CPAS, Emploi, interventions Conseil, la vie dans la commune, Mobilité, participation citoyenne, PCDR, Sécurité, Travaux, Uncategorized

L’information: une valeur démocratique…

LaReleve Info fevrier 2016 V2_p1Loin de nous l’idée que nous soyons les seuls à détenir la vérité… Par contre, nous sommes convaincus que la démocratie ne vit que si elle est nourrie d’informations, d’analyses fouillées et de débats contradictoires.  C’est dans cette optique que notre équipe toute entière -conseillers communaux, conseillers au Centre d’Action Sociale et relais locaux dans nos villages- a élaboré sa 6e feuille d’informations consacrée à quelques grandes thématiques qui concernent la vie de notre commune.

Cette feuille d’informations est distribuée en toutes-boîtes à partir du mercredi 24 février dans toute l’entité d’Yvoir.  Si votre boîte a été malencontreusement oubliée, il vous est possible de télécharger la feuille sous forme d’un fichier PDF d’un simple clic ici-même…

… et si vous collectionnez nos originaux, n’hésitez pas à nous contacter: nous nous ferons un plaisir de vous faire parvenir un exemplaire papier original !

Nous vous en souhaitons en tout cas une agréable lecture !

 

interventions Conseil, la vie dans la commune, Sécurité, Travaux

Une encourageante volte-face ?

LAvenir Dinaphi janvier 2015

Le conseil de rentrée à Yvoir ce lundi 19 janvier se caractérisait par un ordre du jour particulièrement peu fourni: le Collège avait inscrit 6 points dont la plupart étaient purement techniques (marchés publics de routine, etc.).

Nous y avons néanmoins relevé quelques points d’attention.  Ce fut le cas notamment concernant la conclusion d’un bail emphytéotique avec la Dinantaise portant sur l’ancien presbytère de Dorinne.  Nous avons attiré l’attention sur le fait que le projet de création de deux logements publics dans cet immeuble prévoyait la création de jardinets sur des terrains appartenant à la fabrique d’église de Dorinne alors que celle-ci ne semblait pas avoir marqué son accord sur leur mise à disposition de de la société de logements sociaux.  Nous avons bien sûr approuvé la conclusion du bail  mais en le conditionnant à la conclusion par la Dinantaise d’une convention avec la Fabrique d’église.

Le marché public relatif aux travaux d’entretien des voiries pour l’année 2015 a également été approuvé à l’unanimité.  Nous en avons profité pour aborder la question de l’entretien courant des voiries, avaloirs, fossés et autres moyens de collecter les eaux de ruissellement.  Les quelques jours de gel de ce mois de janvier ont en effet démontré le danger des écoulements sauvages d’eau sur les routes (verglas).  La quasi-totalité de ces situations provient d’un défaut d’entretien régulier des filets d’eau et autres avaloirs.  L’imposition d’une taxe sur l’entretien des égouts rend cette situation plus insupportable encore aux yeux de nombreux citoyens.  Nous avons donc plaidé pour qu’un plan de travail systématique « entretien des abords de voirie » soit clairement défini au niveau de l’atelier des travaux (identification des sites prioritaires, calendrier et fréquence des entretiens, etc).  Nous ne sommes pas sûrs d’avoir été entendus ou compris…

Au vu de l’ordre du jour et de l’actualité locale, nous avions souhaité, de notre côté, inscrire quelques points à l’ordre du jour.

Nous avions rédigé notamment une liste de questions relatives à la mise en place de la nouvelle zone de secours Dinaphi.  Nous avons dit et répété au Conseil communal d’Yvoir que nous pensions qu’une réforme des services de secours était nécessaire mais qu’il était indispensable de bien l’organiser au niveau local, dans le respect et l’intérêt de toutes les parties concernées: la population protégée d’abord, les pompiers eux-mêmes et les communes (et leurs finances…) enfin.  Jusqu’à présent, nous avons souvent entendu au sein et autour du Conseil communal d’Yvoir des jugements très critiques ou désabusés face à la nouvelle zone.

Aujourd’hui, au vu des compte-rendus de la première séance officielle du Conseil de la zone Dinaphi, nous sommes particulièrement interpellés par le manque d’accompagnement démocratique de la mise en place de la zone Dinaphi.  Est-il normal que l’organisation des services de secours dans 22 communes (comptant 37 pompiers professionnels et 434 volontaires) soit pratiquement laissée entre les mains d’un Commandant de zone dont la désignation est -selon nous- à la limite de la régularité et d’un Collège de 4 bourgmestres dont 2 n’ont aucune expérience de direction d’un service incendie  ?  Poser la question, c’est y répondre.

Nous avons donc proposé un certain nombre de mesures d’accompagnement susceptibles -à notre avis- d’améliorer la mise en place de Dinaphi: élargissement du Collège de zone de manière à mieux représenter toutes les sensibilités des 22 communes, élargissement aux officiers supérieurs de la zone (« l’état-major ») de la commission technique mise en place avec les futurs chefs de poste, meilleur respect des procédures légales en matière d’établissement des budgets de la zone de secours, etc.

A notre grande surprise, Monsieur le Bourgmestre, qui représente Yvoir au sein du nouveau Conseil de Zone, s’est soudainement transformé en défenseur quasiment inconditionnel de la zone Dinaphi, dans tous ses aspects de fonctionnement.  C’est une volte-face qui nous a sincèrement surpris.  Elle ne nous dérange pas en soi: nous sommes partisans de la réforme et donc d’une mise en place sereine de la zone.  Toutefois, nous espérons que ce changement d’attitude n’est pas seulement le signe d’une lassitude: « il est plus confortable de laisser faire les spécialistes qui savent tout de même ce qu’il font »…

Pour notre part, nous continuerons à suivre avec beaucoup d’attention la mise en place de Dinaphi et, en particulier, les mesures concrètes d’organisation de la zone (missions des divers postes de secours, rôles et statuts des pompiers volontaires, efficacité de la gestion des départs au feu, etc.)

