignants (y compris de nouveaux directeurs d’école ff) soient formalisées le plus rapidement possible et dans le respect des règles avant la rentrée scolaire.

Enfin, comme de coutume, ont été abordés les points soumis par notre groupe.

A la veille de la rentrée scolaire, nous avons proposé quelques mesures généralement simples et peu coûteuses susceptibles d’améliorer la sécurité des familles et des enfants circulant à pied ou à vélo à Godinne.

  • assurer la sécurité et la continuité du « Sens Unique Limité Vélo » sur les rues du Pont et du Prieuré.  A ce sujet, le Collège a confirmé avoir répondu à un appel à projet de la Région en vue de réaliser un cheminement vélo continu entre la gare de Godinne et le RAVeL de la Meuse (en rive gauche).  Nous nous en félicitons mais nous avons rappelé qu’il était donc impératif de prévoir une « bande » vélo sur le nouveau pont de Rouillon-Godinne.
  • installer un passage pour piétons sur la rue Eugène Isaye, au débouché du rond-point « du SPAR »
  • améliorer la sécurité des usagers faibles sur « l’échangeur » (le « pont routier » de Godinne)(passages pour piétons, remise en état des marquages « stop » au sol…)

Une question plus complexe concerne la rue Grande à Godinne, voirie régionale en traversée d’agglomération, où des vitesses souvent très excessives sont constatées.  Tout le monde s’accorde à dire que seuls des aménagements physiques peuvent apporter une réponse satisfaisante et durable à cette problématique (rétrecisseurs, …). Néanmoins, deux pistes à plus court terme sont possibles: l’instauration d’une zone 30 sur base de la présence de l’Académie de Musique (que nous avions déjà demandée explicitement en mai 2014) et / ou l’installation d’un radar fixe répressif.  Nous avons voulu entendre de la bouche des représentants du Collège qu’ils considéraient bien l’Académie comme un établissement scolaire et qu’ils défendraient donc cette position au sein de la Commission Provinciale de Sécurité Routière.  Notre étonnement fut grand de constater que l’Echevin de la Mobilité, à titre personnel, ne considère pas qu’il s’agit bel et bien d’une école.

Nous avons évoqué à nouveau la situation de la rue du Clos des Manoyes à Houx.  Depuis l’aménagement de cette voirie en « espace partagé en cul-des-sac », des problèmes de stationnements se posent.  L’échevin des Travaux a promis que la situation serait ré-examinée et qu’un règlement de police sera préparé dès que la propriété de cette voirie régionale sera transférée à la commune.

Nous avons encore interrogé l’échevin des Sports au sujet du projet de rénovation de l’éclairage du terrain de football de l’Entente Mosane à Godinne.  Promesse a été faite d’une présentation du dossier lors du Conseil de septembre ou d’octobre.

Enfin, notre groupe a communiqué au Collège une liste de quelques chemins agricoles nécessitant des travaux d’entretien et/ou de viabilisation (comme une partie du chemin d’Evrehailles vers Awagne ou encore le chemin allant vers les carrières de Fontenelle.)

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Une réaction indigne d’un bourgmestre

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La centrale hydroélectrique du Maka, à Yvoir

Le conseil communal de ce lundi 26 juin ne s’annonçait pas facile.  Conformément au Code la Démocratie Locale et de la Décentralisation, le conseil devait en effet se réunir à huis clos, avant d’ouvrir la séance publique, dans le cadre d’une procédure disciplinaire.  Il s’en est suivi que la séance « normale » du conseil communal a démarré à 21H45 avec les membres du conseil éprouvés à la fois par l’heure tardive et la forte chaleur qui régnait dans la salle.  Face à cette situation inhabituelle, notre groupe a exprimé le souhait soit de reporter à une date ultérieure la réunion publique du conseil soit de ne traiter que les points urgents.  Il s’agissait à la fois de respecter les éventuels citoyens intéressés à suivre les débats (et qui, découragés, avaient quitté depuis longtemps les alentours de la Maison communale) mais aussi de traiter avec le sérieux et la sérénité nécessaires tous les points de l’ordre du jour.  Dans le cadre de la discussion qui s’en est suivie, notre stupéfaction fut grande d’entendre le bourgmestre soudainement s’en prendre à notre conseillère Catherine Vande Walle-Fossion et la traiter de « paresseuse ». Cette scène, dont on sourirait dans la cour de récréation d’une école maternelle, est tout simplement indigne du premier magistrat élu démocratiquement dans une commune de 9000 habitants au 21e siècle.  Nous n’avons pas manqué de le souligner au moment où Catherine, choquée et révoltée, a quitté la séance.

