Loin de nous l’idée que nous soyons les seuls à détenir la vérité… Par contre, nous sommes convaincus que la démocratie ne vit que si elle est nourrie d’informations, d’analyses fouillées et de débats contradictoires. C’est dans cette optique que notre équipe toute entière -conseillers communaux, conseillers au Centre d’Action Sociale et relais locaux dans nos villages- a élaboré sa 6e feuille d’informations consacrée à quelques grandes thématiques qui concernent la vie de notre commune.
… et si vous collectionnez nos originaux, n’hésitez pas à nous contacter: nous nous ferons un plaisir de vous faire parvenir un exemplaire papier original !
Nous vous en souhaitons en tout cas une agréable lecture !
Le conseil de rentrée à Yvoir ce lundi 19 janvier se caractérisait par un ordre du jour particulièrement peu fourni: le Collège avait inscrit 6 points dont la plupart étaient purement techniques (marchés publics de routine, etc.).
Nous y avons néanmoins relevé quelques points d’attention. Ce fut le cas notamment concernant la conclusion d’un bail emphytéotique avec la Dinantaise portant sur l’ancien presbytère de Dorinne. Nous avons attiré l’attention sur le fait que le projet de création de deux logements publics dans cet immeuble prévoyait la création de jardinets sur des terrains appartenant à la fabrique d’église de Dorinne alors que celle-ci ne semblait pas avoir marqué son accord sur leur mise à disposition de de la société de logements sociaux. Nous avons bien sûr approuvé la conclusion du bail mais en le conditionnant à la conclusion par la Dinantaise d’une convention avec la Fabrique d’église.
Le marché public relatif aux travaux d’entretien des voiries pour l’année 2015 a également été approuvé à l’unanimité. Nous en avons profité pour aborder la question de l’entretien courant des voiries, avaloirs, fossés et autres moyens de collecter les eaux de ruissellement. Les quelques jours de gel de ce mois de janvier ont en effet démontré le danger des écoulements sauvages d’eau sur les routes (verglas). La quasi-totalité de ces situations provient d’un défaut d’entretien régulier des filets d’eau et autres avaloirs. L’imposition d’une taxe sur l’entretien des égouts rend cette situation plus insupportable encore aux yeux de nombreux citoyens. Nous avons donc plaidé pour qu’un plan de travail systématique « entretien des abords de voirie » soit clairement défini au niveau de l’atelier des travaux (identification des sites prioritaires, calendrier et fréquence des entretiens, etc). Nous ne sommes pas sûrs d’avoir été entendus ou compris…
Au vu de l’ordre du jour et de l’actualité locale, nous avions souhaité, de notre côté, inscrire quelques points à l’ordre du jour.
Nous avions rédigé notamment une liste de questions relatives à la mise en place de la nouvelle zone de secours Dinaphi. Nous avons dit et répété au Conseil communal d’Yvoir que nous pensions qu’une réforme des services de secours était nécessaire mais qu’il était indispensable de bien l’organiser au niveau local, dans le respect et l’intérêt de toutes les parties concernées: la population protégée d’abord, les pompiers eux-mêmes et les communes (et leurs finances…) enfin. Jusqu’à présent, nous avons souvent entendu au sein et autour du Conseil communal d’Yvoir des jugements très critiques ou désabusés face à la nouvelle zone.
Aujourd’hui, au vu des compte-rendus de la première séance officielle du Conseil de la zone Dinaphi, nous sommes particulièrement interpellés par le manque d’accompagnement démocratique de la mise en place de la zone Dinaphi. Est-il normal que l’organisation des services de secours dans 22 communes (comptant 37 pompiers professionnels et 434 volontaires) soit pratiquement laissée entre les mains d’un Commandant de zone dont la désignation est -selon nous- à la limite de la régularité et d’un Collège de 4 bourgmestres dont 2 n’ont aucune expérience de direction d’un service incendie ? Poser la question, c’est y répondre.
Nous avons donc proposé un certain nombre de mesures d’accompagnement susceptibles -à notre avis- d’améliorer la mise en place de Dinaphi: élargissement du Collège de zone de manière à mieux représenter toutes les sensibilités des 22 communes, élargissement aux officiers supérieurs de la zone (« l’état-major ») de la commission technique mise en place avec les futurs chefs de poste, meilleur respect des procédures légales en matière d’établissement des budgets de la zone de secours, etc.
A notre grande surprise, Monsieur le Bourgmestre, qui représente Yvoir au sein du nouveau Conseil de Zone, s’est soudainement transformé en défenseur quasiment inconditionnel de la zone Dinaphi, dans tous ses aspects de fonctionnement. C’est une volte-face qui nous a sincèrement surpris. Elle ne nous dérange pas en soi: nous sommes partisans de la réforme et donc d’une mise en place sereine de la zone. Toutefois, nous espérons que ce changement d’attitude n’est pas seulement le signe d’une lassitude: « il est plus confortable de laisser faire les spécialistes qui savent tout de même ce qu’il font »…
Pour notre part, nous continuerons à suivre avec beaucoup d’attention la mise en place de Dinaphi et, en particulier, les mesures concrètes d’organisation de la zone (missions des divers postes de secours, rôles et statuts des pompiers volontaires, efficacité de la gestion des départs au feu, etc.)
Enfin, nous avions profité de ce début d’année pour refaire le point sur une série de sujets que nous avions soumis en 2014 (et parfois même avant…) au Conseil et pour lesquels nous n’avions pas encore constaté de réalisations concrètes. En voici un bref résumé:
la sécurisation de la plaine de jeu de Godinne: rien n’a encore été fait; le Collège promet l’installation d’un panneau d’interdiction d’accès à tout véhicule (« sauf fournisseurs »); aucune sécurisation de la barrière… le service minimum !
mise à disposition de locaux pour les associations de Godinne: on attend toujours le compte-rendu promis par Etienne Defresne de la réunion du 26 novembre entre les représentants des associations et l’échevin; un accord de formel de mise à disposition au profit du Patro de terrains du Collège a cependant été obtenu… il s’avère malheureusement que ce projet « formalisé » est plus restrictif que les accords informels actuellement en vigueur… Pour ce qui concerne les locaux des associations, nous avons suggéré que les conclusions de la réunion du 26 novembre 2014 -où les besoins des associations ont été bien décrits- servent de point de départ pour le groupe de travail qui sera créé au sein de la CLDR en vue de la fiche-projet « maison rurale de Godinne » (réunion prévue ce jeudi 22 janvier).
plusieurs aménagements de sécurité réclamés auprès du SPW ou à Infrabel (passage pour piétons au passage à niveau d’Yvoir, sécurisation du point de vue de la Croix d’al Fau suite aux travaux commandités par Infrabel, …) ne sont toujours pas réalisés. Il a été demandé au Collège de relancer fermement ces divers dossiers
aménagement d’une nouvelle classe pour les 3e/4e à l’école de Durnal: enfin une nonne nouvelle puisque ce dossier va aboutir à une solution correcte dès les congés de Carnaval (grâce notamment à la collaboration du Cercle Albert)
mise en place d’un module « gymnastique » à l’école de Spontin: le marché public va être lancé de façon à être opérationnel à la rentrée de septembre.
aménagement de sécurité (bacs à fleurs) empêchant le stationnement sauvage sur le trottoir à hauteur de l’épicerie de Durnal: rien n’a été fait…
Comme on le voit, il reste du boulot en 2015 !
Quoi qu’il en soit, toute l’équipe de la Relève souhaite une bonne et heureuse année à tou(te)s les habitant(e)s d’Yvoir et toute notre équipe reste à l’écoute de chacune et chacun afin d’améliorer la vie dans notre commune !
C’est un conseil communal à l’ordre du jour particulièrement maigre auquel les conseillers d’Yvoir ont participé ce lundi 15 décembre.
Le Conseil proprement dit avait été précédé de la traditionnelle réunion conjointe du conseil communal et du CPAS consacrée aux économies d’échelle réalisées grâce à la collaboration entre ces deux institutions et à la mise en commun de certains moyens. Au-delà de la présentation convenue de cette thématique, c’est aussi l’occasion d’aborder plus en détails l’une ou l’autre thématique d’actualité. Cette année, Céline Lamand, assistante sociale du CPAS en charge de la réinsertion professionnelle, a brillamment présenté le projet d’ateliers sociaux, lancé il y a un an à Yvoir. Au travers d’ateliers de cuisine (« comment manger sain et pas trop cher? »), d’informatique, de couture ou encore d’apprentissage à la citoyenneté, l’objectif est de permettre à des personnes en décrochage ou peu en contact avec les structures classiques à se ré-intégrer sur le marché du travail ou simplement à retrouver une place dans la société.
Le conseil communal proprement dit ne comprenait qu’un seul (double) point pouvant faire l’objet de débats. Il s’agissait d’une part du rapport d’activités et des comptes 2013 de la Maison des Jeunes d’Yvoir et d’autre part de l’octroi par la commune à cette même ASBL d’un subside de fonctionnement pour l’année 2014. Ces deux points ont donné lieu à des échanges assez nourris entre majorité et opposition. En résumé, notre groupe estime que le « bateau » de la MdJ d’Yvoir n’a été ni piloté, ni même géré.
Il n’est pas normal
que les activités reprises au rapport 2013 s’empilent les unes sur les autres apparemment sans autre ambition que d’occuper, à chaque fois, quelques jeunes. Nous pensons que l’action d’une MdJ doit aussi s’organiser autour d’un certain nombre de grands projets ou de thématiques faisant appel au plus grand nombre possible de jeunes, lançant des ponts avec d’autres opérateurs socio-culturels de la région
que le rapport d’activités soit muet sur des thèmes comme l’indispensable travail de rues des animateurs (aller à la rencontre de certaines « bandes » …) ou encore la question de la couverture des 9 villages de l’entité d’Yvoir
qu’un rapport d’activités pour l’année 2013 soit présenté en décembre 2014 sans faire allusion aux difficultés graves rencontrées dans la gestion du personnel de la MdJ depuis le début de l’année 2014 et à la manière dont ces difficultés ont été résolues
que la MdJ ne soigne pas sa communication: deux sites Web de la MdJ sont aujourd’hui en ligne, en plus d’une page Facebook. Tant la version ancienne que la nouvelle version du site sont d’une pauvreté affligeante: la seule activité programmée sur le nouveau site est le repas de fin d’année ouvert à tous. Les activités de la MdJ ne sont jamais (à une exception près) présentées dans le bulletin communal
que le Conseil d’Administration de la MdJ ait avalisé la reprise à sa charge des deux animateurs précédemment payés par la commune d’Yvoir sans vérifier le niveau de rémunération de ces deux collaborateurs. La conséquence de cette négligence a été le paiement pendant 4 mois d’une rémunération beaucoup trop élevée qu’il faut récupérer auprès des intéressés…
Nous avons aussi fait remarquer au Conseil que l’existence d’une MdJ à Yvoir coûtait beaucoup d’argent public. Si l’on additionne les subsides de fonctionnement de la Fédération, les subsides sous forme de points APE et les subsides communaux complémentaires, on atteint la somme rondelette de plus de 100.000€ par an. Ce n’est pas en soi un problème pour autant que la gestion de l’organe soit rigoureuse et efficace. Nous avons jusqu’à présent nos doutes à ce sujet. Le Collège lui-même reconnaît de nombreux problèmes. Comme Marc Dewez l’a souligné, les sommes en jeu mériteraient qu’on réfléchisse à une politique de la jeunesse cohérente sur Yvoir. Les leviers dans ce domaine pourraient aussi s’exercer via une aide aux clubs sportifs qui s’investissent dans la formation et l’animation des jeunes. Ceci mérite au moins une réflexion et un partage avec tous les acteurs concernés.
A l’actif de cette discussion parfois vive, il faut noter le recrutement d’un nouveau coordinateurs disposant d’une expérience dans ce domaine d’activités. Nous nous en réjouissons et nous espérons que le bateau en bénéficiera dès le début de cette année 2015.
Néanmoins, face à ce manque de visibilité actuel, nous nous sommes abstenus sur le rapport d’activité et les comptes 2013. Nous avons par contre approuvé l’octroi à la MdJ d’une subvention communale en 2014 d’un peu moins de 4000€ destinée à couvrir la part du salaire des animateurs non couvertes par les points APE. Nous serons bien sût très attentifs à la présentation du dossier définitif de subvention pour 2015 qui doit nous être présenté dans les prochaines semaines.
Pour le reste du Conseil communal, nous sommes encore intervenus sur trois autres points:
Aménagement de la place de Purnode(dans le cadre du PCDR)
Suite à la remarque formulée par le groupe La Relève, le Collège a confirmé qu’il entre bien dans ses intentions d’étudier -dans le cadre de la fiche PCDR « Purnode » et avec les repreneurs du café local- la possibilité d’aménager sur la place une terrasse utilisable par le café et répondant au souci de la Région wallonne de privilégier les espaces de convivialité dans les coeurs de village.
Réalisation des cheminements piétons sur la rue Fostrie à Evrehailles
Les deux phases (du magasin Spar jusque au-delà du carrefour avec le chemin de Poilvache et de ce même point jusqu’au restaurant) ont maintenant fait l’objet d’un accord de subsides wallons. C’est une excellente nouvelle pour le quartier et la sécurité de ses usagers « faibles ».