Enfin, nous avions profité de ce début d’année pour refaire le point sur une série de sujets que nous avions soumis en 2014 (et parfois même avant…) au Conseil et pour lesquels nous n’avions pas encore constaté de réalisations concrètes.  En voici un bref résumé:

  • la sécurisation de la plaine de jeu de Godinne: rien n’a encore été fait; le Collège promet l’installation d’un panneau d’interdiction d’accès à tout véhicule (« sauf fournisseurs »); aucune sécurisation de la barrière… le service minimum !
  • mise à disposition de locaux pour les associations de Godinne: on attend toujours le compte-rendu promis par Etienne Defresne de la réunion du 26 novembre entre les représentants des associations et l’échevin; un accord de formel de mise à disposition au profit du Patro de terrains du Collège a cependant été obtenu… il s’avère malheureusement que ce projet « formalisé » est plus restrictif que les accords informels actuellement en vigueur… Pour ce qui concerne les locaux des associations, nous avons suggéré que les conclusions de la réunion du 26 novembre 2014 -où les besoins des associations ont été bien décrits- servent de point de départ pour le groupe de travail qui sera créé au sein de la CLDR en vue de la fiche-projet « maison rurale de Godinne » (réunion prévue ce jeudi 22 janvier).
  • plusieurs aménagements de sécurité réclamés auprès du SPW ou à Infrabel (passage pour piétons au passage à niveau d’Yvoir, sécurisation du point de vue de la Croix d’al Fau suite aux travaux commandités par Infrabel, …) ne sont toujours pas réalisés. Il a été demandé au Collège de relancer fermement ces divers dossiers
  • aménagement d’une nouvelle classe pour les 3e/4e à l’école de Durnal: enfin une nonne nouvelle puisque ce dossier va aboutir à une solution correcte dès les congés de Carnaval (grâce notamment à la collaboration du Cercle Albert)
  • mise en place d’un module « gymnastique » à l’école de Spontin: le marché public va être lancé de façon à être opérationnel à la rentrée de septembre.
  • aménagement de sécurité (bacs à fleurs) empêchant le stationnement sauvage sur le trottoir à hauteur de l’épicerie de Durnal: rien n’a été fait…

Comme on le voit, il reste du boulot en 2015 !

Quoi qu’il en soit, toute l’équipe de la Relève souhaite une bonne et heureuse année à tou(te)s les habitant(e)s d’Yvoir et toute notre équipe reste à l’écoute de chacune et chacun afin d’améliorer la vie dans notre commune !

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La politique de la jeunesse au coeur des débats

Yvoir fours chaux Tasiaux CP

Yvoir MdJ fours chaux Tasiaux

C’est un conseil communal à l’ordre du jour particulièrement maigre auquel les conseillers d’Yvoir ont participé ce lundi 15 décembre.

Le Conseil proprement dit avait été précédé de la traditionnelle réunion conjointe du conseil communal et du CPAS consacrée aux économies d’échelle réalisées grâce à la collaboration entre ces deux institutions et à la mise en commun de certains moyens.  Au-delà de la présentation convenue de cette thématique, c’est aussi l’occasion d’aborder plus en détails l’une ou l’autre thématique d’actualité.  Cette année, Céline Lamand, assistante sociale du CPAS en charge de la réinsertion professionnelle, a brillamment présenté le projet d’ateliers sociaux, lancé il y a un an à Yvoir.  Au travers d’ateliers de cuisine (« comment manger sain et pas trop cher? »), d’informatique, de couture ou encore d’apprentissage à la citoyenneté, l’objectif est de permettre à des personnes en décrochage ou peu en contact avec les structures classiques à se ré-intégrer sur le marché du travail ou simplement à retrouver une place dans la société.

Le conseil communal proprement dit ne comprenait qu’un seul (double) point pouvant faire l’objet de débats.  Il s’agissait d’une part du rapport d’activités et des comptes 2013 de la Maison des Jeunes d’Yvoir et d’autre part de l’octroi par la commune à cette même ASBL d’un subside de fonctionnement pour l’année 2014.  Ces deux points ont donné lieu à des échanges assez nourris entre majorité et opposition.  En résumé, notre groupe estime que le « bateau » de la MdJ d’Yvoir n’a été ni piloté, ni même géré.

Il n’est pas normal

  • que les activités reprises au rapport 2013 s’empilent les unes sur les autres apparemment sans autre ambition que d’occuper, à chaque fois, quelques jeunes.  Nous pensons que l’action d’une MdJ doit aussi s’organiser autour d’un certain nombre de grands projets ou de thématiques faisant appel au plus grand nombre possible de jeunes, lançant des ponts avec d’autres opérateurs socio-culturels de la région
  • que le rapport d’activités soit muet sur des thèmes comme l’indispensable travail de rues des animateurs (aller à la rencontre de certaines « bandes » …) ou encore la question de la couverture des 9 villages de l’entité d’Yvoir
  • qu’un rapport d’activités pour l’année 2013 soit présenté en décembre 2014 sans faire allusion aux difficultés graves rencontrées dans la gestion du personnel de la MdJ depuis le début de l’année 2014 et à la manière dont ces difficultés ont été résolues
  • que la MdJ ne soigne pas sa communication: deux sites Web de la MdJ sont aujourd’hui en ligne, en plus d’une page Facebook.  Tant la version ancienne que la nouvelle version du site sont d’une pauvreté affligeante: la seule activité programmée sur le nouveau site est le repas de fin d’année ouvert à tous.  Les activités de la MdJ ne sont jamais (à une exception près) présentées dans le bulletin communal
  • que le Conseil d’Administration de la MdJ ait avalisé la reprise à sa charge des deux animateurs précédemment payés par la commune d’Yvoir sans vérifier le niveau de rémunération de ces deux collaborateurs.  La conséquence de cette négligence a été le paiement pendant 4 mois d’une rémunération beaucoup trop élevée qu’il faut récupérer auprès des intéressés…

Nous avons aussi fait remarquer au Conseil que l’existence d’une MdJ à Yvoir coûtait beaucoup d’argent public.  Si l’on additionne les subsides de fonctionnement de la Fédération, les subsides sous forme de points APE et les subsides communaux complémentaires, on atteint la somme rondelette de plus de 100.000€ par an.  Ce n’est pas en soi un problème pour autant que la gestion de l’organe soit rigoureuse et efficace.  Nous avons jusqu’à présent nos doutes à ce sujet.  Le Collège lui-même reconnaît de nombreux problèmes.  Comme Marc Dewez l’a souligné, les sommes en jeu mériteraient qu’on réfléchisse à une politique de la jeunesse cohérente sur Yvoir.  Les leviers dans ce domaine pourraient aussi s’exercer via une aide aux clubs sportifs qui s’investissent dans la formation et l’animation des jeunes.  Ceci mérite au moins une réflexion et un partage avec tous les acteurs concernés.