A l’issue de cet épisode dont Etienne Defresne ne sortira certainement pas grandi, nous avons néanmoins -dans le souci de la bonne gestion des affaires communales- accepté de discuter et de voter les points de l’ordre du jours tout en proposant même de reporter à une séance ultérieure la discussion de nos propres interpellations.

L’ordre du jour comportait plusieurs marchés publics qu’il était important de lancer, pour des raisons légales.

La plupart de ces marchés (réhabilitation des berges du Bocq, en rive droite, dans le parc du Maka à Yvoir, étude en vue de l’extension de l’école communale d’Evrehailles, marché d’entretien des défibrillateurs, etc.) ont été votés à l’unanimité.

Par contre, nous avons voté contre deux marchés qui nous semblaient nécessiter des études préalables plus aprofondies.  Il s’agissait d’une part du remplacement des anciennes chaudières de la maison communale par deux nouvelles chaudières à mazout.  Nous avons regretté, alors que la commune d’Yvoir a introduit sa candidature dans le cadre d’un « Plan d’Action pour l’Energie durable et le Climat », que celle-ci n’ait pas examiné de manière plus prospective les possibilités offertes par les pompes à chaleur eau-eau (proximité du Bocq) couplées à l’utilisation de l’énergie produite par la turbine hydroélectrique du Maka ou à des panneaux photo-voltaïques.  Remarquons que notre position a été soutenue par un conseiller de la majorité qui s’est abstenu.

Dans un deuxième marché, il s’agissait d’installer un module préfabriqué à l’école d’Evrehailles, dans l’attente de la réalisation des travaux d’extension.  Là aussi, nous avons longuement défendu l’idée qu’il fallait prioritairement étudier la possibilité d’utiliser les locaux situés à l’étage de la salle Bail Sports et facilement accessibles par le jardin séparant cette salle de l’école communale.    Le coût des aménagements nécessaires n’est pas nécessairement plus élevé que celui de l’installation d’un module, surtout si on prend en compte les factures énergétiques d’un module (souvent très élevées) mais aussi la possibilité, à l’issue des travaux d’extension de l’école, d’utiliser les locaux de transit libérés à d’autres fins (logement ?).

Bref, dans ces deux dossiers, nous avons estimé que le Collège n’avait pas fait preuve de suffisamment de volontarisme et de créativité.  Nous n’avons donc pas soutenu ces deux points.

Enfin, nouvelle étape dans la saga qui agite la société de logements publics « La Dinantaise », le Conseil communal a pris acte de la démission de Bertrand Custinne comme administrateur de cette société et a approuvé à l’unanimité son remplacement par Thierry Lannoy.

Le conseil s’est terminé vers 23H15 après avoir traité une série non anecdotique de points à huis clos.

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Attention: risque de dérapage !

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Le conseil de ce 29 mai s’est ouvert sur quelques informations d’intérêt communal.  Le conseil a ainsi appris que le Gouvernement wallon a octroyé, dans le cadre du Plan communal de Développement rural (PCDR) d’Yvoir, un subside de 231.000€ pour la réalisation de « portes » à l’entrée de   divers villages de l’entité.  Malheureusement, la commune ayant rencontré des difficultés dans la désignation d’un auteur de projet, les travaux en la matière ne sont pas attendus avant 2018.  Par ailleurs, le Gouvernement vient aussi d’octroyer un subside de 876.000€ au BEP afin de financer l’acquisition des terrains en vue de la création de la zone économique du Quesval à Spontin.  Nous continuons de croire qu’un tel coup de pouce public aurait pu être mieux utilisé dans le cadre de la reconversion du site des Sources de Spontin.