Suite aux questions notre groupe, le Collège
a confirmé son accord de faire réaliser aussi vite que possible, dans le cadre du présent projet, un test (à l’aide de plots) sur le terrain d’aménagement du tronçon « piétons » au carrefour entre Fostrie et le chemin de Poilvache. Ce test permettrait enfin de sécuriser ce passage très dangereux pour les usagers faibles
confirme que le marché public prévoit également le remplacement des filets d’eau sur le côté sud de la rue Fostrie (du restaurant jusqu’au chemin de Poilvache)
examinera avec le bureau d’études la possibilité d’organiser une réunion d’information des habitants au sujet des deux phases de ce projet
Aménagement d’un local d’accueil à la Gayolle
Nous nous réjouissons que ce dossier avance, suite à la désignation en Assemblée Générale des copropriétaires d’un nouveau syndic. Des subsides de la Région et de la Province sont attendus afin d’aménager un local d’accueil qui puisse servir à l’assistante sociale lors de ses rencontres sur place, à l’organisation d’une école des devoirs mais aussi à l’organisation de réunions des résidents.
Questions posées par la Relève
Module de l’école de Dorinne destiné à être déplacé à l’école de Spontin
Le Collège a confirmé que, suite à un examen attentif de l’évolution des besoins à Dorinne, il a été renoncé à procéder au déplacement du module qui reste nécessaire à Dorinne. Le Collège s’est aussi engagé à tout mettre en oeuvre pour trouver d’urgence une solution au manque d’espace de gymnastique à Spontin.
Situation des classes de 3/4 à l’école de Durnal
La classe de 3/4 de l’école communale de Durnal est installée de façon peu confortable à l’étage sous toit. Le Collège a confirmé qu’un dossier est parti à la Fédération Wallonie Bruxelles afin de permettre l’installation provisoire de cette classe dans des locaux extérieurs (salle du Cercle Albert, contigüe à l’école communale). Cette autorisation a été demandé à partir du 1er janvier 2015 jusqu’au 1er septembre 2016, dans l’attente des travaux programmés dans l’école. Le Collège confirme aussi que rendez-vous a été pris avec les responsables du Cercle afin d’obtenir leur accord.
Le conseil communal de ce 24 novembre 2014 à Yvoir a été marqué par l’opposition très nette entre deux conceptions différentes de la gestion communale.
De très nombreux points de gestion courante n’ont pourtant appelé de notre part aucune objection (budgets de fabriques d’église, rapport annuel de gestion de l’asbl « La Victorieuse » à Evrehailles, subsides divers à des clubs ou associations locales, convention de reprise des emprunts relatifs au service incendie par la zone de secours DinaPhi), voire ont été salués comme une bonne nouvelle (lancement de la procédure d’acquisition des terrains destinés à réaliser le cheminement doux entre le CHU et Mont, marché public en vue d’installer un module « salle de gymnastique à l’école de Spontin).
Par contre, plusieurs points ont été à l’origine d’une saine confrontation démocratique au sein de notre Conseil…
Comme chaque année à pareille période, le conseil était amené à se prononcer sur le budget communal pour l’année 2015. A la vision du bourgmestre qui se focalise sur trois chiffres -le boni global du budget ordinaire et les montants des fonds de réserve-, nous opposons une vision plus nuancée. Bien sûr, nous nous réjouissons aussi de la capacité d’Yvoir à présenter un budget en équilibre (boni à l’exercice propre de 72.602,84€) et de disposer d’une poire pour la soif sous la forme de ses fonds de réserve mais nous regrettons que cette performance se fasse au détriment d’une vision à long terme et d’un minimum de créativité et de pro-activité. Concrètement, nous avons regretté la vision statique et non prospective de l’exercice budgétaire: une analyse de l’évolution du personnel dans les années à venir tout comme une analyse de l’évolution de la dette nous semblent indispensables. Ne pas connaître notre capacité d’emprunt ou l’évolution attendue de la charge de la dette n’est pas acceptable. Sur le plan du personnel communal, nous craignons que l’absence de réflexion prospective ne nous empêche de déceler les départements à renforcer, les embauches et les mouvements de personnel à prévoir, etc.
Les moyens dévolus au développement touristique et au soutien aux entreprises connaissent une nouvelle cure d’amaigrissement. On ne perçoit pas non plus la volonté de renforcer ou de mieux supporter le personnel des travaux. De même, des secteurs en développement comme la bibliothèque-ludothèque ne voient pas non plus leurs moyens évoluer en conséquence.
Dans un autre registre, nous avons aussi interrogé le Collège sur la fiabilité des nouveaux chiffres « pompiers ». Désormais, les frais du Service Régional Incendie ne seront plus constitués que de la quote-part communale dans les frais de la nouvelle zone de secours DinaPhi, à l’image de ce qui se passe depuis quelques années déjà pour la police. Le problème est ici que le budget a été établi sur base d’un mode de calcul (favorable à Yvoir) qui n’a pas été approuvé par toutes les communes membres. Il est donc d’ores et déjà certain que le nouveau mode de calcul entraînera une charge plus importante pour Yvoir.
Au niveau du budget extraordinaire (comprenant les dépenses d’investissement), nous avons également relevé plusieurs problèmes ou manques:
nous sommes très préoccupés par l’évolution des coûts du nouvel atelier communal: nous sommes maintenant déjà à un montant de 2.850.000€ alors que la première pierre du bâtiment n’a pas encore été posée. Nous parions un large dépassement des 3.000.000€ au final!
Sachant que les seuls subsides que l’on peut espérer ici s’élèvent à un peu plus de 400.000€, on imagine la charge de ce projet pour les finances communales.
nous estimons que plusieurs postes d’études préliminaires à des projets PCDR n’ont, à tort, pas été budgétisés: l’aménagement des bords de Meuse, et l’aménagement d’une maison de village à Godinne
nous nous réjouissons des travaux prévus pour la toiture de la salle du Maka mais nous regrettons que ces (gros) travaux ne soient pas l’occasion de réaliser un aménagement plus convivial de la salle (gradins et nouvelle cafétéria vers le Bocq)
nous regrettons la disparition de tout budget pour l’étude d’une re-configuration de la maison communale dont les fonctionnalités sont pourtant d’un autre siècle
de même, nous ne comprenons pas qu’aucun budget n’ait été prévu pour la révision du Plan Communal de Mobilité. Cet exercice -entre 15.000 et 20.000€ de charges pour la commune- est indispensable à l’obtention de subsides pour tous travaux futurs dans le cadre de la mobilité (plans trottoirs, etc.)
nous avons proposé de réserver au budget un poste destiné à accompagner les futurs travaux de rénovation du corps de logis de la Vieille Ferme (dont la subvention vient d’être octroyée par le Gouvernement wallon)
nous avons aussi demandé l’inscription de quelques petits postes budgétaires correspondants à des problèmes souvent évoqués au Conseil et sur lesquels le Collège a toujours marqué son accord de principe mais… n’en a pas tiré les conclusions au niveau budgétaire (aménagements de sécurité pour la plaine de jeu de Godinne, aménagements légers de sécurité sur la rue d’Evrehailles, etc.)
Au final et sur base des manquements constatés à nos yeux, nous avons rejeté le budget communal 2015, adopté majorité contre opposition.
A l’issue des discussions budgétaires, le Conseil devait se prononcer sur le rapport de gestion 2013 et sur l’octroi de subsides à la Maison des Jeunes d’Yvoir. Vu la très mauvaise qualité du dossier, nous avons obtenu le report de ces deux points à une séance ultérieure du Conseil. Nous nous réjouissons de ce que le bourgmestre ait enfin reconnu que la gouvernance de cet organe nécessitait une vigoureuse et sérieuse reprise en mains !
Enfin, le dernier point très litigieux concernait la sortie des communes d’Anhée et d’Yvoir du GAL de la Haute Meuse. Nous avons longuement développé les raisons de notre incompréhension et de notre colère face à cette décision commune des Collèges de Anhée et de Yvoir.
Nous reviendrons dans les heures qui viennent sur cette question au travers d’un article publié sur ce même site.
Au total, un conseil bien animé et plutôt long mais où la courtoisie est restée en vigueur de chaque côté de la table !
Large unanimité sur tous les bancs du conseil communal lors de la séance de ce 22 septembre 2014. Il faut bien dire que plusieurs points présentés par la majorité répondaient à des suggestions ou à des souhaits formulés par notre groupe, parfois depuis plusieurs années.
En ouverture de séance, l’architecte Francis Haulot a présenté au Conseil le projet de rénovation partielle et d’extension de l’école de Durnal tel qu’il va être soumis à adjudication dans les prochains jours. Ce projet ne prévoyait à l’origine que la création d’une classe supplémentaire. Suite aux interventions de la Relève (conseil communal d’avril 2012) et pour répondre à la croissance de la population scolaire sur Durnal, le projet a finalement été amendé et porte désormais sur la rénovation d’une classe, la construction de deux classes maternelles et de leurs espaces annexes (repos, lecture,…) ainsi que sur l’amélioration des infrastructures sanitaires et de récréation. Il s’agit d’un projet de qualité intégrant de façon intelligente fonctionnalités pédagogiques et économies d’énergie. Nous avons donc approuvé ce projet tout en souhaitant que les travaux puissent être menés sans trop nuire aux activités pédagogiques qui se poursuivront sur le site. Nous avons aussi demandé que les espaces de jeux et de détente de l’école perdus au profit des nouvelles constructions soient, à l’issue du chantier, remplacés par des surfaces nouvelles équivalentes. (suivi de ce dossier: Chantal Eloin-Goetghebuer)
Le second point à l’ordre du jour portait sur le marché d’achat et d’installation de systèmes de régulation électronique du chauffage dans la plupart des écoles de l’entité. Ce système doit permettre à la fois une gestion plus efficace du chauffage dans divers bâtiments communaux, un suivi centralisé des régulations et des consommations et – au final – des économies d’énergie. De plus, le coût de ce projet est très largement couvert par des subsides UREBA (plus de 70% du coût). Nous avons bien sûr approuvé ce marché. Il en alla de même pour la mise en conformité « Incendie » du bâtiment « Espace 27 » à Godinne. (suivi de ces dossiers: Marc Dewez)
Conformément aux recommandations de la Région wallonne et sur proposition du Collège, le conseil communal a approuvé à l’unanimité un nouveau règlement communal relatif à la salubrité des caravanes et autres abris utilisé à des fins d’habitation au sein des zones dites « d’habitat permanent » (sur Yvoir, il s’agit principalement des parcs résidentiels de la Gayolle (Evrehailles) et Thibault (Godinne)). Ce règlement doit permettre à la commune de prendre toute mesure de police nécessaire en vue de garantir la sécurité des occupants de ces parcs. Ces mesures peuvent aller « de la réalisation de travaux à charge des personnes concernées » jusqu’à « l’évacuation des occupants ». (suivi de ce dossier: Jean-Pol Visée)
Nous nous sommes exceptionnellement abstenus sur la demande d’avis relatif au budget de la fabrique de l’église protestante unie (couvrant de nombreuses communes de la province de Namur). Nous n’avons en effet pas reçu d’explications quant à l’augmentation très importante de ces budgets par rapport à 2014. Nous sommes conscients que l’impact sur les comptes de Yvoir est minime (342€!) mais il s’agit ici d’une question de principe: on ne vote pas ce que l’on ne comprend pas…
L’ordre du jour comprenait également des modifications budgétaires relatives à 2014. Au service ordinaire (dépenses de fonctionnement), les modifications portaient notamment sur une prise en compte plus correcte de la diminution des cotisations patronales sur les rémunérations du personnel « APE » ainsi que sur la prise en compte des interventions définitives des communes protégées en matière Incendie (2007, 2012 et 2013), pour un montant de plus de 300.000€.
Au service extraordinaire, le conseil a été invité à acter les montants définitifs des divers subsides UREBA obtenus par la Commune ainsi que le coût du transfert d’un module scolaire de Dorinne vers Spontin (le module -d’une hauteur sous plafond adaptée- doit permettre à cette école d’enfin bénéficier d’une salle de gymnastique dédicacée).