A l’actif de cette discussion parfois vive, il faut noter le recrutement d’un nouveau coordinateurs disposant d’une expérience dans ce domaine d’activités.  Nous nous en réjouissons et nous espérons que le bateau en bénéficiera dès le début de cette année 2015.

Néanmoins, face à ce manque de visibilité actuel, nous nous sommes abstenus sur le rapport d’activité et les comptes 2013.  Nous avons par contre approuvé l’octroi à la MdJ d’une subvention communale en 2014 d’un peu moins de 4000€ destinée à couvrir la part du salaire des animateurs non couvertes par les points APE.  Nous serons bien sût très attentifs à la présentation du dossier définitif de subvention pour 2015 qui doit nous être présenté dans les prochaines semaines.

Pour le reste du Conseil communal, nous sommes encore intervenus sur trois autres points:

Aménagement de la place de Purnode (dans le cadre du PCDR)

Suite à la remarque formulée par le groupe La Relève, le Collège a confirmé qu’il entre bien dans ses intentions d’étudier -dans le cadre de la fiche PCDR « Purnode » et avec les repreneurs du café local- la possibilité d’aménager sur la place une terrasse utilisable par le café et répondant au souci de la Région wallonne de privilégier les espaces de convivialité dans les coeurs de village.

Réalisation des cheminements piétons sur la rue Fostrie à Evrehailles

Les deux phases (du magasin Spar jusque au-delà du carrefour avec le chemin de Poilvache et de ce même point jusqu’au restaurant) ont maintenant fait l’objet d’un accord de subsides wallons.  C’est une excellente nouvelle pour le quartier et la sécurité de ses usagers « faibles ».

Suite aux questions notre groupe, le Collège

  • a confirmé son accord de faire réaliser aussi vite que possible, dans le cadre du présent projet,  un test (à l’aide de plots) sur le terrain d’aménagement du tronçon « piétons » au carrefour entre Fostrie et le chemin de Poilvache.  Ce test permettrait enfin de sécuriser ce passage très dangereux pour les usagers faibles
  • confirme que le marché public prévoit également le remplacement des filets d’eau sur le côté sud de la rue Fostrie (du restaurant jusqu’au chemin de Poilvache)
  • examinera avec le bureau d’études la possibilité d’organiser une réunion d’information des habitants au sujet des deux phases de ce projet

Aménagement d’un local d’accueil à la Gayolle

Nous nous réjouissons que ce dossier avance, suite à la désignation en Assemblée Générale des copropriétaires d’un nouveau syndic.  Des subsides de la Région et de la Province sont attendus afin d’aménager un local d’accueil qui puisse servir à l’assistante sociale lors de ses rencontres sur place, à l’organisation d’une école des devoirs mais aussi à l’organisation de réunions des résidents.

Questions posées par la Relève

Module de l’école de Dorinne destiné à être déplacé à l’école de Spontin

Le Collège a confirmé que, suite à un examen attentif de l’évolution des besoins à Dorinne, il a été renoncé à procéder au déplacement du module qui reste nécessaire à Dorinne.  Le Collège s’est aussi engagé à tout mettre en oeuvre pour trouver d’urgence une solution au manque d’espace de gymnastique à Spontin.

Situation des classes de 3/4 à l’école de Durnal

La classe de 3/4 de l’école communale de Durnal est installée de façon peu confortable à l’étage sous toit.  Le Collège a confirmé qu’un dossier est parti à la Fédération Wallonie Bruxelles afin de permettre l’installation provisoire de cette classe dans des locaux extérieurs (salle du Cercle Albert, contigüe à l’école communale).  Cette autorisation a été demandé à partir du 1er janvier 2015 jusqu’au 1er septembre 2016, dans l’attente des travaux programmés dans l’école.  Le Collège confirme aussi que rendez-vous a été pris avec les responsables du Cercle afin d’obtenir leur accord.

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Conseil communal du 22 septembre 2014

Large unanimité sur tous les bancs du conseil communal lors de la séance de ce 22 septembre 2014. Il faut bien dire que plusieurs points présentés par la majorité répondaient à des suggestions ou à des souhaits formulés par notre groupe, parfois depuis plusieurs années.

En ouverture de séance, l’architecte Francis Haulot a présenté au Conseil le projet de rénovation partielle et d’extension de l’école de Durnal tel qu’il va être soumis à adjudication dans les prochains jours. Ce projet ne prévoyait à l’origine que la création d’une classe supplémentaire. Suite aux interventions de la Relève (conseil communal d’avril 2012) et pour répondre à la croissance de la population scolaire sur Durnal, le projet a finalement été amendé et porte désormais sur la rénovation d’une classe, la construction de deux classes maternelles et de leurs espaces annexes (repos, lecture,…) ainsi que sur l’amélioration des infrastructures sanitaires et de récréation. Il s’agit d’un projet de qualité intégrant de façon intelligente fonctionnalités pédagogiques et économies d’énergie. Nous avons donc approuvé ce projet tout en souhaitant que les travaux puissent être menés sans trop nuire aux activités pédagogiques qui se poursuivront sur le site. Nous avons aussi demandé que les espaces de jeux et de détente de l’école perdus au profit des nouvelles constructions soient, à l’issue du chantier, remplacés par des surfaces nouvelles équivalentes. (suivi de ce dossier: Chantal Eloin-Goetghebuer)

Le second point à l’ordre du jour portait sur le marché d’achat et d’installation de systèmes de régulation électronique du chauffage dans la plupart des écoles de l’entité. Ce système doit permettre à la fois une gestion plus efficace du chauffage dans divers bâtiments communaux, un suivi centralisé des régulations et des consommations et – au final – des économies d’énergie. De plus, le coût de ce projet est très largement couvert par des subsides UREBA (plus de 70% du coût). Nous avons bien sûr approuvé ce marché. Il en alla de même pour la mise en conformité « Incendie » du bâtiment « Espace 27 » à Godinne. (suivi de ces dossiers: Marc Dewez)

Conformément aux recommandations de la Région wallonne et sur proposition du Collège, le conseil communal a approuvé à l’unanimité un nouveau règlement communal relatif à la salubrité des caravanes et autres abris utilisé à des fins d’habitation au sein des zones dites « d’habitat permanent » (sur Yvoir, il s’agit principalement des parcs résidentiels de la Gayolle (Evrehailles) et Thibault (Godinne)). Ce règlement doit permettre à la commune de prendre toute mesure de police nécessaire en vue de garantir la sécurité des occupants de ces parcs. Ces mesures peuvent aller « de la réalisation de travaux à charge des personnes concernées » jusqu’à « l’évacuation des occupants ». (suivi de ce dossier: Jean-Pol Visée)