A l’ordre du jour, la première modification budgétaire de l’année a été longuement discutée.  Il faut bien dire que, les modifications apportées au budget ordinaire (les recettes et coûts récurrents de la commune) font apparaître un mali (les dépenses dépassent les recettes) de plus de 69.000€.  Pour rétablir l’équilibre, il faudra donc prélever cette somme du fond de réserve ordinaire.  Au budget extraordinaire (les dépenses d’investissement -achat de matériel, constructions…), le financement des travaux prévus imposera le recours à de nouveaux emprunts pour près de 1.400.000€ et un prélèvement du même ordre de grandeur sur le fond de réserve; et ce en dépit du report de plusieurs chantiers importants en 2018 (ou au-delà).  Le prélèvement devait être plus important encore si le Collège avait tenu compte -comme il aurait dû le faire selon nous- de l’estimation officielle de la valeur de vente de l’ancien terrain de football d’Yvoir.  Cette estimation est de 170.000€ alors que la valeur espérée selon le budget est de 500.000€, soit une surestimation des recettes de 330.000€…

Nous avions aussi relevé le fait que des augmentations connues de dépenses ordinaires (comme les indexations des salaires de juillet) n’avaient pas été prises en compte dans cette modification, sous-estimant ainsi le mali dont question ci-dessus.  Nous avons une fois de plus regretté l’absence de tout tableau d’amortissement des emprunts en cours et des emprunts attendus.  Un tel tableau permettrait de mieux évaluer l’évolution des charges d’emprunt dans les mois à venir.  Ces charges sont en augmentation régulière et représentent déjà près de 1.000.000€ par an, soit près de 10% du total des dépenses ordinaires de la commune.

Circonstance aggravante, les comptes de l’année 2016 ne sont toujours pas disponibles.  Ils ne sont pas espérés avant septembre 2017.  Cette carence empêche de bien comprendre les conséquences financières globales de la modification budgétaire.

La confection « amateuriste » de cette modification budgétaire a finalement conduit les plus hauts fonctionnaires de la commune (la directrice générale et la directrice financière formant le Comité de Direction de la Commune) à remettre un avis particulièrement critique à l’égard de cette modification.  Le bourgmestre a eu soin de répondre de manière pointilliste aux critiques formulées par son CoDir sans percevoir qu’il y avait aussi -pensons-nous-, dans cette réaction, la manifestation d’une exaspération de l’administration face à un pilotage à (courte) vue du Collège.

De notre côté, n’ayant pas reçu de réponse convaincante aux points précis soulevés, nous avons rejeté les modifications budgétaires tant à l’ordinaire qu’à l’extraordinaire.

Après ce plat principal, les autres points  l’ordre du jour introduits par la majorité ne devaient pas donner lieu à d’aussi longs débats.  C’est ainsi que les points suivants ont été approuvés à l’unanimité:

  • Approbation des modes de passation des marchés pour les travaux d’entretien de voirie sur les rues de la Fenderie (Yvoir) et Bonny d’Au Ban (Durnal).  Concernant cette dernière, il a été précisé que les travaux de réhabilitation de la voirie s’étendraient jusque sur la rue de Mianoye (jusqu’au carrefour Pays de Liège).  De plus, si la convention avec la Région le permet, il sera mis fin au tracé « vélo » (chevrons et passage dans les chicanes) qui a été conçu en contradiction avec les besoins de stationnement des riverains.
  • Approbation du contrat « étude » en vue de l’aménagement de la (belle) cour du CPAS d’Yvoir.
  • Approbation du contrat « étude » en vue des travaux d’égouttage de la rue d’Evrehailles.  A ce sujet, nous avons exigé que l’étude intègre bien la condition mise par le Service Public de Wallonie au financement de ce projet, à savoir, la suppression des stationnements illicites sur les trottoirs du Charreau.  Ceci ne peut bien sûr se faire qu’en prévoyant des espaces de stationnement le long de la voirie à une distance raisonnable des habitations concernées.
  • Abrogation du Plan communal d’Aménagement « des Roches », vu son caractère obsolète

Par contre, nous avons une nouvelle fois exprimé notre opposition au projet d’expropriation de l’ancienne gendarmerie d’Yvoir, au Maka.  Rappelons que la commune va devoir débourser un montant de 200.000€ en vue de disposer d’un bâtiment ancien, totalement hors normes énergétiques, qu’il faudra ensuite aménager à grands frais pour en faire deux logements publics.  Il n’y avait pas selon nous, nécessité de passer par cette opération pour remplir nos objectifs en matière de logements publics.