Compte tenu de la nature des modifications budgétaires tant à l’ordinaire qu’à l’extraordinaire, notre groupe a voté ces diverses modifications. (suivi des matières budgétaires: Chantal Eloin-Goetghebuer & Patrick Evrard)
En fin de séance, ont été abordés les points soumis par notre groupe:
PCDR – Aménagement du centre de Purnode. Nous nous interrogions sur l’état d’avancement de ce projet. Lors de sa dernière réunion plénière du 22 avril 2014, la Commission Locale de Développement Rural (CLDR) d’Yvoir a appris que l’avant-projet en question devait être revu, à la demande de la Région wallonne, de manière assez fondamentale. Il avait été demandé notamment de prévoir plus d’espaces de convivialité, de favoriser la préservation du caractère rural du lieu, de mieux intégrer les éléments de mobilité et de sécurité routière, d’intégrer à la réflexion la promotion du tourisme local. Dès cette réunion, des idées avaient été lancées par les membres présents de la CLDR. Nous souhaitions savoir si des modifications avaient bien été apportées au projet et communiquées à la Région wallonne. Des réponses de Bertrand Custinne, il est apparu que c’était bien le cas. Malheureusement, ces modifications -considérées comme mineures par l’échevin- n’ont pas été présentées à la CLDR (qui n’a plus été convoquée depuis le 22 avril). Une fois de plus, nous avons regretté la manière dont l’échevin en charge considère cet organe: un lieu de passage obligé et formel pour obtenir des subsides mais en aucun cas un lieu de démocratie participative. C’est regrettable mais cela démontre ce que nous savons depuis longtemps. (suivi du dossier: Catherine Vande Walle-Fossion & Patrick Evrard)
Actions Pommes et Poires solidaires. Dans le cadre de la récente crise géopolitique qui touche nombre de producteurs de fruit belges, notre groupe a proposé à la commune d’Yvoir d’exprimer sa solidarité avec ces producteurs en procédant à l’achat de 1000 pommes ou poires à distribuer dans toutes les écoles de l’entité. A partir de cette action ponctuelle et en concertation avec les enseignants, les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes, on peut imaginer de généraliser ce qui se fait déjà aujourd’hui dans certaines écoles de l’entité (un jour « fruit » par semaine, par exemple). Le Collège a promis de retenir et d’explorer avec les enseignants cette idée. (suivi du dossier: Catherine Vande Walle-Fossion)
Yvoir: commune numérique ? Nous avions souhaité connaître l’état d’avancement de quelques projets « commune numérique » inscrits dans le cadre de la Déclaration de Politique générale de la majorité, au début de 2013. Force a été de constater que ni la refonte du site Web de la commune (avec, notamment, un serveur de documents administratifs à destination des habitants), ni le projet de réaliser un portail des Associations (permettant à celles-ci de mieux gérer leurs agendas, la location de leurs salles, etc.) ne semblent avoir avancé d’un iota depuis bientôt deux ans maintenant. (suivi du dossier: Patrick Evrard)
Plaine de jeux de Godinne. Notre groupe est, une nouvelle fois, revenu sur la question de l’accès et le stationnement de véhicules sur la plaine de jeu de Godinne. Après plusieurs mois de réflexions, d’actions à contretemps (placement d’un signal ne correspondant pas à l’arrêté de police pris!), de palabres avec les responsables des infrastructures voisines (tennis, football, Flèche brisée), d’inactions quant à la fermeture physique de la plaine (cadenas, barrières automatiques,…), nous devons bien constater que, sur le terrain, rien n’a changé. Bien sûr, on nous promet maintenant le placement du bon signal C3 (interdiction d’accès à tout véhicule) complété de la mention « sauf fournisseur ». Nous craignons vraiment que cela ne résoudra en rien le problème. Nous avons donc une fois encore proposé de réunir tous les acteurs concernés en vue de mettre en place une solution vraiment contraignante qui puisse sécuriser le site. (suivi de ce dossier: Chantal Eloin-Goetghebuer & Marielle Dewez)
Interdiction de stationnement sur le trottoir de la nouvelle épicerie de Durnal. Le collège avait promis, lors du conseil communal du 19 mai 2014, d’examiner cette question, en concertation avec les personnes concernées (commerçant, propriétaire). On pouvait envisager le placement d’un potelé ou d’un bac à fleurs. Ici encore, rien n’a été fait mais « on va s’en occuper… » (suivi du dossier: Patrick Evrard)
Commémorations du centenaire de 1914-1918. Le week-end des 22-24 août 2014 restera certainement gravé dans la mémoire de tous ceux qui assistèrent aux manifestations organisées à Spontin par les spontinois eux-mêmes dans le cadre des commémorations du début de la Grande Guerre. Compte tenu du caractère exceptionnel de l’événement, de l’engagement des associations locales et des nombreux habitants du village, nous avions proposé au Conseil communal de voter une motion de félicitations et de remerciements à l’attention des organisateurs et de tous les bénévoles qui s’étaient investis dans cette remarquable manifestation. Le Collège n’a pas souhaité appuyer cette proposition « pour ne pas vexer les autres organisateurs d’événements de l’entité (kermesses, marchés artisanaux,..) ». Une opportunité manquée selon nous de saluer un remarquable mouvement citoyen… (suivi du dossier: Patrick Evrard)
Difficile conseil communal de rentrée à Yvoir, ce lundi 25 août…
Point n°1: pour information…
Le ton avait été donné par les informations publiées dans la presse régionale des mercredi 20 et jeudi 21 août 2014. Il y était question, à la une du journal, de l’exclusion de l’échevin Bertrand Custinne (EPY) de la section locale du PS d’Yvoir. Les articles développaient longuement et en détails les accusations de malversation formulées par le bureau de l’Union Socialiste Communale (USC) à l’encontre de Bertrand Custinne, son exclusion votée à l’unanimité par ce même bureau ainsi que la décision de la fédération PS de Dinant-Philippeville de soumettre maintenant la question au comité de vigilance (voir les articles de l’Avenir 20 août – 21 août).
La question aurait pu ne pas être évoquée au Conseil. Mais, comme cela arrive souvent, lorsqu‘on veut se débarrasser d’un problème par la porte, il peut rentrer par la fenêtre… Robert Lottin, conseiller communal, élu sur la liste EPY, fait partie des membres de la section locale du PS ayant mis en cause Bertrand Custinne. De façon conséquente, Robert Lottin a donc communiqué au bourgmestre sa décision de siéger désormais comme indépendant au sein du Conseil communal. Ce point-là devait évidemment être présenté de façon publique au Conseil. Notons aussi au passage que, au CPAS, Chantal Résimont a suivi la même logique.
Notre groupe a dès lors souhaité partager avec le conseil ses réflexions et poser quelques questions aux principaux acteurs de l’événement: Ovide Monin, Bertrand Custinne et Robert Lottin. Ce dernier conseiller étant souffrant et absent, nous n’avons malheureusement pas pu l’interroger sur les motivations de son acte.
Comme l’avait fait la presse avant nous, nous avons donc commencé par rappeler que les accusations graves formulées par les compagnons de route de Bertrand Custinne devaient avant tout faire l’objet des investigations annoncées en interne au PS et, -sans doute-, des investigations de la justice. Nous devons donc sur ce plan attendre la vérité « judiciaire » ou, au moins, celle des sages du PS. Nous n’avons dès lors formulé aucun commentaire par rapport à ce volet de la question.
Par contre, la lettre adressée par le bureau de l’USC à tous les conseillers communaux ne contenait pas que des accusations de malversation. Elle évoquait également les problèmes comportementaux de l’échevin: « Un égocentrique manipulateur et irresponsable (…) sans la moindre empathie ». Ces qualificatifs évoquaient, pour les élus de 2006 de la Relève, le souvenir du bout de chemin parcouru à cette époque avec Bertrand Custinne. A côté des malversations éventuelles, il nous a donc semblé indispensable de revenir assez longuement sur le parcours politique et professionnel de Bertrand Custinne.
L’analyse de ce parcours est instructive. Elle laisse d’abord apparaître un homme extrêmement dynamique, intelligent, volontariste et travailleur. Très jeune, l’homme a ainsi successivement séduit les Jeunes Réformateurs et le MR, notre groupe de la Relève, les socialistes Yvoiriens, la Liste des Bourgmestres… Mais l’examen du passé montre aussi que, à chaque fois, l’histoire d’amour et de séduction se termine toujours dans la douleur: éviction sans gloire d’un cabinet libéral, divorce d’avec la Relève -après seulement quelques mois de vie commune-, absence des listes socialistes aux élections régionales, fédérales et européennes de mai 2014, exclusion du PS local d’Yvoir…
Par notre intervention, nous avons montré que, derrière ces histoires d’amour qui finissent mal, il y a toujours le comportement égocentrique et assoiffé de pouvoirs de l’homme Bertrand Custinne, prêt à tout pour arriver à ses fins. Croire que sa position d’échevin l’aurait assagi est une grave erreur. Depuis octobre 2012, il n’a de cesse, au sein de la majorité, de se mettre en valeur, de se positionner en sauveur de la commune, de manipuler la communication, de (ou tenter de) contrôler une majorité d’organes communaux (commissions)… Nous n’en voulons pour preuve que la manière avec laquelle il « gère » la commission locale de développement rural d’Yvoir, lieu essentiel de pouvoir de par les subsides qui y sont en jeu (voir nos articles à ce sujet). De même, il parvient, par un accord soi-disant « politique », à faire en sorte que l’échevin des Sports (LB) ne préside même pas la commission des Sports…
Nous sommes conscients que notre charge est dure et qu’elle est, de plus, « ad hominem ». Ce n’est pas dans nos habitudes mais nous pensons vraiment que, dans cette affaire, le problème est l’homme et ses méthodes. Nous pouvons bien sûr nous tromper mais il y a tant d’indices convergents. Nous avons mûrement réfléchi cette intervention et nous avons décidé en « âme et conscience » de la faire car nous pensons qu’il est de notre devoir d’élus d’avertir, de mettre en garde le conseil communal mais aussi tous les habitants d’Yvoir. Plus personne demain ne pourra dire qu’il ne savait pas qui est Bertrand Custinne.
En conclusion, nous avons souhaité connaître les mesures que le Bourgmestre comptait prendre en cette matière. Ovide Monin a indiqué que le Collège considérait qu’il s’agissait -à ce stade- d’un problème purement interne à l’USC / EPY et qu’aucune mesure ne serait donc prise. Il a également confirmé qu’il n’avait communiqué aucune information au parquet. Il a cependant indiqué clairement que la situation serait ré-examinée si l’exclusion devait être validée par le PS régional ou fédéral.
Nous avons également interrogé l’échevin Custinne. Nous savions déjà par la presse qu’il réfute toutes les accusations portées à son égard. Nous avons donc souhaité savoir s’il avait porté plainte pour diffamation à l’égard des membres du bureau de l’USC. A notre grand étonnement, il nous a répondu que cela n’avait pas encore été fait mais que cela était prévu dans les semaines à venir. Une réponse étonnante si on sait que l’exclusion a déjà été votée par l’USC il y a bientôt 3 mois.
En conclusion de cette sombre affaire, nous pensons sincèrement que la Liste des Bourgmestres commet une erreur historique en gardant sa confiance en quelqu’un dont le parcours démontre le manque de valeurs morales et de loyauté.
Les autres points à l’ordre du jour de ce 25 août
Une bonne heure a suffi à traiter la vingtaine d’autres points à l’ordre du jour de ce conseil… C’est dire s’ils suscitaient peu la polémique !
Nous nous contenterons donc de résumer et de commenter ici les points les plus importants qui ont tous fait l’objet d’un accord ou d’un avis unanime
Le Conseil a pris connaissance et a rendu un avis positif sur la répartition définitive (décompte) des frais des services Incendie de la Province de Namur pour les années 2007, 2012 et 2013 telle que proposée par le Gouverneur de Province. Il en résulte un décompte positif pour Yvoir de 319.443,33€ à percevoir sur les interventions à charge des communes protégées (les communes ne disposant pas de leur propre service Incendie).
Le Conseil a approuvé la prise en charge (1/3) des coûts de réfection du passage « piétons » sur le pont du chemin de fer à Houx. Suggestion a été faite à la commune d’étudier la possibilité d’installer une « goulotte » le long de l’escalier côté Houx de manière à faciliter l’utilisation de cet escalier par les cyclistes (nombreux à se rendre sur le RAVeL de la Meuse)
La situation de la salle Saint Remacle de Purnode a été brièvement évoquée. La remise aux normes de la salle demande des moyens financiers importants. Le GUAP (« Groupement d’Union et d’Animation de Purnode ») se propose d’aider le comité en charge de la gestion de la salle à trouver des solutions.
Une convention va être passée entre la commune d’Yvoir et l’Union belge de Spéléologie afin de confier à cette dernière la gestion du site de l’ancienne carrière souterraine Saint-Laurent à Bauche. Cette mesure permettra de sécuriser l’accès à ce site dangereux et d’en réserver l’accès aux professionnels.
Le Conseil a notamment décidé de la vente de 28 lots de bois de chauffage réservé aux habitants de l’entité (les parcelles sont situées dans les bois communaux de Durnal).
Le Conseil a approuvé les revalorisations de certains petits barèmes d’agents communaux, telles que proposées dans une circulaire du Ministre Furlan. Les mesures concernent les trois premières classes des échelles E et les deux premières des échelles D. Le coût actuel de ces mesures est estimé à 32.000€ pour la commune.
Le Conseil a pris connaissance de la note de François Belot, président du conseil de la pré-zone de secours DINAPHI, relative à la fixation des dotations à la future zone DINAPHI. Au 1er janvier 2015, les services communaux d’Incendie doivent en effet normalement intégrer cette nouvelle structure (comparable à une zone de police). Celle-ci devra alors supporter les coûts de l’ensemble des services incendie de l’arrondissement de Dinant-Philippeville. Elle sera financée par des subsides fédéraux et des dotations à charge de toutes les communes de l’Arrondissement. La proposition faite par F.Belot consiste à appliquer un critère unique de financement: la dotation de chaque commune sera calculée au prorata de son nombre d’habitants. La dotation ainsi calculée s’élève pour Yvoir a 44€ / an / habitant, soit un montant de +/- 390.000€. La charge actuelle pour Yvoir est de 36,38€ / an / habitant. Le rattrapage se fera en 3 ans de façon à atteindre la dotation uniforme en 2017. Cette mesure représente donc une augmentation des charges pour Yvoir mais elle est logique dans la mesure où elle permet d’atteindre un traitement égal de toutes les communes face à une zone de secours désormais unifiée. Le Conseil s’est réjoui de ce que ce dossier semble enfin progresser. Le groupe de la Relève a néanmoins attiré l’attention sur certains points à clarifier. Ils concernent principalement les modalités financières du transfert (revente) vers la zone des immeubles (l’arsenal) et meubles (charroi, matériel). Nous avons aussi une fois de plus insisté sur la nécessité de stopper le système actuel de gestion des appels d’urgence sur Yvoir et d’intégrer le plus vite possible le COZIS (nouveau centre de gestion des appels d’urgence commun à toute la zone).
