Loin de nous l’idée que nous soyons les seuls à détenir la vérité… Par contre, nous sommes convaincus que la démocratie ne vit que si elle est nourrie d’informations, d’analyses fouillées et de débats contradictoires. C’est dans cette optique que notre équipe toute entière -conseillers communaux, conseillers au Centre d’Action Sociale et relais locaux dans nos villages- a élaboré sa 6e feuille d’informations consacrée à quelques grandes thématiques qui concernent la vie de notre commune.
… et si vous collectionnez nos originaux, n’hésitez pas à nous contacter: nous nous ferons un plaisir de vous faire parvenir un exemplaire papier original !
Nous vous en souhaitons en tout cas une agréable lecture !
Le conseil communal de ce 24 novembre 2014 à Yvoir a été marqué par l’opposition très nette entre deux conceptions différentes de la gestion communale.
De très nombreux points de gestion courante n’ont pourtant appelé de notre part aucune objection (budgets de fabriques d’église, rapport annuel de gestion de l’asbl « La Victorieuse » à Evrehailles, subsides divers à des clubs ou associations locales, convention de reprise des emprunts relatifs au service incendie par la zone de secours DinaPhi), voire ont été salués comme une bonne nouvelle (lancement de la procédure d’acquisition des terrains destinés à réaliser le cheminement doux entre le CHU et Mont, marché public en vue d’installer un module « salle de gymnastique à l’école de Spontin).
Par contre, plusieurs points ont été à l’origine d’une saine confrontation démocratique au sein de notre Conseil…
Comme chaque année à pareille période, le conseil était amené à se prononcer sur le budget communal pour l’année 2015. A la vision du bourgmestre qui se focalise sur trois chiffres -le boni global du budget ordinaire et les montants des fonds de réserve-, nous opposons une vision plus nuancée. Bien sûr, nous nous réjouissons aussi de la capacité d’Yvoir à présenter un budget en équilibre (boni à l’exercice propre de 72.602,84€) et de disposer d’une poire pour la soif sous la forme de ses fonds de réserve mais nous regrettons que cette performance se fasse au détriment d’une vision à long terme et d’un minimum de créativité et de pro-activité. Concrètement, nous avons regretté la vision statique et non prospective de l’exercice budgétaire: une analyse de l’évolution du personnel dans les années à venir tout comme une analyse de l’évolution de la dette nous semblent indispensables. Ne pas connaître notre capacité d’emprunt ou l’évolution attendue de la charge de la dette n’est pas acceptable. Sur le plan du personnel communal, nous craignons que l’absence de réflexion prospective ne nous empêche de déceler les départements à renforcer, les embauches et les mouvements de personnel à prévoir, etc.
Les moyens dévolus au développement touristique et au soutien aux entreprises connaissent une nouvelle cure d’amaigrissement. On ne perçoit pas non plus la volonté de renforcer ou de mieux supporter le personnel des travaux. De même, des secteurs en développement comme la bibliothèque-ludothèque ne voient pas non plus leurs moyens évoluer en conséquence.
Dans un autre registre, nous avons aussi interrogé le Collège sur la fiabilité des nouveaux chiffres « pompiers ». Désormais, les frais du Service Régional Incendie ne seront plus constitués que de la quote-part communale dans les frais de la nouvelle zone de secours DinaPhi, à l’image de ce qui se passe depuis quelques années déjà pour la police. Le problème est ici que le budget a été établi sur base d’un mode de calcul (favorable à Yvoir) qui n’a pas été approuvé par toutes les communes membres. Il est donc d’ores et déjà certain que le nouveau mode de calcul entraînera une charge plus importante pour Yvoir.
Au niveau du budget extraordinaire (comprenant les dépenses d’investissement), nous avons également relevé plusieurs problèmes ou manques:
nous sommes très préoccupés par l’évolution des coûts du nouvel atelier communal: nous sommes maintenant déjà à un montant de 2.850.000€ alors que la première pierre du bâtiment n’a pas encore été posée. Nous parions un large dépassement des 3.000.000€ au final!