Fin du premier semestre oblige, l’ordre du jour de ce conseil reprenait tous les points relatifs à la participation de la Commune d’Yvoir à toute une série d’intercommunales (ORES, INASEP, BEP, IMIO…).  A cette occasion, les conseils communaux doivent délibérer et convenir du vote de la commune lors des Assemblées Générales de ces intercommunales.  Dans l’atmosphère « post-Publifin », il n’est pas besoin de préciser que la situation des intercommunales concernées a été, dans la mesure du possible, examinée de près.  Si pour la plupart, cela n’a pas donné lieu à débat, il n’en alla pas de même pour ORES.  Les modifications statutaires proposées par cette intercommunale vont dans le bon sens (réduction du nombre de mandats, transparence, etc.) mais nous sommes beaucoup plus réservés quant à la gestion financière de l’intercommunale: le rachat des parts d’Electrabel fait débat et une instruction judiciaire est même en cours à ce sujet (voir par exemple: http://www.levif.be/actualite/belgique/ores-electrabel-la-justice-ouvre-l-enquete/article-normal-661895.html).  Face à cette situation, nous avons proposé de s’abstenir quant aux comptes 2016 d’Ores.  Cette proposition a été suivie par le groupe EPY et par l’indépendant Robert Lottin.

Enfin, nous avions demandé l’inscription à l’ordre du jour de plusieurs points.

  • En tout premier lieu, nous sommes revenus sur la (très) faible présence du public aux séances du Conseil communal: au cours des derniers mois, plusieurs conseils se sont en fait déroulés… à huis clos (sauf présence de la presse… merci à Freddy Gillain!).  Face à cette situation , nous avons proposé diverses pistes permettant d’intensifier les liens entre les citoyens et la politique communale: des séances du conseil planifiées longtemps à l’avance et bien communiquées, mieux informer les citoyens sur le fonctionnement de la politique communale via le bulletin toutes-boîtes, utiliser les outils modernes de communication, disposer d’une véritable cellule communication communale, etc.  Les réactions du Bourgmestre face à ces propositions ne sont pas très encourageantes: « faut-il vraiment se compliquer la vie avec tout cela ? ».  Dont acte…
  • A l’approche de la fin d’année scolaire, nous avons aussi soulevé la question de la gestion du personnel enseignant: comment aider les directions d’école dans leur mission de management ? comment mieux communiquer avec tous les enseignants ?  comment gérer au mieux les affectations et les nominations ?  La discussion a permis de mettre en évidence à la fois les difficultés intrinsèques à ce sujet mais aussi la nécessité de progresser (notamment au travers d’un cas particulier traité à huis-clos).
  • Enfin, suite aux interpellations de plusieurs habitants d’Yvoir, nous avons évoqué l’apparition, sur les hauteurs d’Yvoir, au bout de l’allée du Lairbois, d’un énorme terril résultant de l’activité de la carrière SECY.  Au-delà de la réaction ferme du Bourgmestre qui a pris un arrêté de police afin à la fois de stopper le rehaussement de ce terril et afin de vérifier également la stabilité et la sécurité du terril -arrêté dont nous nous félicitons-, nous avons voulu aller un peu plus loin dans l’analyse du dossier.  En effet, l’opération contestée s’inscrit tout simplement… dans une zone d’habitat au plan de secteur !  C’est là le résultat d’un imbroglio connu depuis des décennies que l’on peut synthétiser en disant que, à l’heure actuelle, personne ne connaît les limites exactes de la zone d’extraction définie … en 1907.  Nous avons demandé que la commune prenne (enfin) toutes les mesures pour mettre fin à cette situation quitte à porter l’affaire en justice.   Comme on le dit toujours dans ces cas-là: une affaire à suivre…

C’est donc au terme d’une soirée bien remplie que le conseil communal s’est terminé à 22H45.