Le groupe de la Relève avait aussi demandé l’inscription d’un point relatif au site de la gare de Godinne. Nous avons demandé que la commune prenne l’initiative de réunir tous les acteurs concernés par ce site: SNCB Station (gérant l’infrastructure immobilière), Infrabel (gérant notamment la sécurité des voies et les quais), le service des routes régionales (DGO1), le conseiller en mobilité de la commune. Actuellement, les projets liés à ce site sont gérés de façon morcelée, sans aucune vue d’ensemble. On sait que le projet de logements sociaux dans la gare de Godinne est dans l’impasse (voir la presse régionale). Par ailleurs, le projet de remplacement du passage à niveau « piétons » par un tunnel tient insuffisamment compte des impacts « mobilité » sur le village de Godinne lui-même. De même, il serait utile d’intégrer à la réflexion l’avenir du passage à niveau de la rue Eugène Isaye (maintien ou pas). La commune, sur base d’un mémorandum exprimant sa vision et ses exigences, devrait veiller à orienter les réflexions et travaux des divers acteurs cités ci-avant.
Nous avions aussi, une nouvelle fois, voulu évoquer le cas du site des Sources de Spontin (voir notre dernier article à ce sujet). Nous avons été heureusement surpris de l’ordonnance de police prise par la Commune. Suite à un contrôle de la « police de l’Environnement » (Département de la Police et des Contrôles), le propriétaire du site a été obligé à sécuriser le site « en y empêchant l’accès ». De plus, il est tenu de présenter un plan de remise en état des lieux et de réaliser la mise en conformité des lieux pour le 30 novembre 2014. Il en résulte bien sûr l’arrêt définitif de la pratique de l’airsoft sur le complexe de Spontin. Nous nous en réjouissons mais nous pensons aussi qu’il faut maintenant poursuivre la réflexion et tout mettre en oeuvre pour que le site retrouve sa vocation économique naturelle (hall-relais pour PME, activité industrielle compatible avec l’environnement…)
Ce vendredi 27 juin 2014 à 19H, la société MXP avait invité les habitants de Spontin à venir découvrir les activités qu’elle organisait sur le site des Sources (nous renvoyons vers notre article du 20 mai à ce sujet)… Nul doute que cette invitation n’avait rien de spontané mais était bien le résultat de nos interpellations et des nombreuses protestations d’habitants de Spontin auprès des autorités communales: riverains n’ayant plus accès à leurs bois et terres, pacifiques promeneurs plus ou moins rudement éconduits par de dynamiques managers déguisés en hommes de guerre, anciens spontinois désespérés à la vue de la ruine des Sources de Spontin…
Nous ne pouvons donc que nous réjouir de la pression exercée par le Collège sur MXP pour que cette dernière « bouge »… La communication est en effet un premier pas…
Que retenir de cette (courte) présentation ?
Tout d’abord le public… Bien rares étaient les spontinois(e)s à avoir fait le déplacement… S’il n’y avait eu les membres du Collège et du Conseil ainsi que quelques jeunes, curieux de découvrir en grandeur réelle les « war games », l’assistance eût été bien pauvre. Cela veut-il dire que la situation des Sources n’intéresse pas les habitants du village ? Ce serait aller un peu vite en besogne. Beaucoup ont sans doute estimé sans intérêt de mieux connaître les activités de MXP alors qu’ils en constatent chaque jour les effets négatifs sur l’état du site et sur l’environnement du village.
Sur le fond, le patron de MXP, Christian Petermann, un homme d’affaire(s) hollandais actif dans le business du luxe, a rappelé que le site avait été loué par sa société au propriétaire des lieux, Monsieur André Becker. MXP « sous-loue » ensuite le site à des groupes qui s’y livrent à des exercices de simulation militaire, connus sous le nom de « airsoft ». Outre la mise à disposition des lieux, MXP fournit aussi tout le matériel nécessaire à ses clients. Il peut s’agir de grandes entreprises qui organisent sous cette forme des « incentives » pour le personnel mais aussi des groupes de militaires ou de policiers qui viennent s’y entraîner ou encore des clubs d’airsoft… La plupart des activités se déroulent uniquement le week-end. M. Petermann est convaincu que, à terme, la pratique de l’airsoft aux Sources entraînera des retombées commerciales pour les commerçants de Spontin (Horeca, super-marché…). Enfin, l’organisateur a souligné que l’accord passé entre sa société et le propriétaire visait aussi, grâce à l’occupation des lieux, à limiter les risques de vandalisme sur le site !
Il a encore été précisé que l’accord de la commune avait été donné pour une durée de un an (toute la l’année 2014). En pratique, cet accord s’est matérialisé sous la forme d’un arrêté de police interdisant toute circulation (véhicules et piétons) sur la voirie qui traverse le site des Sources.
En réponse à la présentation, les habitants ont surtout évoqué l’incompatibilité entre d’une part, l’atmosphère créée aux Sources par la pratique de l’airsoft (hommes armés en treillis se livrant à des exercices violents, ruines, scènes de guérillas, etc.) et, d’autre part, les activités touristiques traditionnelles de Spontin (le chemin de fer du Bocq dont les convois longent le site et le tourisme de randonnée). D’autres ont aussi évoqué l’attitude de certains « gardiens » des lieux à l’égard des promeneurs qui souhaitent traverser le site… D’autres encore l’impossibilité de se rendre à leurs biens fonciers… Suite à une question précise au sujet du vandalisme, M. Petermann a bien dû reconnaître que celui-ci n’avait nullement cessé et que sa société en était elle-même victime…Tous enfin ont souligné que la co-habitation serait bien plus aisée si la totalité des activités « guerrières » se déroulait à l’intérieur des bâtiments…
Et maintenant ?
Notre analyse de la situation est simple et directe. Du côté positif des choses:
l’airsoft n’est pas, en soi, une activité dangereuse, ni pour ses pratiquants, ni pour l’environnement de Spontin
les participants sont très généralement des personnes parfaitement respectables qui n’ont rien à voir avec des hooligans ou avec les organisateurs de rave party…
il n’est pas impossible que certains groupes finissent leur journée sur une terrasse spontinoise…
Par contre, on ne peut pas non plus ignorer les éléments suivants:
les activités menées sur le site, au grand jour et dans de grands bruits, ne sont compatibles ni avec la vocation historique du site, ni avec les activités touristiques actuelles de Spontin
il ne faut se faire aucune illusion quant aux retombées économiques locales de ce type d’activités qui sont -par vocation- « centrées » sur elles-mêmes (esprit du « jeu », groupe d’entreprise, etc.). Un bar est d’ailleurs mis à disposition des participants sur le site lui-même comme en témoignent les tarifs affichés dans l’ancienne source de la Duchesse. Jusqu’à présent, aucune des retombées évoquées ne s’est d’ailleurs matérialisée.
il ne faut espérer aucun aménagement durable du site (sécurisation, re-construction, …) du fait de ces activités. Au contraire, c’est précisément l’aspect « ruines et désolations » des lieux qui en fait tout le charme pour MXP et ses clients… Une vraie chance pour la société qui réalise certainement ici une très belle et très rentable opération commerciale (zéro investissement, un loyer de complaisance sans doute, des facilités d’accès depuis la Hollande, des tarifs de location « clients » qui peuvent probablement dépasser le millier d’euros par jour…).
la pratique de l’airsoft sur le site ne constitue en aucune manière une protection contre le vandalisme. Le site est d’ailleurs inoccupé la plupart des jours de la semaine. Cela est reconnu par l’organisateur lui-même qui s’estime encore aujourd’hui victime d’actes de vandalisme
Ni le propriétaire actuel, ni la société MXP n’envisagent la mise à disposition actuelle du site comme un projet à long terme: le propriétaire envisage un autre futur pour les Sources et M.Petermann voit le site comme une nouveau théâtre sympathique mais temporaire pour ses activités. Temporaire car une fois l’effet de nouveauté passé (et le site un peu plus ruiné encore…), MXP passera à une autre friche industrielle dont iM.Petermann est peut-être déjà aujourd’hui en train de négocier les droits…
En conclusion:
La commune d’Yvoir doit impérativement et au plus vite modifier les conditions d’accès au site: les activités d’airsoft doivent se limiter à l’intérieur des bâtiments, l’accès à la voirie publique doit être ré-ouvert à tous et en particulier aux riverains, une sécurisation minimale de l’accès aux bâtiments doit être exigée.
Plus fondamentalement, il faut se mettre autour de la table avec le propriétaire des lieux et l’encourager à mettre sur pied un véritable projet porteur pour ce site emblématique du village de Spontin. L’encourager ne consiste certainement pas à faciliter -comme c’est le cas aujourd’hui- des projets dont on sait qu’ils ne constituent en aucune manière un avenir pour les Sources. Nous ne manquerons pas revenir et de revenir encore sur ce dossier aux conseils communaux de la rentrée…
La rue Clos des Manoyes à Houx, en août 1914. La mémoire du comte de Lévignen a été honorée par le Conseil communal
Longue soirée « financière » pour les conseillers communaux d’Yvoir ce lundi 23 juin 2014… Tout avait commencé à 18H avec la présentation des comptes 2013 du CPAS à laquelle les membres du Conseil communal avaient été invités. Nous ne nous sommes guère arrêtés au résultat budgétaire positif du CPAS, largement artificiel dans la mesure où ce chiffre est totalement fonction des subsides versés par la commune d’Yvoir qui s’élèvent en 2013 à plus de 1.121.000€. Par contre, l’augmentation constante de ces subsides depuis plusieurs années est plus interpellante: ce montant n’était encore « que » de 510.000€ en 2008. Inquiétante aussi la part croissante de ces subsides communaux par rapport à l’ensemble des recettes du CPAS. En d’autres termes, force est de constater que le législateur ajoute chaque année de nouvelles missions au CPAS sans en prévoir le financement aux niveaux régional ou fédéral. C’est donc à la commune de finalement équilibrer les comptes de l’Action Sociale…
Le conseil communal proprement dit s’est ouvert à 19H avec cette fois la présentation des comptes communaux pour 2013. Les comptes du service ordinaire -pour l’exercice 2013 proprement dit- se traduisent cette année par un boni de 111.680,39€ (contre un résultat négatif de plus de 158.000€ en 2012). Ce boni s’explique principalement par la perception d’un montant beaucoup plus élevé d’additionnels au précompte immobilier et à l’impôt des personnes physiques. Ceci est une conséquence des délais variables de rétrocession des additionnels par le Service Public Fédéral des Finances. Enfin, Yvoir bénéficie bien sûr d’un report des boni antérieurs (les « bénéfices » engrangés depuis de nombreuses années) qui lui permet d’afficher un résultat budgétaire en boni de plus de 1.950.000€. Au-delà de ces effets techniques ou liés au passé, la tendance de fond des comptes communaux – à Yvoir comme quasiment partout en Wallonie- est bien inquiétante. On peut la résumer comme suit:
d’un côté, des dépenses qui ne cessent de grimper de manière structurelle et difficilement compressible (les dépenses de personnel, par exemple, augmentent « naturellement » d’au minimum 5% par an; la dotation au CPAS augmente elle aussi de manière régulière, etc.)
de l’autre côté, les recettes ne suivent malheureusement pas la même évolution: la crise économique pèse bien sûr sur le niveau des taxes, les revenus financiers des communes subissent les contre-coups de la crise Dexia et des niveaux de taux très bas, et, enfin, les subsides fédéraux ou régionaux restent dans le meilleur des cas constants…
A ce phénomène de fond, il faut encore ajouter les nombreuses incertitudes pesant sur la mise en place des nouvelles zones de secours (pompiers) et sur le financement des pensions du personnel communal.
Face à cette situation, toute auto-satisfaction devrait être proscrite: en quelques années le boni accumulé des années antérieures sera vite consommé pour couvrir les déficits futurs. Nous plaidons donc avec vigueur pour la mise en place d’un vrai plan stratégique communal qui intègre la dimension budgétaires. De cette manière, nos choix d’investissements pourront enfin se faire dans l’optique d’améliorer véritablement le rapport dépenses / recettes des comptes communaux.
Au final et après avoir reçu une série d’éclaircissements de la part de la Receveuse Régionale, le Conseil communal a approuvé les comptes à l’unanimité.
Rénovation du corps de logis de la Vieille Ferme de Godinne
Nous avons profité de la discussion sur les comptes et sur la reprise au budget 2014 (modification budgétaire) du projet de la Vieille Ferme de Godinne pour évoquer ce dernier point.