Sachant que les seuls subsides que l’on peut espérer ici s’élèvent à un peu plus de 400.000€, on imagine la charge de ce projet pour les finances communales.
nous estimons que plusieurs postes d’études préliminaires à des projets PCDR n’ont, à tort, pas été budgétisés: l’aménagement des bords de Meuse, et l’aménagement d’une maison de village à Godinne
nous nous réjouissons des travaux prévus pour la toiture de la salle du Maka mais nous regrettons que ces (gros) travaux ne soient pas l’occasion de réaliser un aménagement plus convivial de la salle (gradins et nouvelle cafétéria vers le Bocq)
nous regrettons la disparition de tout budget pour l’étude d’une re-configuration de la maison communale dont les fonctionnalités sont pourtant d’un autre siècle
de même, nous ne comprenons pas qu’aucun budget n’ait été prévu pour la révision du Plan Communal de Mobilité. Cet exercice -entre 15.000 et 20.000€ de charges pour la commune- est indispensable à l’obtention de subsides pour tous travaux futurs dans le cadre de la mobilité (plans trottoirs, etc.)
nous avons proposé de réserver au budget un poste destiné à accompagner les futurs travaux de rénovation du corps de logis de la Vieille Ferme (dont la subvention vient d’être octroyée par le Gouvernement wallon)
nous avons aussi demandé l’inscription de quelques petits postes budgétaires correspondants à des problèmes souvent évoqués au Conseil et sur lesquels le Collège a toujours marqué son accord de principe mais… n’en a pas tiré les conclusions au niveau budgétaire (aménagements de sécurité pour la plaine de jeu de Godinne, aménagements légers de sécurité sur la rue d’Evrehailles, etc.)
Au final et sur base des manquements constatés à nos yeux, nous avons rejeté le budget communal 2015, adopté majorité contre opposition.
A l’issue des discussions budgétaires, le Conseil devait se prononcer sur le rapport de gestion 2013 et sur l’octroi de subsides à la Maison des Jeunes d’Yvoir. Vu la très mauvaise qualité du dossier, nous avons obtenu le report de ces deux points à une séance ultérieure du Conseil. Nous nous réjouissons de ce que le bourgmestre ait enfin reconnu que la gouvernance de cet organe nécessitait une vigoureuse et sérieuse reprise en mains !
Enfin, le dernier point très litigieux concernait la sortie des communes d’Anhée et d’Yvoir du GAL de la Haute Meuse. Nous avons longuement développé les raisons de notre incompréhension et de notre colère face à cette décision commune des Collèges de Anhée et de Yvoir.
Nous reviendrons dans les heures qui viennent sur cette question au travers d’un article publié sur ce même site.
Au total, un conseil bien animé et plutôt long mais où la courtoisie est restée en vigueur de chaque côté de la table !
Comme de coutume une fois l’an, le conseil communal et le conseil du CPAS d’Yvoir se sont réunis ensemble ce lundi 16 décembre pour prendre connaissance du rapport relatif aux économies d’échelle réalisées et projetées grâce à la mise en commun de certains moyens entre la commune et le CPAS (service des travaux, marchés publics communs, service juridique, etc.). Une attention particulière a été portée au Plan «Habitat Permanent». Anne-Pascale Leboutte, l’assistante sociale de la commune qui travaille en étroite collaboration avec le CPAS, a présenté les neuf axes de travail de ce plan consacré à cette problématique d’habitat dans des zones de loisirs. La commune d’Yvoir est particulièrement concernée au travers du Parc Résidentiel de la Gayolle (Evrehailles) et du Parc Thibaut (Godinne). Notre groupe a salué le travail de terrain de qualité réalisé par les collaborateurs de la commune mais il a aussi regretté le manque de clarté de la Région quant aux objectifs à atteindre dans ce domaine. Nous avons suggéré que les bourgmestres concernés par cette problématique (par exemple, via le groupe de travail Prospect15) interpellent de façon ferme le gouvernement wallon et défendent quelques pistes de travail réalistes et respectueuses des droits des résidents «habitat permanent» (suivi de ce dossier: Jean-Pol Visée).