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La vie est nulle sans bulle… (suite)

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Près des accès à la E411, à Spontin, le site possible de décharge de terres de chantier

Au menu du conseil communal de ce lundi 24 avril, un point méritait certainement toute l’attention des conseillers et … de tous les habitants d’Yvoir: la décision de lancer l’étude en vue de la création d’un nouveau complexe sportif à Godinne.  Rappelons que ce dossier est l’aboutissement (provisoire ?) d’une réflexion entamée il y a bien des années déjà avec l’achat d’un terrain à Evrehailles (à côté du nouveau cimetière III) en vue de réaliser le nouveau complexe sportif de l’entité.  De contrainte budgétaire (limitation des subsides Infrasport) en contrainte pratique (choix d’une infrastructure existante à réhabiliter), le projet -du complexe sportif polyvalent qu’il prévoyait au départ- s’est finalement réduit à une réhabilitation des infrastructures existantes de Godinne. 

Telle est donc la base du dossier soumis au Conseil de ce 24 avril.  « Dossier » est d’ailleurs un grand mot dans la mesure où, suivant les seuls documents présentés au conseil, la description du projet se limitait aux éléments suivants:

  • Le site: les infrastructures sportives existantes de Godinne (club de tennis et club de foot de l’Entente Mosane)
  • Le projet: construction de bâtiments
  • Les montants: travaux pour 1.500.000€ (montant HTVA) et études pour 142.000€
  • Choix du bureau d’études: INASEP
  • Subsides prévus: ne seront connus qu’après obtention du permis d’urbanisme

Nous n’avons bien sûr dénoncé le manque de transparence et d’informations au sujet d’un dossier de cette importance.  Suite à nos questions, le conseil a néanmoins appris que le projet porterait sur la construction d’une part, d’un nouveau bâtiment devant héberger une cafétéria commune, des vestiaires et, peut-être, une petite salle sportive polyvalente et, d’autre part, un bâtiment hébergeant deux nouveaux terrains de tennis couverts.  Le projet ne prévoit donc pas d’aménagements spécifiques au niveau des terrains de football (terrain supplémentaire, terrain synthétique…).

En conclusion, nous avons tenu à souligner les réserves que la forme et le fond de ce dossier suscitaient chez nous:

  • Il est inadmissible de présenter un projet de cette importance (de l’ordre de 2.000.000€ TVAC) sur base d’éléments aussi peu précis (pas d’esquisse, pas de descriptif écrit des besoins de la commune, pas de présentation du plan financier…)
  • Ce qui, au départ, était un projet visant à créer un complexe sportif répondant aux besoins du plus grand nombre possible de clubs de la commune se réduit finalement  un projet dont le principal bénéficiaire (le seul ?) sera le Tennis Club de Godinne
  • Compte tenu du « rapport de force » (financier, nombre d’affiliés, etc.) actuel existant sur le site entre les deux clubs utilisateurs (tennis et foot), le risque est grand que projet n’aide nullement l’Entente Mosane à se développer.  Dans le meilleur cas, le club pourra simplement « s’il est gentil et sage » bénéficier de ce que le grand frère du Tennis voudra bien lui laisser…
  • Cette situation est dangereuse aussi dans l’optique du dossier que nous devons rentrer chez Infrasport (Fédération Wallonie-Bruxelles) en vue de l’obtention des subsides.  Cet organisme public sera-t-il prêt à subsidier à une telle hauteur une opération qui, finalement, ne concerne qu’un club de tennis ?
  • plus globalement, il est regrettable que ce projet ne s’inscrive pas dans une vision plus globale de réhabilitation de l’ensemble du site de Godinne (tennis, foot, Flèche Brisée, plaine de jeux…), lieu de convivialité par excellence pour tout le village

Bien sûr,  cela fait très longtemps que notre groupe réclame une mise à niveau des installations du tennis de Godinne, dans le cadre plus global d’un plan d’investissement pluri-annuel au profit de toutes les infrastructures sportives de la commune… Nous n’avons dès lors pas voulu bloquer une opportunité en la matière.  Nous avons voté le lancement de l’étude de ce projet mais nous avons demandé que soient explicitement actées les remarques et réserves diverses que nous venons d’évoquer.