Le projet de rénovation de corps de logis de la Vieille Ferme de Godinne (budget travaux de l’ordre de 1.600.000€) illustre bien la problématique des choix d’investissement. La décision d’octroi des subsides pour ce projet (600.000€) semble aujourd’hui bloquée et nous sentons une certaine inertie de la part de la majorité en place face à cette situation. Il est vrai que, le jour où les subsides seront débloqués, la commune devra supporter sur fonds propres un montant très important… Nous admettons volontiers que ce dossier est complexe et lourd à porter pour la commune mais ne rien faire et laisser « pourrir » le bâtiment n’est pas pour nous une option. Il faut, sans tarder, mettre en place une table ronde, réunissant un maximum de compétences et évaluant la situation actuelle. Toutes les options doivent être examinées sans tabou (sauf celle de ne rien faire…): revoir la philosophie d’utilisation du bâtiment par la commune, penser le projet en collaboration et en synergie avec les autres acteurs culturels de la province et la haute Meuse, revoir le programme de rénovation, re-penser le mode de travaux, relancer la procédure de marché, envisager des partenariats publics-privés -notamment pour alléger le financement de l’opération-, etc.
Dans un tel exercice de nombreux acteurs peuvent (et doivent…) être mis autour de la table: commune, gestionnaire du Centre culturel de la Vieille Ferme, Institut du patrimoine wallon, Centre de la Paix-Dieu, Direction du Patrimoine, province, privés, acteurs culturels voisins, etc.
Modifications budgétaire n°2 au budget 2014
Outre la question de la Vieille Ferme, de nombreuses modifications budgétaires ont été proposées à l’accord du conseil. La plupart des cas ne posait pas problème (adaptation suite à des avenants à certains marchés que le conseil avait approuvé à l’unanimité). Deux points retenaient cependant notre attention au service extraordinaire (les investissements):
le report en 2015 du projet « 1ère phase de l’étude pour l’extension de la Maison communale ». Ce projet concerne l’extension de la maison communal dans les bâtiments voisins de l’ancien arsenal des pompiers. Il s’agit, pour nous, d’un exemple typique de projet susceptible d’apporter un « plus » tant pour le personnel communal que pour l’efficacité de fonctionnement de l’administration et pour de potentielles économies d’énergie. Nous défendons l’idée que les études relatives à ce projet important devaient être lancées sans tarder, dès le second semestre 2014
une situation assez floue pour tous les projets UREBA (travaux visant aux économies d’énergie subsidiés par la Région). La Modification budgétaire proposée ne tient pas compte des décisions d’octroi déjà prises par le Gouvernement wallon.
Suite à ces deux remarques et à la question de la Vieille Ferme, notre groupe n’a pas voté la modification budgétaire n°2 à l’extraordinaire.
Par contre, les modifications budgétaires apportées à l’ordinaire étant essentiellement techniques, nous avons voté ces modifications, approuvées par conséquent à l’unanimité. (suivi des dossiers budgétaires: Chantal Eloin-Goetghebuer et Patrick Evrard)
Autres points au menu du Conseil du 23 juin
De nombreux points portant sur des marchés publics ont été approuvés à l’unanimité. Nous pouvons y épingler:
les entretiens de voirie à réaliser en 2014: rue de la Gayolle sur quasiment toute sa longueur, un tronçon de la rue Tachet des Combes, le rond-point des écoles à Mont (à ce sujet, nous avons demandé d’en profiter pour remettre à la norme les ralentisseurs non-conformes de la rue du Centre), rue du Rauysse et rue des Vergers à Yvoir
travaux de réfection de la rue du Calvaire à Mont
aménagements complémentaires (filets d’eau, avaloirs) à l’égouttage des rues Fostrie et Fosse do Blanc à Evrehailles
achat d’un nouveau véhicule pour le service Travaux (suite à un accident)
La proposition de re-baptiser le dernier tronçon de la rue du Clos des Manoyes à Houx en « rue Comte de Lévignen », en souvenir du courageux bourgmestre de Houx en août 1914, a été également plébiscitée.
Par contre, notre groupe a réagi avec vigueur à l’égard d’une proposition de révision des tarifs de l’accueil extra-scolaire de la commune. Ces tarifs concernent les garderies organisées en début et en fin de journée, avant et après le début des cours. Sur base d’une enquête réalisée par les responsables communaux, les tarifs à Yvoir étaient les plus faibles de toute la province. La commune proposait en effet un forfait mensuel de 10€ / enfant tant pour le matin que pour le soir. Une famille de deux enfants utilisant tous les jours de la semaine la garderie du matin et du soir payaient donc 10 X 2 (enfants) X 2 (matin et soir), soit 40€ par mois. La proposition sur la table du conseil visait essentiellement à supprimer le forfait. Compte tenu d’un coût de 1€ par « garderie », la situation de la même famille deviendra donc: (22(matinées par mois) X 2(enfants)) + (16 (après-midi par mois) X 2(enfants)), soit un total 76€, une augmentation de 90% ! Nous ne contestons pas la nécessité de revoir le prix de certaines prestations et de tendre vers une moyenne provinciale mais nous pensons que cela aurait pu se faire par un lissage dans le temps plus raisonnable. Nous avons donc rejeté cette proposition qui a été adoptée majorité contre opposition (suivi du dossier: Marielle Dewez)
Enfin, au registre des points divers d’actualité, notre groupe a réagi sur quelques points importants … mais hélas récurrents !
Deux de nos représentants ont assisté au conseil de la pré-zone Incendie qui s’est déroulé à Dinant le mercredi 18 juin. Ils ont pu constater le flou complet qui continue à entourer la mise en place opérationnelle de la zone de secours de Dinaphi. L’un des seuls éléments opérationnels concrets à s’être mis en place est le COZIS: le centre d’appel de secours unique pour la zone. Le fonctionnement de ce centre d’appel permet une réelle économie de moyens grâce à une connaissance permanente, automatique et instantanée des moyens humains et matériels disponibles. Cette intégration permet elle-même d’affecter les moyens adéquats aux interventions, de façon à la fois rapide et efficace (éviter les doubles « départ feu »). Yvoir, avait décidé à ce stade de ne pas encore participer à ce centre d’appel unique. Nous avons fermement demandé au Collège de revoir cette question car nous pensons sincèrement que la participation au COZIS ne peut qu’être bénéfique aux pompiers et aux citoyens d’Yvoir…
Chantal Eloin-Goetghebuer a attiré l’attention du Collège sur le permis à l’enquête publique relatif à la suppression du passage à niveau « piétons » de la gare de Godinne. Ce projet, positif sans doute sur le plan de la sécurité des navetteurs, va malheureusement accentuer encore la coupure en deux du village de Godinne. Il a donc été demandé de réfléchir à des alternatives qui permettraient d’atténuer cet effet collatéral et de mieux tenir compte de la mobilité des non-navetteurs à Godinne (famille se rendant vers l’école, le centre culturel, le Patro,…)
Jean-Pol Visée a rappelé au Collège son engagement de réunir les responsables des associations de Godinne afin de trouver une solution au manque de locaux adaptés pour les associations.
la question de la sécurité routière rue du Pont à Godinne a aussi été rappelée: engagement de placer des chicanes, position du radar préventif, problématique de la plaine de jeu… (Catherine Vande Walle-Fossion)
Lorsque une majorité en place ne prend pas d’initiative, il ne faut pas s’étonner que la gestion des biens communaux se résume à donner suite -pour faire plaisir- aux demandes d’acquisition de terrain par l’un ou l’autre. Il ne faut pas s’étonner non plus que l’avenir du site des Sources de Spontin passe par sa mise à la disposition d’une société hollandaise de « jeux de guerre » à qui l’on demande d’achever le travail de vandalisme commencé par d’autres…
Tels sont les sentiments que nous retirons de la séance du conseil communal d’Yvoir de ce 19 mai 2014.
Gestion des biens communaux
Les deux premiers points de l’ordre du jour concernaient la vente de terrains communaux. Dans les deux cas, il s’agissait d’opérations proposées au Conseil suite à la demande de voisins désireux d’agrandir leur propriété. Dans les deux cas, il ne s’agissait pas de parcelles anecdotiques: dans le premier cas, on parle du terrain bien connu de la rue du Moulin à Yvoir (7a56 en zone constructible)(voir notamment notre article du 23 avril 2014) et, dans le second, de terrains agricoles sur plus de 2,2 ha… Nous avons donc exprimé notre désaccord sur une politique de gestion des biens communaux « à la carte », « à la demande » et sans vision prospective.
La mise en vente publique du terrain de la rue du Moulin répond bien sûr aux critiques (absence de publicité et de mise en concurrence) formulées par la tutelle dans son arrêté d’annulation de la décision de vente prise par le Conseil communal du 10 février 2014. La question de la « légalité » étant ainsi résolue, il reste la question de l’opportunité (financière, stratégique) de vendre ce terrain maintenant. Nous avons en tout cas demandé (et obtenu) que la commune retire le bien de la vente si le prix minimum de 6.400€ n’était pas atteint en vente publique. Malgré tout, nous nous sommes au final abstenus car nous doutons de l’urgence à mettre en vente ce terrain maintenant.
Le Collège proposait au deuxième point de l’ordre du jour, de prendre une décision de principe quant à la mise en vente publique de deux terrains agricoles situés à la sortie du hameau de Tricointe, en direction de la halte de Yvoir-Carrières. Ces deux terrains (qui en réalité ne constituent qu’une seule parcelle) présentent plusieurs spécificités: très pentus, assez difficiles d’accès, proposés comme partie du site Natura 2000 de la basse vallée du Bocq mais non encore définitivement reconnus comme tel… La proposition de vente ici aussi faisait suite à une demande de voisins visant à développer sur ces terrains un projet de pâturage et de fauchage conformes aux exigences Natura 2000. Nous ne doutons pas de la qualité du projet mais bien de la procédure mise en route par le Collège…
Au vote, nous nous sommes abstenus. Nous avions formulé plusieurs propositions alternatives à la mise en vente publique mais le Collège n’a pas souhaité les prendre en considération.
Il nous semblait en effet prudent de postposer la décision de vente de ces terrains jusqu’à leur affectation (ou pas) en Natura 2000. Nous avions proposé, dans l’attente de cette clarification, de mettre les terrains à disposition des voisins candidats acquéreurs, à titre gratuit et précaire.
Une fois le statut des terrains confirmé (en supposant qu’il soit bien Natura 2000), il n’est pas sûr que la vente publique soit la meilleure solution pour toutes les parties: commune, candidats acquéreurs, environnement… En particulier, la mise en vente publique ne permet absolument pas de garantir que la vente se fasse au profit d’acquéreurs disposant d’un bon projet environnemental pour le lieu. Nous pensons que, plutôt que de mettre en vente publique, la commune pouvait lancer une sorte d’appel à projet pour une mise en location de longue durée. Cette procédure permet de mieux garantir la mise en gestion des terrains entre les mains de personnes ayant véritablement un projet environnemental de qualité.
Enseignement
Le conseil a approuvé à l’unanimité l’acquisition de trois tableaux interactifs pour les écoles de Yvoir, Dorinne et Spontin. Ce type d’outil permet d’utiliser au mieux les nouvelles technologies dans le cadre de l’enseignement primaire. L’équipement concernera dans un premier temps les classes de 5e et de 6e de ces trois écoles communales mais il est prévu d’étendre l’expérience dans les autres écoles à partir de 2015. Nous avons beaucoup insisté sur l’importance de la formation et de l’accompagnement des enseignants dans ce projet.
Subsides aux associations
Ce point revient traditionnellement une fois par an sur la table du conseil communal. Comme chaque année, notre groupe a regretté le manque de clarté dans les règles d’attribution des subsides aux clubs et associations de la commune. Nous nous sommes abstenus en conséquence. Le collège a toutefois pris l’engagement dès 2015 de présenter et de discuter au préalable au sein des commissions ad hoc la politique communale de subsides. C’est ainsi que les subsides aux clubs sportifs seront présentés et discutés en premier lieu au sein de la commission communale des sports. Nous nous sommes aussi étonnés de la disparition de plusieurs petites associations de la liste des bénéficiaires. En l’absence de clarification, le collège a pris l’engagement de ne pas automatiquement refuser les demandes pour 2014 qui seraient rentrées dans les semaines qui viennent.
Points inscrits à la demande de la Relève
Sources de Spontin
Le Collège communal avait pris en décembre 2013, à la demande de la société hollandaise MXP, une ordonnance de police interdisant pendant un an la circulation des véhicules sur la partie de la voirie traversant le site des Sources de Spontin. Cette interdiction était motivée par le fait que la société en question organise sur le site des « exercices et épreuves d’airsoft ».
En pratique, cette interdiction se traduit par la pose de treillis orange aux deux accès du site et l’apposition, à côté de la copie de l’ordonnance de police, d’un panneau « chiens de garde »… Régulièrement, les promeneurs (rappelons que les 6 promenades balisées du Moulin de Spontin passent aux Sources) sont confrontés, outre les panneaux d’accueil évoqués, à de « grands garçons » jouant aux soldats sur le site. Le samedi 4 mai, la « photo » se complétait du bruit des carreaux cassés… une véritable ambiance de guérilla urbaine à Spontin… Tout cela avec l’aval de la commune d’Yvoir.
Pour notre bourgmestre, la présence de cette société sur le site se justifierait par le fait que ses activités y empêcheraient des actes de vandalisme (plus graves encore ?)… A voir l’état des lieux aujourd’hui, cela ne saute pas aux yeux.