Nous nous sommes exceptionnellement abstenus sur la demande d’avis relatif au budget de la fabrique de l’église protestante unie (couvrant de nombreuses communes de la province de Namur). Nous n’avons en effet pas reçu d’explications quant à l’augmentation très importante de ces budgets par rapport à 2014. Nous sommes conscients que l’impact sur les comptes de Yvoir est minime (342€!) mais il s’agit ici d’une question de principe: on ne vote pas ce que l’on ne comprend pas…

L’ordre du jour comprenait également des modifications budgétaires relatives à 2014. Au service ordinaire (dépenses de fonctionnement), les modifications portaient notamment sur une prise en compte plus correcte de la diminution des cotisations patronales sur les rémunérations du personnel « APE » ainsi que sur la prise en compte des interventions définitives des communes protégées en matière Incendie (2007, 2012 et 2013), pour un montant de plus de 300.000€.

Au service extraordinaire, le conseil a été invité à acter les montants définitifs des divers subsides UREBA obtenus par la Commune ainsi que le coût du transfert d’un module scolaire de Dorinne vers Spontin (le module -d’une hauteur sous plafond adaptée- doit permettre à cette école d’enfin bénéficier d’une salle de gymnastique dédicacée).

Compte tenu de la nature des modifications budgétaires tant à l’ordinaire qu’à l’extraordinaire, notre groupe a voté ces diverses modifications. (suivi des matières budgétaires: Chantal Eloin-Goetghebuer & Patrick Evrard)

En fin de séance, ont été abordés les points soumis par notre groupe:

  1. PCDR – Aménagement du centre de Purnode. Nous nous interrogions sur l’état d’avancement de ce projet. Lors de sa dernière réunion plénière du 22 avril 2014, la Commission Locale de Développement Rural (CLDR) d’Yvoir a appris que l’avant-projet en question devait être revu, à la demande de la Région wallonne, de manière assez fondamentale. Il avait été demandé notamment de prévoir plus d’espaces de convivialité, de favoriser la préservation du caractère rural du lieu, de mieux intégrer les éléments de mobilité et de sécurité routière, d’intégrer à la réflexion la promotion du tourisme local. Dès cette réunion, des idées avaient été lancées par les membres présents de la CLDR. Nous souhaitions savoir si des modifications avaient bien été apportées au projet et communiquées à la Région wallonne. Des réponses de Bertrand Custinne, il est apparu que c’était bien le cas. Malheureusement, ces modifications -considérées comme mineures par l’échevin- n’ont pas été présentées à la CLDR (qui n’a plus été convoquée depuis le 22 avril). Une fois de plus, nous avons regretté la manière dont l’échevin en charge considère cet organe: un lieu de passage obligé et formel pour obtenir des subsides mais en aucun cas un lieu de démocratie participative. C’est regrettable mais cela démontre ce que nous savons depuis longtemps. (suivi du dossier: Catherine Vande Walle-Fossion & Patrick Evrard)
  2. Actions Pommes et Poires solidaires. Dans le cadre de la récente crise géopolitique qui touche nombre de producteurs de fruit belges, notre groupe a proposé à la commune d’Yvoir d’exprimer sa solidarité avec ces producteurs en procédant à l’achat de 1000 pommes ou poires à distribuer dans toutes les écoles de l’entité. A partir de cette action ponctuelle et en concertation avec les enseignants, les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes, on peut imaginer de généraliser ce qui se fait déjà aujourd’hui dans certaines écoles de l’entité (un jour « fruit » par semaine, par exemple). Le Collège a promis de retenir et d’explorer avec les enseignants cette idée. (suivi du dossier: Catherine Vande Walle-Fossion)
  3. Yvoir: commune numérique ? Nous avions souhaité connaître l’état d’avancement de quelques projets « commune numérique » inscrits dans le cadre de la Déclaration de Politique générale de la majorité, au début de 2013. Force a été de constater que ni la refonte du site Web de la commune (avec, notamment, un serveur de documents administratifs à destination des habitants), ni le projet de réaliser un portail des Associations (permettant à celles-ci de mieux gérer leurs agendas, la location de leurs salles, etc.) ne semblent avoir avancé d’un iota depuis bientôt deux ans maintenant. (suivi du dossier: Patrick Evrard)
  4. Plaine de jeux de Godinne. Notre groupe est, une nouvelle fois, revenu sur la question de l’accès et le stationnement de véhicules sur la plaine de jeu de Godinne. Après plusieurs mois de réflexions, d’actions à contretemps (placement d’un signal ne correspondant pas à l’arrêté de police pris!), de palabres avec les responsables des infrastructures voisines (tennis, football, Flèche brisée), d’inactions quant à la fermeture physique de la plaine (cadenas, barrières automatiques,…), nous devons bien constater que, sur le terrain, rien n’a changé. Bien sûr, on nous promet maintenant le placement du bon signal C3 (interdiction d’accès à tout véhicule) complété de la mention « sauf fournisseur ». Nous craignons vraiment que cela ne résoudra en rien le problème. Nous avons donc une fois encore proposé de réunir tous les acteurs concernés en vue de mettre en place une solution vraiment contraignante qui puisse sécuriser le site. (suivi de ce dossier: Chantal Eloin-Goetghebuer & Marielle Dewez)
  5. Interdiction de stationnement sur le trottoir de la nouvelle épicerie de Durnal. Le collège avait promis, lors du conseil communal du 19 mai 2014, d’examiner cette question, en concertation avec les personnes concernées (commerçant, propriétaire). On pouvait envisager le placement d’un potelé ou d’un bac à fleurs. Ici encore, rien n’a été fait mais « on va s’en occuper… » (suivi du dossier: Patrick Evrard)
  6. Commémorations du centenaire de 1914-1918. Le week-end des 22-24 août 2014 restera certainement gravé dans la mémoire de tous ceux qui assistèrent aux manifestations organisées à Spontin par les spontinois eux-mêmes dans le cadre des commémorations du début de la Grande Guerre. Compte tenu du caractère exceptionnel de l’événement, de l’engagement des associations locales et des nombreux habitants du village, nous avions proposé au Conseil communal de voter une motion de félicitations et de remerciements à l’attention des organisateurs et de tous les bénévoles qui s’étaient investis dans cette remarquable manifestation. Le Collège n’a pas souhaité appuyer cette proposition « pour ne pas vexer les autres organisateurs d’événements de l’entité (kermesses, marchés artisanaux,..) ». Une opportunité manquée selon nous de saluer un remarquable mouvement citoyen… (suivi du dossier: Patrick Evrard)
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En âme et conscience…