Pour le reste, l’ordre du jour de ce 24 avril ne comportait pas trop de points « lourds ».  Le conseil a tout d’abord pris connaissance du rapport d’activité 2016 du Plan de Cohésion Sociale d’Yvoir.  Notre groupe a souligné l’excellent travail fait dans ce domaine depuis quelques années maintenant (ateliers divers visant à la ré-insertion sociale et professionnelle largement ouverts à diverses populations fragilisées, nombreuses activités en partenariat, etc.) et a souhaité que ce programme puisse se poursuivre dans le cadre nouveau que la Région wallonne prépare dans ce domaine (à partir de 2019).

Parmi les points plus techniques, outre quelques marchés publics (chauffage de l’église de Houx, notamment), le Conseil a approuvé à l’unanimité la convention avec le BEP en vue de la réalisation de l’étude de mobilité « charroi poids lourds » dans le triangle Vallée de la Meuse – N4 – Route Charlemagne, un secteur marqué entre autres par une intense activité extractive.  Cette étude devrait notamment permettre de dégager des alternatives pratiques à la traversée des villages par le charroi carrier (Yvoir, Purnode, Dorinne, Spontin…).  Nous en avons profité pour demander que soit inclus dans cette étude le projet (non encore approuvé par la Région wallonne) d’utiliser un terrain situé entre le camping du Quesval à Spontin et les accès à la E411 comme zone de décharge de terres de chantiers et ce pendant 5 à 8 ans, avec une perspective de circulation supplémentaire de poids lourds sur le secteur à hauteur de +/- 30 camions par jour.  Il va de soi que, par ailleurs, notre groupe a émis d’ores et déjà de nettes réserves sur ce dernier projet.  Réserves sur lesquelles nous reviendrons en temps opportun (enquête publique normalement prévue dans les prochains mois).

Par ailleurs, nous nous sommes réjouis de la convention passée avec l’Intercommunale IMIO (services informatiques au bénéfice des pouvoirs locaux wallons) en vue de créer un nouveau site internet pour la commune.  Un rafraichissement s’impose en effet…

Enfin, nous avons aussi voté les nouveaux critères d’attribution de subsides aux clubs sportifs de l’entité (en fonction du niveau de leurs dépenses).  Déjà motivée par la volonté d’introduire plus de justice dans cet exercice, une première version avait été mise en oeuvre en 2016.  Nous avions alors exprimé plusieurs critiques portant sur des anomalies graves du concept (notamment, la non-prise en compte des recettes issues de la sous-location de leurs installations par certains clubs).  La nouvelle version proposée cette année rencontre la plupart des critiques formulées l’an passée.  Nous avons donc voté également ce point tout en regrettant que le système soit à la fois lourd à mettre en oeuvre tant pour la commune que pour les clubs tout en n’étant toujours pas parfaitement équitable… Tout cela pour des subsides somme toute modestes (8500€ par an pour l’ensemble des clubs sportifs de la commune).  D’autres pistes de soutien des clubs sportifs sont sans doute possibles…

Le conseil s’est terminé vers 22H.

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Faire ce que l’on dit…

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Lors du dernier Conseil communal d’Yvoir, notre groupe avait demandé que les informations relatives aux mandats telles demandées par le Ministre des Pouvoirs Locaux soient présentées au Conseil.  Le Collège n’avait pas souhaité réserver une suite positive à cette requête.  Nous l’avions regretté.  Ceci ne nous empêche bien sûr pas de nous soumettre nous-mêmes à l’exercice demandé…

Quelques remarques pratiques:

  • il s’agit des données 2015 (basées sur les dernières déclarations de mandats rentrées au Service Publique de Wallonie, en juin 2016)
  • nous y avons repris non seulement les mandats dérivés de notre mandat communal primaire (ce qui correspondait à la demande du Ministre) mais aussi d’autres mandats qui n’ont généralement rien à voir avec la politique communale… dans un souci de transparence
  • nous n’y avons pas repris les données relatives à Marielle Dewez qui n’est plus conseillère depuis le 1er janvier 2017, ni celles relatives à Pascal Vancraeynest qui n’était pas conseiller en 2015.