Notre position sur ce dossier est claire:
Rien ne prouve que ce type d’activités « touristiques » apporte quoi que ce soit à la commune d’Yvoir (activités Horeca, image, attraction de nouveaux touristes, …)
ce type d’activités à l’intérieur des Sources ne va certainement pas améliorer l’état des bâtiments (ou ce qu’il en reste)
la présence de ce type d’activité ne va en rien empêcher le renouvellement d’activités illicites telles que « rave party » et autres joyeusetés
nous nous interrogeons sur la sécurité des participants aux épreuves d’airsoft. Dans quelle mesure, la responsabilité de la commune ne risque-t-elle pas d’être engagée en cas d’accident grave ?
en conclusion, la commune dispose de suffisamment d’arguments dans ce dossier pour purement et simplement interdire la pratique de l’airsoft sur le site des Sources. Comme nous l’avons déjà souligné, il faut aussi mettre toute la pression possible pour amener le propriétaire actuel du site à trouver un véritable avenir à ce qui est aujourd’hui déjà un chancre industriel dans la vallée du Bocq
Accessibilité PMR des églises des villages d’Yvoir
Ce point a permis de dresser un tableau d’ensemble de la situation. Dans beaucoup d’églises de l’entité, des solutions ont déjà été trouvées (accès par la sacristie, par exemple). Il reste l’un ou l’autre cas plus compliqués, notamment à Durnal. Deux suggestions concrètes ont été formulées et acceptées: d’une part, les fabriques d’église qui souhaitent améliorer l’accessibilité de leur église peuvent en faire la demande à la commune et, d’autre part, une signalétique simple pourrait être mise en place dans les diverses églises pour indiquer la « voie PMR » d’accès. Durnal: stationnement sur le trottoir devant la nouvelle épicerie
Les habitants de Durnal se réjouissent de l’ouverture d’une épicerie de village dans l’ancien café des Pahauts, près de l’école. Toutefois, il a été constaté que le trottoir du magasin était régulièrement utilisé comme stationnement sauvage (voir photo). Il a été suggéré de placer des potelets sur le coin faisant face à l’entrée du magasin, moyennant concertation avec le propriétaire du bâtiment et la commerçante.
Evrehailles: dégâts sur la route Evrehailles-Bauche
Suite à des travaux forestiers, des dégâts ont été constatés dans l’une des épingles de cette route. Contact pris avec le DNF et avec l’entreprise forestière, engagement a été pris par cette dernière de remettre en les choses en état.
Godinne: mise en zone « 30 » de la rue Grande, à proximité de l’Académie de Musique
L’académie de musique de Godinne étant reconnue comme établissement scolaire, il est proposé d’y faire reconnaître une zone 30. la suggestion sera faite au gestionnaire de la voirie, le SPW (voirie régionale).
Le conseil communal s’est « sereinement » clôturé un peu avant 22H.
Ordre du jour peu fourni pour ce conseil communal d’avril: 16 points seulement dont une majorité ne nécessitait que peu de débats (achat de petit matériel pour différents services, comptes de fabrique d’église, points d’ordre administratifs, etc.). Le conseil fut donc bouclé en moins de deux heures.
Le nouvel atelier communal: un nouvel Arsenal ?
L’essentiel des débats porta finalement sur le chantier du nouvel atelier communal et sur ses conséquences sur les finances communales. Rappelons que ce projet a été officiellement lancé en 2009. A l’époque, il était question d’un investissement déjà respectable de 1.900.000€ (frais d’études compris). Lors de la séance de ce 28 avril 2014, il est question d’un montant total estimé de travaux (y compris les frais d’études) de 2.748.211€, soit une augmentation de près de 45% et ce avant que les premiers terrassements ne soient réalisés, pour ne même pas parler de la première pierre… Si tout le monde s’accorde à reconnaître l’absolue nécessité de réaliser au plus vite un atelier digne de ce nom pour le service communal des travaux, on ne peut s’empêcher de faire le rapprochement entre ce projet et celui de l’Arsenal des Pompiers qui s’était traduit par un dépassement de budget de plus de 700.000€.
Dans le cas de l’atelier communal, les augmentations attendues s’expliquent en partie par des fonctionnalités nouvelles qui ont été ajoutées au projet initial (parc à conteneurs privé, silo à sel de déneigement) mais aussi par une sous-estimation du coût des travaux à l’origine du projet. Pour ne prendre qu’un seul exemple, il était évident dès l’origine du projet qu’une voirie d’accès devait être réalisée afin de permettre un accès aisé au site de l’atelier (à la fin du sentier du Buc). Le coût de ce seul poste est estimé aujourd’hui à plus de 150.000€ ! De même, le regroupement sur un même site de l’atelier et du parc à conteneurs aurait également dû être prévue, dès la conception du projet.
Dans ce dossier du nouvel atelier, nous regrettons donc une fois de plus la mauvaise préparation du projet qui conduit à la fois à des révisions à la hausse du budget mais aussi à des retards dans la réalisation du chantier. Nous craignons aussi que, une fois le chantier lancé, d’autres mauvaises surprises ne nous attendent au tournant. L’évacuation des terres et roches provenant du chantier de l’Arsenal et stockées sur le site du futur atelier n’est ici qu’un exemple parmi d’autres de surcoût « inattendu » possible. Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvaise augure, nous craignons une facture finale pour l’atelier de plus de 3.000.000€. En additionnant Arsenal et Atelier, le charreau d’Evrehailles pourra ainsi être re-baptisé « le charreau d’or d’Yvoir »…
La question de l’Atelier se retrouvait en fait dans plusieurs points à l’ordre du jour du conseil: modification budgétaire (hausse des dépenses au budget extraordinaire de plus de 300.000€), avenant au contrat d’architecture et lancement des marchés publics de travaux pour l’ensemble des abords (voiries, dalles à conteneurs, silo, etc.). Malheureusement, le Collège n’avait prévu aucune présentation d’ensemble du dossier. Le conseil fut ainsi amené à se prononcer sur un dossier largement « saucissonné » où manquait toute vision d’ensemble du projet. Compte tenu de l’importance du projet, nous nous attendions à une présentation incluant à la fois l’évolution du contenu du projet (abords, voirie, bâtiments, gestion des terres et roches mises en décharge sur le site), des estimations budgétaires et des modes de financement (subsides, emprunts, fonds propres). Nous avions déjà souligné la nécessité d’une tels présentation pour le conseil en septembre 2013. Une fois de plus, le Collège nous a promis un tel exercice … lors d’une prochaine séance du Conseil ! En attendant Godot…
Nous avons aussi abordé deux questions connexes au chantier du nouvel atelier. Nous avons soutenu la demande de riverains du Jauviat de prévoir un rideau végétal masquant vers le Nord les installations du parc à conteneurs. La réponse du Collège nous semble toujours évasive sur ce plan… Nous avons aussi rappelé l’utilité de prévoir une liaison piétonne, en bordure de la limite Est du terrain communal, entre le cul-de-sac de la rue Fostrie et le clos du Chenois (fin du sentier du Buc). Celle-ci a été promise par le Collège.
Face aux points d’interrogation évoqués et à l’absence de vision d’ensemble prospective du projet de l’Atelier, notre groupe s’est abstenu tant sur les points relatifs au marché d’architecture (avenant) et de travaux que sur les modifications budgétaires à l’extraordinaire. Sur ce denier point nous avons aussi regretté le manque de clarté quant à l’évolution des finances communales: nous n’avons toujours pas très bien compris le financement par fonds propres (et donc via une nouvelle diminution du Fonds de réserve Extraordinaire) des travaux de voirie alors que, à l’origine du budget 2014, ce poste était partiellement financé par emprunt.
Un peu de tout…
D’autres points à l’ordre du jour ont donné lieu à certains échanges et clarifications qui se sont traduits généralement par des votes à l’unanimité.
Ce fut le cas pour la signature du bail emphytéotique relatif à l’ancienne école de Godinne au profit du CPAS. Ce bail doit permettre au CPAS de porter le projet de création d’une maison communale d’accueil de l’enfance (crèche). Nous avons cependant une nouvelle fois exigé que la réalisation de ce (bon) projet ne pouvait pas se faire en ignorant les associations de Godinne qui sont toujours à la recherche de locaux d’accueil. Engagement a été pris par le Collège de réunir les parties intéressées et de trouver une solution pérenne à ce problème.
Nous avons aussi discuté plus en détail la convention de partenariat entre la commune d’Yvoir et la Région wallonne en matière de Plan « Habitat Permanent » (« Plan HP »). Rappelons que le plan HP vise à accompagner la problématique de l’habitat permanent dans des zones de loisir (personnes domiciliées dans des caravanes ou chalets de vacances). En particulier, nous avons insisté pour que la commune prenne rapidement position par rapport à l’avenir tant du parc Thibaut (Godinne – où plus aucun habitat permanent ne devrait être admis) que de la Gayolle où la commune devra éventuellement opter pour une reconversion partielle en zone d’habitat.
Les points soulevés par la Relève
Enfin, dans les points que notre groupe avait relevés, nous sommes revenus sur la l’annulation de la vente du terrain de la rue du Moulin. Suite aux questions que nous avions posées à la tutelle, celle-ci a annulé la décision du conseil communal du mois de mars. Une fois de plus (après le très lourd précédent de la vente de la Ferme de Tricointe), la commune n’a pas respecté les règles de base en matière de publicité (mise en concurrence) lors d’une vente d’un bien communal. Espérons que la leçon aura cette fois porté… Au-delà de ce problème de forme, nous avions surtout voulu revenir sur la problématique du logement public à Yvoir. Le cas de la rue du Moulin ne serait pas allé à la tutelle si le projet de 8 logements publics pour personnes âgées/handicapées y avait été réalisé. Nous avons voulu relever le fait que, entre la volonté affichée (et sincère -nous l’espérons-) de créer du logement public et les réalisations, il y avait souvent plus qu’un marge. Nous avons ainsi relevé plusieurs projets importants qui ont connu ou qui connaissent une évolution peu encourageante:
la construction de maisons locatives à la rue des Vergers a fait face à une levée de boucliers des riverains imposant une révision du projet. Nul ne sait aujourd’hui comment ce projet évoluera…
le projet de la rue du Moulin (8 logements) a dû être abandonné pour des raisons similaires et ce à un stade avancé de conception
le projet de la Gare de Godinne semble très compromis, vu la « gourmandise » financière de la SNCB, propriétaire des lieux…
le projet de 10 logements à la rue du Rauysse devra être sérieusement revu suite à la vente inattendue à un privé d’une maison qui devait faire partie du projet…
Une partie de ces difficultés est liée à un manque de volonté de la commune de défendre (avec doigté et intelligence) sur le terrain des projets de logements publics. Il est évidemment toujours plus facile de battre retraite devant la mauvaise humeur de quelques uns plutôt que d’écouter, de dialoguer et de faire oeuvre pédagogique…
Dans un tout autre registre, nous avions aussi demandé à Monsieur Monin de faire le point devant le conseil quant à la mise en place de la zone de secours de Dinaphi et, en particulier, d’expliquer les raisons pour lesquelles la commune d’Yvoir ne participait pas à la centrale d’appel d’urgence qui s’est mise en place au niveau de Dinant. Force fut de constater que les explications du Maïeur n’étaient pas ici d’une très grande clarté. Nous n’en savons donc toujours pas beaucoup plus. Notre grande crainte dans ce dossier est que notre service Incendie ne se retrouve totalement marginalisé au sein de la future zone…
En résumé, nous sommes sortis de ce conseil du 28 avril, avec une impression désagréable de grand flou sur nombre de dossiers importants comme l’Atelier, l’évolution des finances communales, la réforme des services incendie ou encore la problématique du logement public à Yvoir…
Nous avons évoqué récemment sur ce blog la vente d’un terrain communal, sis rue du Moulin à Yvoir (voir nos articles du 25 février 2014 et du 12 février 2014). Nous nous interrogions sur la légalité de cette vente et nous avions interpellé dans ce sens la tutelle de la Région wallonne. Nous venons, tout comme la commune, de recevoir la décision de la Région. Celle-ci a décidé d’annuler purement et simplement la décision du conseil communal de vendre le terrain dans les conditions évoquées. Nous constatons que la plupart des points d’interrogation que nous avions soulevés posent effectivement problème aux yeux de la tutelle régionale: absence de publicité suffisante, non-respect des règles de marché public en matière de désignation d’un géomètre-expert, absence d’intérêt pour la commune de réaliser cette vente, etc. Ce manque de respect des règles est d’autant plus surprenant et regrettable que la commune s’était déjà trouvée en défaut -pour les mêmes motifs- dans un dossier autrement plus important: celui de la vente de la ferme de Tricointe.
Notre groupe ne tire aucune satisfaction de cette situation dans la mesure où la véritable erreur de cette saga ne peut plus être réparée aujourd’hui (ou très difficilement). C’est en effet l’abandon du projet de 6 logements publics pour personnes âgées et/ou handicapées à faibles revenus qui a, en fait , conduit la commune à vouloir se « débarrasser » de ce terrain. C’est cette décision d’abandon que notre groupe regrette en tout premier lieu. Le projet n’était sans doute pas parfait, ni facile à vendre mais la politique consiste aussi à défendre et à mener à terme de bons projets collectifs venant parfois en conflit avec les intérêts privés et à courte vue de quelques uns.