L’ordre du jour du conseil communal proprement dit a surtout été consacré à la discussion des budgets 2014. Le budget ordinaire du CPAS s’élève à plus de 2.202.000€ de dépenses dont 1.050.000€ sont couverts par l’intervention de la commune. Cette intervention est en augmentation de 135.000€ par rapport à 2012 mais en léger retrait par rapport au budget 2013. Nos représentants au Conseil du CPAS (Jean Pierre Marinx, Anne-Catherine Cochart et Hugo Nassogne) avaient déjà eu l’occasion de regretter le manque de nouvelles initiatives du CPAS en terme de coordination des divers acteurs sociaux ainsi que le manque de clarté quant à l’utilisation des points APE (subsides) par la commune et/ou le CPAS. Nous avons donc confirmé en conseil communal le vote négatif de nos représentants au CPAS.
La discussion des budgets ordinaire (fonctionnement) et extraordinaire (investissements) de la commune pour 2014 fut plus approfondie (suivi des dossiers « budget »: Chantal Eloin-Goetghebuer et Patrick Evrard)
A l’exercice propre (les dépenses et les recettes relatives au sens strict à 2014), le déficit s’élève officiellement à 76.501,7 €, un montant assez raisonnable en ces temps de crise… Toutefois, une analyse plus fine des comptes montre que le déficit reste limité grâce à une petite astuce comptable recommandée par la Région…La commune a en effet prévu des recettes forfaitaires supplémentaires à hauteur de 158.630€ correspondant à une sur-évaluation probable des dépenses. Sans cette «ficelle», le déficit à l’exercice propre s’élève à 235.131,7 €, soit un peu plus de 2,5% du budget ordinaire. Ce montant reste bien sûr sous la barre des sacro-saints 3% mais il illustre néanmoins une tendance structurelle inquiétante des finances communales. Tendance d’autant plus inquiétante qu’on atteint ce niveau de déficit en dépit d’une augmentation des taxes de l’ordre de 220.000€ ! Tendance très inquiétante aussi lorsqu’on analyse, au-delà de 2014, les risques financiers liés à la réforme des services Incendie ou encore à la problématique des pensions du personnel communal…
Face à cette situation, nous estimons que la majorité en place ne fait pas suffisamment preuve de créativité, ni de courage. Le cas plus emblématique reste la question de la rémunération des mandataires politiques. Nous l’avons déjà évoquée sur ce site: la majorité aurait pu éviter une part importante de la majoration de 46,75% (soit + 90.618,86€ par rapport à 2012) de la charge salariale des mandataires en renonçant à certains avantages, certes légaux mais non obligatoires. Nous avons aussi mis en évidence d’autres sujets où des économies significatives peuvent sans aucun doute être réalisées (frais de téléphonie, dépenses énergétiques, gestion plus rationnelle du patrimoine immobilier communal, approche supra-communale de certains sujets, etc.). Pour toutes ces raisons, nous n’avons bien sûr pas approuvé le budget ordinaire pour 2014.