Custinne Site Web bandeau

Difficile conseil communal de rentrée à Yvoir, ce lundi 25 août…

Point n°1: pour information…

Le ton avait été donné par les informations publiées dans la presse régionale des mercredi 20 et jeudi 21 août 2014. Il y était question, à la une du journal, de l’exclusion de l’échevin Bertrand Custinne (EPY) de la section locale du PS d’Yvoir. Les articles développaient longuement et en détails les accusations de malversation formulées par le bureau de l’Union Socialiste Communale (USC) à l’encontre de Bertrand Custinne, son exclusion votée à l’unanimité par ce même bureau ainsi que la décision de la fédération PS de Dinant-Philippeville de soumettre maintenant la question au comité de vigilance (voir les articles de l’Avenir 20 août21 août).

La question aurait pu ne pas être évoquée au Conseil. Mais, comme cela arrive souvent, lorsqu‘on veut se débarrasser d’un problème par la porte, il peut rentrer par la fenêtre… Robert Lottin, conseiller communal, élu sur la liste EPY, fait partie des membres de la section locale du PS ayant mis en cause Bertrand Custinne. De façon conséquente, Robert Lottin a donc communiqué au bourgmestre sa décision de siéger désormais comme indépendant au sein du Conseil communal. Ce point-là devait évidemment être présenté de façon publique au Conseil.  Notons aussi au passage que, au CPAS, Chantal Résimont a suivi la même logique.

Notre groupe a dès lors souhaité partager avec le conseil ses réflexions et poser quelques questions aux principaux acteurs de l’événement: Ovide Monin, Bertrand Custinne et Robert Lottin. Ce dernier conseiller étant souffrant et absent, nous n’avons malheureusement pas pu l’interroger sur les motivations de son acte.

Comme l’avait fait la presse avant nous, nous avons donc commencé par rappeler que les accusations graves formulées par les compagnons de route de Bertrand Custinne devaient avant tout faire l’objet des investigations annoncées en interne au PS et, -sans doute-, des investigations de la justice. Nous devons donc sur ce plan attendre la vérité « judiciaire » ou, au moins, celle des sages du PS. Nous n’avons dès lors formulé aucun commentaire par rapport à ce volet de la question.

Par contre, la lettre adressée par le bureau de l’USC à tous les conseillers communaux ne contenait pas que des accusations de malversation. Elle évoquait également les problèmes comportementaux de l’échevin: « Un égocentrique manipulateur et irresponsable (…) sans la moindre empathie ». Ces qualificatifs évoquaient, pour les élus de 2006 de la Relève, le souvenir du bout de chemin parcouru à cette époque avec Bertrand Custinne. A côté des malversations éventuelles, il nous a donc semblé indispensable de revenir assez longuement sur le parcours politique et professionnel de Bertrand Custinne.

L’analyse de ce parcours est instructive. Elle laisse d’abord apparaître un homme extrêmement dynamique, intelligent, volontariste et travailleur. Très jeune, l’homme a ainsi successivement séduit les Jeunes Réformateurs et le MR, notre groupe de la Relève, les socialistes Yvoiriens, la Liste des Bourgmestres… Mais l’examen du passé montre aussi que, à chaque fois, l’histoire d’amour et de séduction se termine toujours dans la douleur: éviction sans gloire d’un cabinet libéral, divorce d’avec la Relève -après seulement quelques mois de vie commune-, absence des listes socialistes aux élections régionales, fédérales et européennes de mai 2014, exclusion du PS local d’Yvoir…

Par notre intervention, nous avons montré que, derrière ces histoires d’amour qui finissent mal, il y a toujours le comportement égocentrique et assoiffé de pouvoirs de l’homme Bertrand Custinne, prêt à tout pour arriver à ses fins. Croire que sa position d’échevin l’aurait assagi est une grave erreur. Depuis octobre 2012, il n’a de cesse, au sein de la majorité, de se mettre en valeur, de se positionner en sauveur de la commune, de manipuler la communication, de (ou tenter de) contrôler une majorité d’organes communaux (commissions)… Nous n’en voulons pour preuve que la manière avec laquelle il « gère » la commission locale de développement rural d’Yvoir, lieu essentiel de pouvoir de par les subsides qui y sont en jeu (voir nos articles à ce sujet). De même, il parvient, par un accord soi-disant « politique », à faire en sorte que l’échevin des Sports (LB) ne préside même pas la commission des Sports…

Nous sommes conscients que notre charge est dure et qu’elle est, de plus, « ad hominem ». Ce n’est pas dans nos habitudes mais nous pensons vraiment que, dans cette affaire, le problème est l’homme et ses méthodes. Nous pouvons bien sûr nous tromper mais il y a tant d’indices convergents. Nous avons mûrement réfléchi cette intervention et nous avons décidé en « âme et conscience » de la faire car nous pensons qu’il est de notre devoir d’élus d’avertir, de mettre en garde le conseil communal mais aussi tous les habitants d’Yvoir. Plus personne demain ne pourra dire qu’il ne savait pas qui est Bertrand Custinne.

En conclusion, nous avons souhaité connaître les mesures que le Bourgmestre comptait prendre en cette matière. Ovide Monin a indiqué que le Collège considérait qu’il s’agissait -à ce stade- d’un problème purement interne à l’USC / EPY et qu’aucune mesure ne serait donc prise. Il a également confirmé qu’il n’avait communiqué aucune information au parquet. Il a cependant indiqué clairement que la situation serait ré-examinée si l’exclusion devait être validée par le PS régional ou fédéral.

Nous avons également interrogé l’échevin Custinne. Nous savions déjà par la presse qu’il réfute toutes les accusations portées à son égard. Nous avons donc souhaité savoir s’il avait porté plainte pour diffamation à l’égard des membres du bureau de l’USC. A notre grand étonnement, il nous a répondu que cela n’avait pas encore été fait mais que cela était prévu dans les semaines à venir. Une réponse étonnante si on sait que l’exclusion a déjà été votée par l’USC il y a bientôt 3 mois.