Toutes les informations à consulter ici-même…

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La question des médecins à Yvoir…

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Nous avons évoqué lors du conseil communal de ce 13 mars la pénurie de médecins généralistes sur Yvoir et le risque de voir cette pénurie s’aggraver.  Suite à cette intervention, la télévision locale MaTélé a interrogé notre conseillère, Catherine Vande walle-Fossion qui a ainsi eu l’occasion d’exposer très clairement le problème et des pistes de solutions possibles

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Implication citoyenne et transparence: deux piliers de la démocratie !

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Le dernier conseil communal d’Yvoir a illustré la difficulté de cultiver les deux notions essentielles à toute démocratie que sont l’implication citoyenne et la transparence. Nous reviendrons en conclusion de cet article sur la question de la transparence.  Quant à la participation des citoyens à la vie démocratique, il est clair, depuis pas mal de séance du conseil déjà, qu’elle ne passe plus par le Conseil communal… Hier soir, sur les bancs du public, on comptait UNE citoyenne !  Nous saluons bien sûr ici sa présence (régulière d’ailleurs) mais il est clair que la participation citoyenne à la vie politique ne passe plus aujourd’hui par le conseil communal…

Cette constatation préliminaire faite, le conseil s’est penché sur plusieurs points de marché publics (marchés d’études en vue du remplacement des chaudières de la maison communale, en vue de l’installation d’un ascenseur au Maka, acquisition d’un véhicule utilitaire pour le service des Travaux, acquisition de 44 poubelles publiques).  Ces points ont généralement été approuvés à l’unanimité sauf le premier point sur lequel notre groupe s’est abstenu.  Nous estimons en effet qu’il eût été préférable de faire au préalable une étude énergétique globale de la maison communale, incluant les questions d’isolation, de régulation, d’utilisation des énergies alternatives plutôt que de se limiter au seul remplacement des chaudières.

L’acquisition de poubelles publiques supplémentaires sera subventionné dans le cadre du plan Be WaPP du Ministre di Antonio.  Notre groupe a voté ce point tout en soulignant la nécessité de bien penser la localisation des nouvelles poubelles, leur intégration dans l’environnement, leur durabilité…  Nous avons aussi rappelé que « plus de poubelles » entraînera aussi et encore plus de travail pour les ouvriers communaux…

Un point important de l’ordre du jour concernait l’arrêt de la procédure d’élaboration du Plan Communal d’Aménagement de la zone de loisirs du Launois, à Yvoir.  Rappelons que le promoteur-propriétaire des terrains du Launois envisageait, dans ce cadre, la réalisation d’un grand village de vacances sur les hauteurs d’Yvoir (voir notamment notre article du 21 octobre 2014 ).  Suite à l’enquête publique et aux réactions de la Commune et de la Région, le promoteur a finalement renoncé à son projet et va introduire, dans le cadre de la nouvelle législation wallonne (« CoDT »), une demande de reconversion de la zone de loisir en zone résidentielle.  En soi, ce n’est pas une piste inintéressante.  Nous avons néanmoins rappelé que cette nouvelle zone d’habitat allait être contigüe à celle du Chenois qui pourra accueillir entre 140 et 180 logements (voir notre article du 25 janvier 2012 à ce sujet).  On peut donc s’attendre, à terme, à la création de 200 à 300 logements à l’entrée d’Yvoir.  Il est donc impératif de très soigneusement préparer l’accompagnement de ces projets (en terme de mobilité, en terme de services -écoles, commerces, santé-…).  Il est d’autant plus regrettable que la commune d’Yvoir n’ait pas introduit sa candidature dans le cadre de l’appel à projet « Quartiers Nouveaux » lancé en 2015 par la Région wallonne.  Ce projet visait précisément à aider les communes à monter des dossiers complexes de création de nouveaux quartiers (voir notre article du 25 novembre 2015).