Au budget extra-ordinaire (qui recouvre schématiquement les dépenses d’investissements de la commune), nous saluons bien sûr les très nombreux projets d’économies d’énergie introduits dans le cadre des subsides UREBA. Nous avons insisté pour que ces projets ne soient pas tous abandonnés en cas de non-obtention des subsides… Nous avons également réagi par rapport à l’inscription au budget d’un poste de 146.400€ au titre de «Transformation bâtiment Ecole Libre d’Evrehailles». Nous avions déjà évoqué ce dossier dans notre compte-rendu du conseil communal du 12 novembre 2012 et nous y avions exprimé à la fois notre soutien à l’objectif poursuivi (continuer à offrir un enseignement maternel de qualité à Evrehailles) et nos préoccupations quant à la manière dont le dossier avait été monté. Les choses ne se sont malheureusement pas clarifiées… au contraire puisque le Collège n’était visiblement pas en état de préciser si ce poste de 146.400€ devait être considéré comme un subside ou un poste de travaux. Une analyse plus fine de ce dossier montre également que les efforts financiers de la commune et du pouvoir organisateur libre d’Yvoir ne sont pas du tout équilibrés. Cerise sur le gâteau, le conseil a aussi été invité à approuver en extrême urgence un allongement du bail emphytéotique en faveur du PO d’Yvoir, à défaut d’empêcher tout versement de subsides par le fond des constructions scolaires au profit du PO… En dehors des projets UREBA et de dossiers du Plan Communal de Développement Rural d’Yvoir (le cheminement piétons-vélos Mont-CHU et les aménagements de sécurité aux abords de l’école de Dorinne), le projet de budget extra-ordinaire 2014 d’Yvoir est«prudentissime». Au point que des dossiers présentés comme urgents par la majorité n’y apparaissent même pas… nous pensons notamment au projet d’aménagement de la rue de la Brasserie et de la place de Purnode. Nous regrettons aussi qu’un projet structurant (et potentiellement apporteur d’économies et de recettes) comme la création d’une Agence Locale de Développement à Yvoir n’ait toujours pas été inscrit au budget 2014. Pour toutes ces raisons, nous avons également rejeté le budget extraordinaire pour 2014.
Hors budget, un point spécifique de l’ordre du jour concernait les aménagements de sécurité aux abords de l’école de Dorinne. Nous avions soutenu, en CLDR, la proposition du Collège de faire passer en extrême urgence, sur 2013 encore, ce projet en deuxième convention-exécution du PCDR d’Yvoir (voir notre article à ce sujet). Ce point devait néanmoins être formellement approuvé par le Conseil Communal. Nous avons donc eu l’occasion de découvrir le dossier dans sa totalité (ce qui n’avait pas été le cas lors de la discussion en CLDR). Le moins que l’on puisse dire est que le dossier introduit auprès de la Région wallonne (en date du 8 novembre) pose problème. La preuve: le bourgmestre doit dès aujourd’hui introduire une demande à la Région pour amender le texte envoyé en extrême urgence au début du mois de novembre 2013. Un amendement qui est loin d’être un détail puisque il s’agit d’expliquer à la Région wallonne que le projet proposé ne portera plus que sur les deux tiers des travaux initialement annoncés… Pour le coup, nous nous sommes bien sûr abstenus sur un montage que nous considérons comme «bricolé». Espérons que la Région wallonne fasse preuve de compréhension en la matière… (suivi des dossiers PCDR: Catherine Vande Walle-Fossion et Patrick Evrard)
Ce n’est probablement pas la dernière fois que le très «dynamique» échevin en charge du PCDR met ainsi en position difficile le bourgmestre et la majorité en place !
Enfin, notre groupe avait soulevé quelques questions supplémentaires, notamment:
Nous avions remis au Conseil Communal un petit dossier mettant en lumière l’état désastreux dans lequel se trouve le site des Sources de Spontin: portes fracturées, carreaux cassés, locaux probablement squattés, risques pour la santé publique, etc. Nous avons suggéré à la commune d’adopter une attitude très ferme vis-à-vis du propriétaire des lieux qui, visiblement, ne les entretient pas et les laisse se transformer en chancre. Le bourgmestre peut, en la matière, prendre des arrêtés et les faire appliquer, aux frais du propriétaire des lieux. Nous pensons qu’il faut faire bouger les choses de façon à rendre à ce site un avenir qui s’inscrive de façon cohérente dans un plan d’aménagement du village de Spontin, autrefois «perle de la vallée du Bocq». Nous avons toujours défendu l’idée que ce site constitue une véritable opportunité de développement d’une zone d’activités économiques. Pour arriver à cet objectif, il faut bien sûr croire au dossier, mettre autour de la table de nombreux acteurs et jouer véritablement le rôle de pilote… Toutes choses que la majorité en place ne semble pas prête à faire… (suivi du dossier: Marc Dewez et Patrick Evrard)
Nous avons aussi demandé quelques éclaircissements concernant les travaux de sécurisation prévus sur la rue du Pont à Godinne ainsi que sur les travaux de réfection du pont de Rouillon. A ce sujet, nous avons répété notre souhait de voir instaurer une zone «30» à hauteur du site sportif et récréatif de Godinne. Nous avons aussi plaidé pour que la réfection du pont soit l’occasion de la suppression d’un des trottoirs du pont et la création, d’un seul côté du pont, d’un trottoir unique, plus large et véritablement accessible aux PMR. L’échevin en charge de travaux nous a promis d’évoquer le sujet avec les responsables du SPW en charge du chantier du pont. (suivi du dossier: Chantal Eloin-Goetghebuer)
Enfin, nous continuons à suivre une série d’autres dossiers comme les locaux de l’antenne de Durnal de la Maison des Jeunes ou encore des aménagements de sécurité pour les piétons sur la rue Fostrie à Evrehailles (dossier qui sera rentré à la première CCATM de janvier 2014).