En conclusion de cette sombre affaire, nous pensons sincèrement que la Liste des Bourgmestres commet une erreur historique en gardant sa confiance en quelqu’un dont le parcours démontre le manque de valeurs morales et de loyauté.

Les autres points à l’ordre du jour de ce 25 août

Une bonne heure a suffi à traiter la vingtaine d’autres points à l’ordre du jour de ce conseil… C’est dire s’ils suscitaient peu la polémique !

Nous nous contenterons donc de résumer et de commenter ici les points les plus importants qui ont tous fait l’objet d’un accord ou d’un avis unanime

  • Le Conseil a pris connaissance et a rendu un avis positif sur la répartition définitive (décompte) des frais des services Incendie de la Province de Namur pour les années 2007, 2012 et 2013 telle que proposée par le Gouverneur de Province. Il en résulte un décompte positif pour Yvoir de 319.443,33€ à percevoir sur les interventions à charge des communes protégées (les communes ne disposant pas de leur propre service Incendie).
  • Le Conseil a approuvé la prise en charge (1/3) des coûts de réfection du passage « piétons » sur le pont du chemin de fer à Houx. Suggestion a été faite à la commune d’étudier la possibilité d’installer une « goulotte » le long de l’escalier côté Houx de manière à faciliter l’utilisation de cet escalier par les cyclistes (nombreux à se rendre sur le RAVeL de la Meuse)
  • La situation de la salle Saint Remacle de Purnode a été brièvement évoquée. La remise aux normes de la salle demande des moyens financiers importants. Le GUAP (« Groupement d’Union et d’Animation de Purnode ») se propose d’aider le comité en charge de la gestion de la salle à trouver des solutions.
  • Une convention va être passée entre la commune d’Yvoir et l’Union belge de Spéléologie afin de confier à cette dernière la gestion du site de l’ancienne carrière souterraine Saint-Laurent à Bauche. Cette mesure permettra de sécuriser l’accès à ce site dangereux et d’en réserver l’accès aux professionnels.
  • Le Conseil a notamment décidé de la vente de 28 lots de bois de chauffage réservé aux habitants de l’entité (les parcelles sont situées dans les bois communaux de Durnal).
  • Le Conseil a approuvé les revalorisations de certains petits barèmes d’agents communaux, telles que proposées dans une circulaire du Ministre Furlan. Les mesures concernent les trois premières classes des échelles E et les deux premières des échelles D. Le coût actuel de ces mesures est estimé à 32.000€ pour la commune.
  • Le Conseil a pris connaissance de la note de François Belot, président du conseil de la pré-zone de secours DINAPHI, relative à la fixation des dotations à la future zone DINAPHI. Au 1er janvier 2015, les services communaux d’Incendie doivent en effet normalement intégrer cette nouvelle structure (comparable à une zone de police). Celle-ci devra alors supporter les coûts de l’ensemble des services incendie de l’arrondissement de Dinant-Philippeville. Elle sera financée par des subsides fédéraux et des dotations à charge de toutes les communes de l’Arrondissement. La proposition faite par F.Belot consiste à appliquer un critère unique de financement: la dotation de chaque commune sera calculée au prorata de son nombre d’habitants. La dotation ainsi calculée s’élève pour Yvoir a 44€ / an / habitant, soit un montant de +/- 390.000€. La charge actuelle pour Yvoir est de 36,38€ / an / habitant. Le rattrapage se fera en 3 ans de façon à atteindre la dotation uniforme en 2017. Cette mesure représente donc une augmentation des charges pour Yvoir mais elle est logique dans la mesure où elle permet d’atteindre un traitement égal de toutes les communes face à une zone de secours désormais unifiée. Le Conseil s’est réjoui de ce que ce dossier semble enfin progresser. Le groupe de la Relève a néanmoins attiré l’attention sur certains points à clarifier. Ils concernent principalement les modalités financières du transfert (revente) vers la zone des immeubles (l’arsenal) et meubles (charroi, matériel). Nous avons aussi une fois de plus insisté sur la nécessité de stopper le système actuel de gestion des appels d’urgence sur Yvoir et d’intégrer le plus vite possible le COZIS (nouveau centre de gestion des appels d’urgence commun à toute la zone).
  • Le groupe de la Relève avait aussi demandé l’inscription d’un point relatif au site de la gare de Godinne. Nous avons demandé que la commune prenne l’initiative de réunir tous les acteurs concernés par ce site: SNCB Station (gérant l’infrastructure immobilière), Infrabel (gérant notamment la sécurité des voies et les quais), le service des routes régionales (DGO1), le conseiller en mobilité de la commune. Actuellement, les projets liés à ce site sont gérés de façon morcelée, sans aucune vue d’ensemble. On sait que le projet de logements sociaux dans la gare de Godinne est dans l’impasse (voir la presse régionale). Par ailleurs, le projet de remplacement du passage à niveau « piétons » par un tunnel tient insuffisamment compte des impacts « mobilité » sur le village de Godinne lui-même. De même, il serait utile d’intégrer à la réflexion l’avenir du passage à niveau de la rue Eugène Isaye (maintien ou pas). La commune, sur base d’un mémorandum exprimant sa vision et ses exigences, devrait veiller à orienter les réflexions et travaux des divers acteurs cités ci-avant.
  • Nous avions aussi, une nouvelle fois, voulu évoquer le cas du site des Sources de Spontin (voir notre dernier article à ce sujet). Nous avons été heureusement surpris de l’ordonnance de police prise par la Commune. Suite à un contrôle de la « police de l’Environnement » (Département de la Police et des Contrôles), le propriétaire du site a été obligé à sécuriser le site « en y empêchant l’accès ». De plus, il est tenu de présenter un plan de remise en état des lieux et de réaliser la mise en conformité des lieux pour le 30 novembre 2014. Il en résulte bien sûr l’arrêt définitif de la pratique de l’airsoft sur le complexe de Spontin. Nous nous en réjouissons mais nous pensons aussi qu’il faut maintenant poursuivre la réflexion et tout mettre en oeuvre pour que le site retrouve sa vocation économique naturelle (hall-relais pour PME, activité industrielle compatible avec l’environnement…)
Culture et patrimoine, environnement, interventions Conseil, la vie dans la commune, Mobilité, Moins valides, Sécurité

La nature a horreur du vide…

Les Sources de Spontin
Les Sources de Spontin

Lorsque une majorité en place ne prend pas d’initiative, il ne faut pas s’étonner que la gestion des biens communaux se résume à donner suite -pour faire plaisir- aux demandes d’acquisition de terrain par l’un ou l’autre.  Il ne faut pas s’étonner non plus que l’avenir du site des Sources de Spontin passe par sa mise à la disposition d’une société hollandaise de « jeux de guerre » à qui l’on demande d’achever le travail de vandalisme commencé par d’autres…

Tels sont les sentiments que nous retirons de la séance du conseil communal d’Yvoir de ce 19 mai 2014.