Le Conseil a ensuite approuvé le rapport annuel de l’opération de développement rural de la commune (Plan Communal de Développement Rural -PCDR).  Si le rapport fournit une relation fidèle de ce qui s’est fait dans ce domaine en 2016, il n’en reste pas moins que nous regrettons le pilotage du PCDR à Yvoir: non-respect des priorités définies et approuvées à l’origine du plan (la plupart des projets transversaux sensés soutenir la réalisation du Plan ne sont toujours pas réalisés -Agence de Développement Local, Portail de la Vie Associative, Schéma de Structure Communal-, projet important mis au frigo, …), tentative d’instrumentaliser le PCDR à d’autres fins que ce pourquoi il était conçu (infrastructures sportives), choix déraisonnable pour certains projets comme la maison de village de Mont, etc.  Nous avons aussi relevé, pour plusieurs projets qui « branchaient » moins la majorité, une frilosité certaine.  Enfin, force est aussi de constater que, en dehors d’un aménagement de carrefour à Dorinne, aucun projet n’a encore été réalisé sur le terrain.

Le conseil a ensuite approuvé une série de subsides tant au bénéfice des associations de la commune (point sur lequel notre groupe s’est abstenu, regrettant toujours un manque d’objectivation des subsides alloués) que du Syndicat d’Initiative d’Yvoir, du Contrat de Rivière haute Meuse et du Centre Culturel de Dinant.

Notre groupe avait enfin introduit quelques points spécifiques.

A notre demande, l’échevin des Sports a brièvement développé la vision du Collège en matière d’infrastructures sportives à Yvoir.  Cette « présentation » nous avait déjà été promise pour l’été 2016.  A vrai dire, nous restons toujours avec beaucoup d’interrogations.  Il n’est cependant (définitivement ?) plus question d’un méga-centre sportif à Evrehailles (sur un terrain pourtant acheté à cet effet).  On mise donc tout sur la création d’un mini-centre sportif sur le site de Godinne mais l’ampleur exacte du projet reste très floue.  Pour le reste, « on n’oublie pas » les infrastructures des villages du « dessus »… Pas franchement très clair même si, globalement, c’est une thèse que notre groupe défend depuis plusieurs années !

Nous avions aussi suggéré de réfléchir ensemble, au sein du Conseil, à la question de « l’offre » de médecins généralistes sur Yvoir.  En effet, Yvoir est déjà répertoriée comme « commune en pénurie » (moins de 1 généraliste pour 1000 habitants).  Or, sur Yvoir, la plupart des généralistes ont plus de 50 ans.  Il est vrai que l’existence d’une maison médicale à Mont constitue une réponse intéressante à cette problématique mais ne faut-il pas aller plus loin ?  La commune ne devrait-elle pas favoriser / faciliter la création d’une deuxième structure du même type sur le secteur Yvoir-Godinne, sur les villages du dessus ?  Un échange intéressant sur lequel nous aurons sans doute l’occasion de revenir.

Enfin, il y a quelques semaines, le Ministre P-Y Dermagne a demandé aux pouvoirs locaux de transmettre à la Région la liste des participations de la commune dans des institutions supra-communales, les noms des représentants délégués par la commune au sein des organes de ces institutions ainsi que le caractère rémunéré ou non du mandat attribué.  Dans un souci de transparence -nous y sommes !- et de bonne gouvernance, nous avions demandé au Collège de remettre aux conseillers communaux une copie de cette liste.  Le Collège a considéré notre démarche comme populiste et a donc refusé d’y donner suite, nous renvoyant ainsi que tous les citoyens vers le site Cumuleo.be…  Nous n’en faisons pas une affaire d’état mais nous ne comprenons pas et nous regrettons profondément cette décision.  Convaincus de la correction de tout le personnel politique yvoirien, notre démarche ne visait qu’à donner une image positive des hommes et des femmes impliqués dans la politique locale.  Peut-être ne faut-il alors pas s’étonner d’un certain désamour entre politiques et citoyens ?  La boucle est (malheureusement) bouclée…