Avec une trentaine de points inscrits à l’ordre du jour, ce deuxième conseil de l’année 2014 s’annonçait chargé. Il fut pourtant relativement rapidement mené. Il faut bien dire que de nombreux points concernaient des matières administratives, des marchés publics de relativement faible importance ou des avenants techniques à l’un ou l’autre marchés publics déjà décidés. Notre groupe a, sans exception, voté ces points. Nous nous sommes réjouis en particulier de la décision de réaliser un curage et une endoscopie (examen interne par caméra) du collecteur d’égouts de la rue d’Evrehailles (charreau) à Yvoir. Le prochain raccordement des eaux usées d’Evrehailles et, à terme, du lotissement du Chenois, imposent en effet de disposer d’un collecteur en bon état pour la conduction des eaux usées vers la station d’épuration de Godinne.
Quelques points suscitèrent pourtant des échanges animés.
Le rapport annuel de la CLDR
Le Conseil communal avait à se prononcer sur le rapport de la Commission Locale de Développement Rural (CLDR) pour l’année 2013. Nous avons demandé à profiter de cette opportunité pour dresser notre bilan après un an de fonctionnement de la « nouvelle » CLDR d’Yvoir (rappelons en effet que la composition de celle-ci a été considérablement modifiée suite aux élections de 2012). A l’actif du nouveau mode de fonctionnement, nous avons souligné le dynamisme et la volonté d’avancer du président de la CLDR, Bertrand Custinne. Pour preuve, les premiers projets (liaison CHU-Mont et sécurité des abords de l’école de Dorinne) se mettent bien en place. Par contre, nous avons aussi voulu souligner une dérive certaine de la commission qui, sous la houlette de son président, devient avant tout un outil de réalisation de la politique de la majorité en place, au détriment parfois des priorités définies par la CLDR (et approuvées par le conseil communal et la région wallonne) en 2011-2012. Cette dérive -portée par le dynamisme autoritaire et pas toujours respectueux du travail antérieur de la commission de son président actuel- a créé en son sein un véritable malaise. Nous avons notamment porté à la connaissance du Conseil le contenu de la récente lettre de démission d’un membre éminent et non politique de la CLDR qui mettait en cause sa « politisation excessive » et sa transformation en « chambre de passage obligé, indispensable à l’ouverture des cordons de la bourse wallonne ». Nous avons demandé au Conseil et au Collège en particulier d’être attentifs à cet aspect des choses. A défaut, nous sommes en effet convaincus que d’autres défections de membres de qualité suivront…
Une crèche à Yvoir
Lors de la dernière réunion de la CLDR nous avions appris que le Collège se préparait à introduire en grande urgence un projet de création d’une crèche sur l’entité d’Yvoir dans le cadre de la phase 1 du Plan Cigogne 3. Lors de ce Conseil Communal, il est apparu que le site retenu serait l’ancienne école maternelle de Godinne (rue du Prieuré). Exit donc le projet de « Maison de l’Enfance » dans l’ancienne gendarmerie d’Yvoir… Ce changement de cap se justifie par les retards à l’acquisition du bâtiment de la rue du Maka et par le fait que, pour bénéficier des premiers subsides du Plan Cigogne 3, la structure d’accueil des tout-petits doit être opérationnelle au 31 décembre 2014 ! Une date-butoir qu’il devenait impossible de respecter dans le cadre de l’ancienne gendarmerie. De notre côté, nous nous réjouissons de l’abandon du site de la rue du Maka. Nous avions en effet, en son temps (voir le compte-rendu du conseil de juin 2013), exprimé nos réserves quant à l’installation d’un crèche à cet endroit. Au contraire, la situation de l’ancienne école maternelle de Godinne est idéale à ce point de vue. L’état du bâtiment est également bien meilleur et devrait permettre de disposer à moindres coûts d’une structure d’accueil dans les délais très courts imposés. Nous nous interrogeons néanmoins sur la faisabilité de ce projet: certaines pièces essentielles du dossier n’étaient pas disponibles le 24 mars alors que le dossier doit être rentré pour ce 28 mars au plus tard, certains travaux devront être réalisés par entreprise avec ce que cela entraîne en terme de marchés publics, etc. Nous espérons sincèrement nous tromper mais nous suivrons bien évidemment avec beaucoup d’attention ce dossier (en grande partie géré par le CPAS).
Si le choix de l’école maternelle de Godinne est positif pour la future nouvelle crèche de l’entité d’Yvoir, il n’en va pas de même pour le monde associatif de Godinne… Notre groupe a en effet rappelé que, depuis plusieurs années, le bâtiment en question avait été « promis » aux Associations de Godinne par l’ancienne majorité. Les nombreuses et dynamiques associations du village ne disposent en effet pas de locaux corrects et ce, malgré le grand nombre de bâtiments publics dans le village. De même, il avait aussi été question de mettre ces locaux à dispositions du Patro de Godinne, un peu à l’étroit dans les bâtiments voisins… Tout ceci s’évanouit bien sûr avec l’option « Crèche »… Nous avons donc demandé (et apparemment obtenu…) que cette question soit examinée par le Collège et qu’une solution durable d’hébergement correct puisse être trouvée, en accord avec les associations de Godinne.
Plusieurs points introduits par la Relève
Nous avions souhaité revenir sur la vente du terrain communal, sis rue du Moulin à Yvoir. Nous avons en effet introduit une demande d’avis auprès de la tutelle concernant cette décision du Conseil communal du 10 février. Nous nous en sommes expliqué mais nous avions aussi proposé au Conseil, dans l’attente de cet avis, d’annuler la décision du vente. Nous sommes en effet convaincus que, sur de multiples points, cette décision ne se fait pas dans l’intérêt à terme de la commune (prix beaucoup trop bas, diminution de la réserve foncière, risque de contestation de la vente, etc.). Nous avions été particulièrement choqués par le fait que ce terrain communal était destiné à accueillir 8 logements publics pour personnes à mobilité réduite et que cette particularité du projet n’avait pas été mise en évidence dans le cadre du traitement de la demande de permis de bâtir. La majorité a préféré attendre l’avis de la Région wallonne suite à notre demande. Le bourgmestre a précisé qu’il n’avait aucun problème à ce que la Région annule la vente…
nous avions aussi introduit une motion demandant un moratoire à l’expulsion des demandeurs d’asile afghans sur notre territoire. Cette motion a déjà été approuvée par plusieurs autres communes belges. la majorité a préféré attendre ici aussi… les résultats des élections de mai 2014…
nous avions aussi introduit un point demandant la convocation d’urgence d’une réunion concernant la sécurité de la plaine de jeux et des installations sportives de Godinne. Malgré la barrière à cadenas censée empêcher le passage abusif de véhicules à l’intérieur du complexe, la présence de voitures sur la plaine de jeux reste très fréquente. Nous avons donc proposé de réunir tous les partenaires du complexe et des représentants de la commune afin de régler définitivement ce problème. Le bourgmestre nous a informé qu’un rapport de police avait été demandé à ce sujet et que, dès que celui-ci sera disponible, une réunion sera effectivement convoquée.
nous avions encore suggéré de conditionner l’octroi d’un permis d’urbanisme à Mont à la ré-ouverture au public de la voirie carrossable entre la rue des Fraichaux et la ferme Servotte (tronçon de l’ancien sentier n°42 de Godinne-Mont). Cette modification permettrait, à terme et si nécessaire, de disposer d’un accès supplémentaire au futur lotissement des Féchères. L’échevin de l’urbanisme s’est engagé à examiner mais sans grande conviction…
Enfin, nous avions souhaité connaître la position qui sera défendue par le Collège lors d’une prochaine réunion avec la commission du Patrimoine relative où sera examiné la demande de lotissement (36 logements) d’un terrain situé à Houx, en bordure de Meuse, en amont des vignes de Bon Baron. Même si le Collège affirme avoir de nombreuses questions et réserves au sujet de ce dossier, il ne souhaite pas prendre position à ce stade de la procédure.
Malgré le nombre de points traités, le conseil s’est terminé vers 22H00, huis-clos inclus…
La vie politique à Yvoir ne se limite pas aux séances des conseils communaux… même pour l’opposition ! En voici pour preuve trois dossiers sur lesquels nous travaillons.
Nous avions évoqué dans notre dernier article la vente d’un terrain communal, sis rue du Moulin à Yvoir. Cette vente a été décidée majorité contre opposition lors du dernier conseil communal du 10 février 2014. Nous avons pris le temps de ré-examiner plus attentivement le contexte de cette vente. Nous avons été particulièrement choqués par le fait que le projet de la Dinantaise sur ce terrain prévoyait la construction de 8 logements pour personnes âgées et/ou handicapées. Quand on sait la difficulté que l’on a, dans le logement public, à trouver des logements adaptés pour ce type de public, on ne comprend pas ce qui a poussé le Collège à torpiller ce projet et à, aujourd’hui, se débarrasser du terrain pour une bouchée de pain. Nous avons donc attiré l’attention de la tutelle (Région wallonne) sur cette opération dont nous pensons qu’elle n’est pas réalisée dans l’intérêt de la commune. Nous ré-interpellerons encore le conseil à ce sujet lors du conseil de mars.
Nous nous réjouissons de l’initiative prise par le Collège d’organiser une table ronde sur le thème de la gestion du charroi des poids lourds, en particulier dans les traversées de Purnode et de Spontin (voir article de l’Avenir du 22 février 2014). Des limitations plus stricte de vitesse sont sans doute souhaitables à certains endroits. Dans le cas de Spontin cependant, la seule solution durable consiste dans l’établissement d’un contournement routier du centre du village. Le projet existe et fait partie de l’ensemble des projets du Plan Communal de Développement Rural (PCDR) d’Yvoir. Compte tenu des budgets qui sont en jeux ici (plusieurs millions d’euros), il est évident qu’il faudra chercher d’autres sources de subventionnement que le seul « Développement Durable ». Nous avons proposé au Collège d’étudier la possibilité d’introduire, avec l’aide du BEP, un dossier dans le cadre de la future programmation de subsides européens (fonds structurels, etc.). Plusieurs communes ont déjà initié ce type d’exercice. Si on ne veut pas rater le train de la programmation 2014-2020, c’est maintenant qu’il faut agir.
A l’issue du dernier conseil communal, nous étions inquiets quant au futur du premier projet du PCDR d’Yvoir. Rappelons que ce projet vise à réaliser une liaison douce sécurisée entre le village de Mont (église-école) et le CHU de Mont-Godinne. Nous savions que ce projet, fortement soutenu par l’ancienne CLDR et voté à l’unanimité (moins une voix) par l’ancien Conseil communal, n’était que moyennement apprécié par la majorité en place actuellement. L’annonce par le Collège, lors du conseil du 10 février, d’une explosion des budgets du projet nous avait fait craindre son abandon pur et simple. Très heureusement, il n’en est rien et nous nous en réjouissons. Ce mardi 25 février, une réunion d’informations était organisée à l’intention des habitants de Mont. Ceux-ci ont donc pu prendre connaissance du recadrage du projet qui, en fait, correspond plutôt aux attentes de la majorité des utilisateurs potentiels. En effet, l’explosion des budgets annoncées s’expliquait par le choix initial de réaliser une piste cyclo-pédestre de 2,60 mètres de large entre le CHU et l’entrée du village. Le projet adapté et recadré ne retient plus qu’un site propre pour piétons seulement sur ce même tronçon. Cette option permet de limiter la largeur du site propre à 1,5m. Il en résulte de solides économies qui permettront de garder le budget global sous contrôle. Beaucoup d’utilisateurs estimaient la solution cyclo-pédestre peu réaliste: une majorité de cycliste continueraient en effet probablement à utiliser la route… Lors de cette réunion, une série de remarques intéressantes ont été formulées par la nombreuse assistance. On a notamment relevé: la sécurité des passages pour piétons (éclairage, positionnement), le choix des matériaux de trottoirs dans le village (privilégier la continuité avec les trottoirs du haut de la rue du Centre), la problématique des rétrécissements de chaussée, la sécurité du carrefour de la rue du Centre et du Tienne de Mont, etc. De notre côté, nous ne manquerons pas de continuer à suivre ce dossier lors de la prochaine réunion de la CLDR du 11 mars 2014.
Le terrain à bâtir se fait rare dans le centre d’Yvoir et pourtant…
En ouverture de séance,nous avons demandé que le point « Majoration de traitement du Bourgmestre » soit discuté en séance publique, la majorité a refusé. Ce sera à huis clos.
Les enfants et les jeunes: un risque de nuisance ou une opportunité pour une commune
Un nouveau règlement relatif aux camps de vacances a été élaboré. Même si nous considérons que des règlementations s’imposent pour protéger tant les jeunes d’endroits de camp peu adéquats, que la commune de désagréments qui dépassent le plaisir de vivre cette ouverture à d’autres jeunes, nous pensons que l’accueil de ces enfants dans notre commune et de tous ces jeunes bénévoles qui les entourent restent la première priorité. Nous ne devrions pas non plus décourager ceux qui proposent un endroit de camp par trop de charges administratives qui empoisonnent déjà suffisamment l’esprit d’entreprendre dans notre Région.
Tout est question d’état d’esprit.