Gestion des biens communaux

Les deux premiers points de l’ordre du jour concernaient la vente de terrains communaux.  Dans les deux cas, il s’agissait d’opérations proposées au Conseil suite à la demande de voisins désireux d’agrandir leur propriété.  Dans les deux cas, il ne s’agissait pas de parcelles anecdotiques: dans le premier cas, on parle du terrain bien connu de la rue du Moulin à Yvoir (7a56 en zone constructible)(voir notamment notre article du 23 avril 2014) et, dans le second, de terrains agricoles sur plus de 2,2 ha… Nous avons donc exprimé notre désaccord sur une politique de gestion des biens communaux « à la carte », « à la demande » et sans vision prospective.

La mise en vente publique du terrain de la rue du Moulin répond bien sûr aux critiques (absence de publicité et de mise en concurrence) formulées par la tutelle dans son arrêté d’annulation de la décision de vente prise par le Conseil communal du 10 février 2014.  La question de la « légalité » étant ainsi résolue, il reste la question de l’opportunité (financière, stratégique) de vendre ce terrain maintenant.  Nous avons en tout cas demandé (et obtenu) que la commune retire le bien de la vente si le prix minimum de 6.400€ n’était pas atteint en vente publique.  Malgré tout, nous nous sommes au final abstenus car nous doutons de l’urgence à mettre en vente ce terrain maintenant.

Le Collège proposait au deuxième point de l’ordre du jour, de prendre une décision de principe quant à la mise en vente publique de deux terrains agricoles situés à la sortie du hameau de Tricointe, en direction de la halte de Yvoir-Carrières.  Ces deux terrains (qui en réalité ne constituent qu’une seule parcelle) présentent plusieurs spécificités: très pentus, assez difficiles d’accès, proposés comme partie du site Natura 2000 de la basse vallée du Bocq mais non encore définitivement reconnus comme tel…  La proposition de vente ici aussi faisait suite à une demande de voisins visant à développer sur ces terrains un projet de pâturage et de fauchage conformes aux exigences Natura 2000.  Nous ne doutons pas de la qualité du projet mais bien de la procédure mise en route par le Collège…

Au vote, nous nous sommes abstenus.  Nous avions formulé plusieurs propositions alternatives à la mise en vente publique mais le Collège n’a pas souhaité les prendre en considération.

Il nous semblait en effet prudent de postposer la décision de vente de ces terrains jusqu’à leur affectation (ou pas) en Natura 2000.  Nous avions proposé, dans l’attente de cette clarification, de mettre les terrains à disposition des voisins candidats acquéreurs, à titre gratuit et précaire.

Une fois le statut des terrains confirmé (en supposant qu’il soit bien Natura 2000), il n’est pas sûr que la vente publique soit la meilleure solution pour toutes les parties: commune, candidats acquéreurs, environnement…  En particulier, la mise en vente publique ne permet absolument pas de garantir que la vente se fasse au profit d’acquéreurs disposant d’un bon projet environnemental pour le lieu.  Nous pensons que, plutôt que de mettre en vente publique, la commune pouvait lancer une sorte d’appel à projet pour une mise en location de longue durée.  Cette procédure permet de mieux garantir la mise en gestion des terrains entre les mains de personnes ayant véritablement un projet environnemental de qualité.

Enseignement

Le conseil a approuvé à l’unanimité l’acquisition de trois tableaux interactifs pour les écoles de Yvoir, Dorinne et Spontin.  Ce type d’outil permet d’utiliser au mieux les nouvelles technologies dans le cadre de l’enseignement primaire.   L’équipement concernera dans un premier temps les classes de 5e et de 6e de ces trois écoles communales mais il est prévu d’étendre l’expérience dans les autres écoles à partir de 2015.  Nous avons beaucoup insisté sur l’importance de la formation et de l’accompagnement des enseignants dans ce projet.

Subsides aux associations

Ce point revient traditionnellement une fois par an sur la table du conseil communal.  Comme chaque année, notre groupe a regretté le manque de clarté dans les règles d’attribution des subsides aux clubs et associations de la commune.  Nous nous sommes abstenus en conséquence.  Le collège a toutefois pris l’engagement dès 2015 de présenter et de discuter au préalable au sein des commissions ad hoc la politique communale de subsides.  C’est ainsi que les subsides aux clubs sportifs seront présentés et discutés en premier lieu au sein de la commission communale des sports.  Nous nous sommes aussi étonnés de la disparition de plusieurs petites associations de la liste des bénéficiaires.  En l’absence de clarification, le collège a pris l’engagement de ne pas automatiquement refuser les demandes pour 2014 qui seraient rentrées dans les semaines qui viennent.

Points inscrits à la demande de la Relève

Sources de Spontin

Le Collège communal avait pris en décembre 2013, à la demande de la société hollandaise MXP,  une ordonnance de police interdisant pendant un an la circulation des véhicules sur la partie de la voirie traversant le site des Sources de Spontin.  Cette interdiction était motivée par le fait que la société en question organise sur le site des « exercices et épreuves d’airsoft ».

En pratique, cette interdiction se traduit par la pose de treillis orange aux deux accès du site et l’apposition, à côté de la copie de l’ordonnance de police, d’un panneau « chiens de garde »…  Régulièrement, les promeneurs (rappelons que les 6 promenades balisées du Moulin de Spontin passent aux Sources) sont confrontés, outre les panneaux d’accueil évoqués, à de « grands garçons » jouant aux soldats sur le site.  Le samedi 4 mai, la « photo » se complétait du bruit des carreaux cassés… une véritable ambiance de guérilla urbaine à Spontin…  Tout cela avec l’aval de la commune d’Yvoir.

Pour notre bourgmestre, la présence de cette société sur le site se justifierait par le fait que ses activités y empêcheraient des actes de vandalisme (plus graves encore ?)… A voir l’état des lieux aujourd’hui, cela ne saute pas aux yeux.