Nous souhaitons à toutes nos lectrices et à tous nos lecteurs de très belles fêtes et une excellente année 2014 !
Par un heureux hasard, au moment où les media d’Europe se déchaînent (selon les tristes lois de l’audimat) sur des chevaux roumains perdus dans nos lasagnes, l’émission RTBF « La Clé des Champs » nous rappelait fort opportunément ce samedi 16 février que le bonheur alimentaire est bien souvent dans le pré d’à-côté…
Nous avons déjà évoqué la réussite d’un agriculteur-éleveur local, Luc Lefèvre, qui a réussi le difficile pari de la qualité et du circuit court en matière de viande de porc. Loin des schémas traditionnels de l’engraissement des porcs « à l’industriel », Luc produit une viande de porc de haute qualité, de façon rentable, dans le respect du consommateur et à un prix qui reste maîtrisé pour ce dernier.
Le seul bémol à cette belle histoire est la difficulté pour le consommateur d’Yvoir de trouver cette viande de qualité chez des détaillants locaux. Un chantier pour nos communes qui devraient pourtant encourager ce type de développement agricole ?
Le bruit circulait depuis quelques semaines déjà dans les milieux «bien informés» mais c’est cette fois «dans le journal»: le groupe Mecca-Cola, repreneur proposé par le curateur de la faillite des Sources de Spontin et approuvé par le Tribunal de Commerce de Dinant, n’est pas en mesure de tenir ses engagements. Une mauvaise nouvelle pour l’emploi à Yvoir mais une nouvelle qui n’étonne guère ceux qui ont examiné d’un peu plus près le pédigrée du groupe en question et de son patron…
En son temps, le groupe La Relève avait regretté le manque de pro-activité de la Commune dans ce dossier. Celle-ci aurait en effet pu étudier de façon sérieuse et volontariste la possibilité pour des acteurs publics de faire offre dans le cadre de la procédure lancée au printemps 2011 par le curateur. La Relève avait interpellé le Collège à ce sujet lors du Conseil Communal de mai 2011 tout en suggérant plusieurs pistes de développement possibles pour le site, notamment …..
Et maintenant ?
Il existerait apparemment une solution alternative de reprise du site. A notre estime, cette solution ne créera aucun emploi, ni ici, ni ailleurs…
Par rapport à cette situation , la Relève défend les positions suivantes
De façon générale, notre Commune doit se montrer beaucoup plus pro-active dans le domaine de l’accueil d’activités économiques et artisanales. En mai 2010, dans le cadre des travaux du PCDR, le Collège lui-même avait reconnu que des besoins existaient dans ce domaine. Plusieurs indépendants de l’entité ont dû chercher à l’extérieur d’Yvoir des sites leur permettant de développer leurs activités.
Il conviendrait en tout premier lieu de vérifier si la piste d’une reconversion du site des Sources en Parc pour petites ou très petites entreprises est encore praticable. Contact a-t-il été pris dans ce sens avec le curateur de la faillite ?
Si une telle solution n’est plus possible, il convient de rechercher et de mettre en oeuvre des solutions alternatives. Plusieurs pistes semblent déjà avoir été évoquées avec le Bureau Economique de la Province, il conviendrait maintenant de passer à une phase de réalisation pratique…