Nous avons voté favorablement après avoir demandé et obtenu une modification concernant la phrase «interdire modérément l’alcool» en proposant par exemple « Veiller à ce que à tous moments 2 adultes au moins (dont un avec permis chauffeur) ne consomment pas d’alcool et que plus généralement, la consommation d’alcool ne conduise pas à des troubles dans et alentours du camp ».
Yvoir une commune ouverte au futur ou qui se racrapote
La commune devait rendre son avis au gouvernement wallon sur leur projet de SDER (Schéma de développement de l’Espace Régional). Il s’agissait là d’une opportunité de partager notre vision du futur pour Yvoir et la Wallonie tant à la CCATM qu’au conseil communal, ce qui fut fait.
Les objectifs du gouvernement wallon étaient de réfléchir à sa conception de développement territorial pour par exemple diminuer les coûts pour les pouvoirs publics en « réseaux de mobilité, réseaux d’électricités, réseaux d’égouttage et distribution d’eau etc » par une densification de l’habitat en espérant ainsi recréer les conditions d’un développement économique et social comme des commerces, des bus pour tous…
Sur base du texte envoyé le matin même par l’échevin en charge de l’urbanisme, nous avons proposé d’y incorporer la manière dont notre commune, Yvoir, souhaitait s’inscrire dans ce projet:
Par exemple nous voudrions que Namur-Gembloux-Ciney-Dinant soit considéré comme une aire métropolitaine à l’instar de « Mons-la Louvière-Charleroi et Liège-Aachen-Maastricht Hasselt ».
Nous serions alors repris dans cette aire métropolitaine.
Autre exemple nous avons sur Yvoir une forte densité de population (151.5 hab/km² la plus élevée de l’arrondissement (Dinant 132 ; Assesse 80 ; Anhée 103 ; Ciney 101) pour une moyenne en Wallonie de 193.5 hab/km²
Dans cette perspective nous devrions demander que toute la commune soit considérée comme territoire central.
Sur base de ces échanges, nous avons proposé à la majorité de rendre un avis nuancé avec des propositions pour notre commune dans le cadre de ce projet plutôt que de voter «non» sans donner notre vision des choses. La majorité a accepté d’incorporer nos idées jugées intéressantes mais n’a pas voulu proposer un vote nuancé. (Nous avons pourtant eu l’impression que le Bourgmestre et l’échevin en charge de ce sujet avait apprécié la réflexion et pouvaient envisager un vote nuancé mais l’échevin socialiste nous a dit qu’il n’avait pas pu suivre puisque nous n’avions pas remis d’écrit et qu’il fallait voter non.) La majorité a donc rejeté en bloc le projet de SDER. Nous ne pouvions pas nous associer à une telle démarche et nous avons donc refusé l’avis du Collège.
Clientélisme ou juste cause ?
La majorité a voté la vente de gré à gré d’un terrain à bâtir à 8,5 € du M² à des riverains. Ce terrain se situe à front de rue à 2’ à pied du centre d’Yvoir, assez pentu comme dans d’autres parties de la commune. Le prix actuel d’un terrain à bâtir à Yvoir est de 60 à 70 € le M². Ce terrain avait été convoité par la Dinantaise pour y construire une habitation sociale mais les riverains s’y étaient opposés.
Lorsqu’une commune décide de mettre en vente un patrimoine communal, la loi impose, en cas de vente de gré à gré, la publicité dans différents journaux. Cette vente rapporte à la commune 6348 €. Quel est l’intérêt de la commune de vendre ce terrain à ce prix-là ? Si la commune avait trouvé un acquéreur entre 35 et 50€ le M² elle pouvait espérer une rentrée bienvenue pour les finances communales entre 25000 à 37500€. Fallait-il brader un bien communal ? Peut-on ne pas respecter la loi sur la publicité des ventes? Doit-on parler ici de clientélisme ? N’y aurait-il pas un jeune ménage intéressé par la construction d’une habitation à Yvoir-centre ?
Ces riverains devront payer une taxe annuelle sur les terrains non bâtis, ont-ils été informés ? ou s’agira-t-il d’un nouveau manque à gagner pour la commune ?
« Des maisons de village »
A Durnal ASBL privée, dynamisée par des bénévoles: une opportunité à saisir.
La commune a décidé d’octroyer un subside et un prêt à cette ASBL pour la mise en conformité de la salle. Nous avons soutenu cette démarche.
Mais nous avons proposé que la commune octroie un subside pour l’ensemble des montants demandés en échange d’une réflexion de fond sur le partage de l’occupation de cette salle notamment pour l’école de Durnal bien à l’étroit, pour les jeunes qui pourraient y trouver un lieu à investir eux-mêmes, les aînés qui sont très dynamiques à Durnal etc
D’après nos informations cette ASBL serait intéressée par une telle réflexion.
A Spontin aussi nous aurions proposé la prise en compte de tous les frais engendrés par une réparation de cheminée d’autant que là aussi les diverses associations de Spontin se proposent de nous concocter différentes animations pour la commémoration 14-18.
Cette réflexion structurelle sur les salles communales, leur entretien, le soutien aux bénévoles doit faire partie de nos priorités.
L’esthétique et les trottoirs…une priorité de nos futures places et rues.
L’égouttage de Purnode et de la rue du Maka sont proposés comme investissement à venir. Nous serons attentifs au développement esthétique de la reconstruction de ces rues: comment garder le cachet de nos villages ? quels pavés ? quels trottoirs ? comment définir à Purnode une place de village digne de nom.
Le Plan Communal de Développement Rural (PCDR): une catastrophe annoncée
L’aménagement d’une liaison cyclo-pédestre Mont/la Clinique est reporté: trop cher. L’échevin socialiste a répété qu’il avait en son temps voté contre ces projets du PCDR et qu’il savait que ce serait trop cher…ou comment donner forme à ses souhaits !
Les aménagements de sécurité à Dorinne près de l’école: après avoir renoncé à un subside de la Région Wallonne pour les trottoirs de 140.000€ (perdu !), après avoir dépensé inutilement des frais d’études à ce sujet pour plus de 15.000€, la commune doit dépenser un complément en frais d’études pour la réalisation de cette partie de trottoirs qui n’avait pas été prévue: 7.730€. La réalisation des travaux sera heureusement couverte en grande partie opar un nouveau subside de 128.400€octroyé par la Région Wallonne sur notre quota du PCDR.
Houx: des embellissements prévus
Filets d’eau, trottoirs et bordures des travaux réalisés de façon concomitante par la commune et le Service public de Wallonie: une bonne idée gérée par l’échevin des travaux et applaudie par notre groupe. Une modification de taille pour la commune, cette voirie devient communale, même si les rochers restent régionaux…
Nos projets rentrés pour ce conseil communal
La gare de Godinne, ses abords
Nous proposions que la commune d’Yvoir joue un rôle pilote dans la réhabilitation et l’aménagement du site et des abords de l’ancienne gare, avec tous les acteurs concernés (SNCB / Infrabel, TEC, La Dinantaise, Région wallonne, …), en intégrant dans une vision globale les aspects «mobilité» (parking, passage sous voies, connexion avec les lignes TEC, mobilité douce, accessibilité PMR,…), «sécurité» (traversée des voies) et «convivialité» (aménagement du rez-de-chaussée de l’ancienne gare, aménagement de l’espace vert contigu).
Le bourgmestre s’est montré intéressé par l’ensemble de nos propositions (voir …) et nous a assuré du suivi, par exemple par la réalisation d’un appel à projet. A l’instar de ce qui s’est fait, par exemple, à Bastogne, nous défendons toutes les initiatives susceptibles de faire revivre la gare par un espace commercial convivial du type «papeterie-librairie- boulangerie» (concept «COOK&BOOK», par exemple), voire un espace du type «Night&Day» ou tout autre projet assurant l’animation des lieux et la promotion du tourisme à Yvoir.
La mobilité à Yvoir : Flexi-Tec, un appel à projet subsidié
Flexi-Tec est un projet du TEC Namur-Luxembourg visant à tester de nouvelles réponses aux problèmes de mobilité en territoires ruraux. Le projet, basé sur le concept actuel des taxis sociaux, prévoit de vraies synergies entre ces derniers et les transports en commun classiques par la mise à disposition des communes de logiciels, des formations pour un call center professionnel avec le Tec et des subsides complémentaires (avec un maximum de 5000€ dans le cas d’Yvoir). Les communes de nos deux provinces sont invitées à poser leur candidature en vue de participer à ce projet.
Nous pensons qu’il s’agit là d’une opportunité de (ré-)évaluer le projet d’acquisition par la commune d’un mini-bus (répondant aux conditions du cahier des charges FlexiTEC) utilisable dans ce cadre nouveau mais aussi, sous certaines conditions, au bénéfice des écoles, des clubs,associations de la commune. C’est aussi une opportunité de lancer, au niveau de l’entité, une réflexion plus vaste sur les partenariats à créer (clinique de Mont, Maisons d’enfants, Croix-Rouge) et sur de nouvelles formes de gestion de la mobilité (co-voiturage, taxi-stop, location de vélos électriques, etc.)
Nous avions mis beaucoup d’espoir dans l’échevin de la mobilité qui lors de la législature précédente avait fait de ces matières son cheval de bataille mais nous avons dû déchanter: le Collège ne souhaite pas participer à ce projet.
Les sources de Spontin
Au-delà d’un échange sur la mise au point que nous avions souhaité, nous avons évoqué la situation actuelle des sources de Spontin: insécurité, activités peu compatibles avec nos souhaits communaux mais aussi friche industrielle. Le bourgmestre a dit son attention et celle de la police quant aux nuisances à ce sujet. Il se veut vigilant.
Une augmentation de salaire de 44% demandée par le Bourgmestre
Ce point a déjà été voté en septembre 2013. Le ministre Furlan a refusé la rétroactivité de cette demande au 1er janvier 2013. Cette demande est donc réintroduite avec effet rétroactif au 1er septembre 2013. Mr Monin a informé l’assemblée en séance publique qu’il irait au Conseil d’Etat pour faire valoir ses droits. Pour rappel, dans l’état actuel de la législation, pour bénéficier de sa rémunération de bourgmestre, M. Monin a dû renoncer à sa pension de mandataire. La législation wallonne autorise, dans ce cas, le mandataire à demander au conseil communal l’obtention d’une augmentation de salaire. Il s’agit bien d’une possibilité et non d’une obligation. Le bourgmestre d’Yvoir demande donc que son salaire actuel passe de 58.969,68€ à 84.941,10€, correspondant au traitement du bourgmestre d’une ville de 50.000 habitants, soit le maximum autorisé par la législation wallonne. Il nous a toujours été dit que la commune n’y perdait rien puisque sa pension n’était plus versée par la commune. Dans l’état actuel des informations obtenues, la commune a souscrit un contrat-pension pour ses mandataires et paie une prime annuelle à ce sujet. Ce n’est donc pas la commune qui lui verse directement sa pension. Cette prime serait, selon la facture reçue en 2014, de 103.000€. Au compte 2012 elle se montait à 99.688€.
Notre groupe continuera donc à s’opposer à ce «cadeau» injustifié dans un contexte difficile pour nos finances communales.
Toute l’équipe de la Relève souhaite à toutes les Yvoiriennes et à tous les Yvoiriens une excellente année 2014! Que cette année nouvelle voie vos voeux se réaliser dans la paix, la sérénité et le respect réciproque !
En ce début d’année , nous avons souhaité dresser un bilan de notre action durant toute l’année 2013, première année de la nouvelle législature communale. Afin d’en assurer la plus large diffusion possible, nous avons publié ce bilan sous forme de toutes-boîtes que vous trouverez cette semaine dans votre courrier.
En plus des thèmes abordés en détail dans ce bilan, nous avons également travaillé sur une série d’autres sujets dont vous trouverez une synthèse ci-après:
Construction du nouvel atelier communal des travaux: dans un cadre financier peu encourageant pour les communes, nous plaidons sans ambiguïté pour mettre à disposition du personnel des travaux des locaux dignes du 21e siècle mais nous plaidons aussi pour une vraie maîtrise financière du coût des travaux et, plus encore, pour que ce nouveau bâtiment soit un modèle en matière d’économies d’énergie et de fonctionnement – voir notre intervention lors du Conseil Communal du 30 septembre 2013)
subsides aux associations: nous avons plaidé pour une plus grande transparence dans les règles d’attribution, prenant en compte tous les éléments de fonctionnement des associations locales (voir notre compte-rendu du conseil du 29 avril 2013)
école maternelle d’Evrehailles: si nous soutenons clairement les indispensables travaux de rénovation et d’extension des locaux de cette école libre, nous nous sommes inquiétés sur beaucoup d’aspects du montage complexe et pas totalement sans risque pour la commune (voir notre compte-rendu du conseil du 22 octobre)
Plan de cohésion sociale et politique du logement: plusieurs interventions, notamment lors de ce même difficile conseil du 22 octobre.
Et pour 2014 ? Les sujets de réflexion et de travail ne manqueront certainement pas… Mais la qualité et l’utilité de nos actions dépendent aussi de chaque habitant(e) d’Yvoir !
Vous avez des (bonnes) idées, des pistes de réflexion, des sujets de préoccupation? N’hésitez pas à nous contacter: nous resterons à votre écoute attentive tout au long de cette année nouvelle que nous vous souhaitons une fois encore bonne et heureuse !