Notre position sur ce dossier est claire:

  • Rien ne prouve que ce type d’activités « touristiques » apporte quoi que ce soit à la commune d’Yvoir (activités Horeca, image, attraction de nouveaux touristes, …)
  • ce type d’activités à l’intérieur des Sources ne va certainement pas améliorer l’état des bâtiments (ou ce qu’il en reste)
  • la présence de ce type d’activité ne va en rien empêcher le renouvellement d’activités illicites telles que « rave party » et autres joyeusetés
  • nous nous interrogeons sur la sécurité des participants aux épreuves d’airsoft.  Dans quelle mesure, la responsabilité de la commune ne risque-t-elle pas d’être engagée en cas d’accident grave ?
  • en conclusion, la commune dispose de suffisamment d’arguments dans ce dossier pour purement et simplement interdire la pratique de l’airsoft sur le site des Sources.  Comme nous l’avons déjà souligné, il faut aussi mettre toute la pression possible pour amener le propriétaire actuel du site à trouver un véritable avenir à ce qui est aujourd’hui déjà un chancre industriel dans la vallée du Bocq

Accessibilité PMR des églises des villages d’Yvoir

Ce point a permis de dresser un tableau d’ensemble de la situation.  Dans beaucoup d’églises de l’entité, des solutions ont déjà été trouvées (accès par la sacristie, par exemple).  Il reste l’un ou l’autre cas plus compliqués, notamment à Durnal.  Deux suggestions concrètes ont été formulées et acceptées: d’une part, les fabriques d’église qui souhaitent améliorer l’accessibilité de leur église peuvent en faire la demande à la commune et, d’autre part, une signalétique simple pourrait être mise en place dans les diverses églises pour indiquer la « voie PMR » d’accès.
Durnal epicerie stationnement
Durnal: stationnement sur le trottoir devant la nouvelle épicerie

Les habitants de Durnal se réjouissent de l’ouverture d’une épicerie de village dans l’ancien café des Pahauts, près de l’école.  Toutefois, il a été constaté que le trottoir du magasin était régulièrement utilisé comme stationnement sauvage (voir photo).  Il a été suggéré de placer des potelets sur le coin faisant face à l’entrée du magasin, moyennant concertation avec le propriétaire du bâtiment et la commerçante.

Evrehailles: dégâts sur la route Evrehailles-Bauche

Suite à des travaux forestiers, des dégâts ont été constatés dans l’une des épingles de cette route.  Contact pris avec le DNF et avec l’entreprise forestière, engagement a été pris par cette dernière de remettre en les choses en état.

Godinne: mise en zone « 30 » de la rue Grande, à proximité de l’Académie de Musique

L’académie de musique de Godinne étant reconnue comme établissement scolaire, il est proposé d’y faire reconnaître une zone 30.  la suggestion sera faite au gestionnaire de la voirie, le SPW (voirie régionale).

Le conseil communal s’est « sereinement » clôturé un peu avant 22H.

Welcome ! Willkommen ! Welkom ! Bienvenue !
Welcome ! Willkommen ! Welkom ! Bienvenue !

 

Culture et patrimoine, environnement, la vie dans la commune, participation citoyenne

Semaine de l’Arbre à Yvoir…

Jean-Pol Visée était momentanément absent lors du passage du photographe...
Jean-Pol Visée était momentanément absent lors du passage du photographe…

Il n’y avait pas de distribution communale d’arbres cette année à Yvoir… Alternance oblige avec les autres communes voisines.  En l’occurrence, c’est à Profondeville que cela se passait en 2013.  Nos amis et co-listiers écolo de la Relève avaient pourtant organisé une bien sympathique distribution d’arbustes fruitiers sur le petit marché d’Yvoir .  Catherine, Chantal, Jean-Pol, Philippe, Gérald et Hugo ont ainsi bravé le froid glacial de ce samedi 23 novembre pour distribuer aux visiteurs du marché matinal groseilliers ou cassis ainsi qu’un petit fascicule de recettes de saison…

L’après-midi, c’est l’arsenal des pompiers d’Yvoir qui accueillait la très officielle signature de la Charte du Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN) d’YVoir.  Cette charte marque l’approbation  par la Région wallonne du PCDN d’Yvoir tel qu’il a été conçu et proposé par de nombreux partenaires locaux: apiculteurs, naturalistes, groupe Sentiers, etc.  A la différence du PCDR, le PCDN vise à soutenir avant tout des initiatives locales ciblées et portées totalement par de simples citoyens ou groupes de citoyens: plantations de haies, de variétés locales anciennes de fruitiers, mise en valeur du patrimoine naturel, etc.  Le Plan permet de mobiliser de petits subsides pour contribuer à la réalisation de ces projets.

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La signature de la Charte -à laquelle ont participé le Collège Communal, de nombreux conseillers communaux mais aussi plusieurs citoyens partenaires du PCDN- a été suivie d’une visite du site aménagé aux abords du nouvel arsenal dans le cadre d’un projet BiodiBap (projet en faveur de la biodiversité).  Ce site comprend notamment des ruches « gérées » par les élèves de l’école de Dorinne et leur instituteur, Christophe Galet.

La visite s’est poursuivie par une distribution de bulbes de printemps et par le vin chaud vendu au profit l’action Télévie d’Yvoir.  Une après-midi agréable même si on peut regretter qu’il n’y ait pas eu plus de citoyens pour fêter cet événement !

aménagement du territoire, Budget, interventions Conseil, la vie dans la commune, Logement, Mobilité, participation citoyenne, PCDR, Sécurité, Travaux

La commune d’Yvoir: notre intérêt commun…

La Gayolle: un endroit où il devrait faire bon vivre...
La Gayolle: un endroit où il devrait faire bon vivre…

A Yvoir, les conseils se suivent et ne se ressemblent pas toujours… Au conseil houleux, très «politique» et très bref du mois d’octobre a donc succédé, ce mardi 12 novembre, un conseil long (nous nous sommes quittés à près de minuit) mais marqué par la volonté de chacun d’écouter les arguments et les réflexions des autres.  Nous ne pouvons que nous en réjouir et espérer que cette évolution se confirme dans les mois qui viennent.  La démocratie et notre commune ne peuvent qu’y gagner !

Le conseil s’est d’ailleurs ouvert par une intéressante interpellation citoyenne relative au Parc Résidentiel de la Gayolle.    L’interpellation faisait suite à une série de vols commis chez plusieurs résidents mais aussi à des cas d’incivilité (tapage, coups et blessures, non-respect du code de la route).  Ces événements ont suscité le sentiment que la Gayolle devenait une zone de non-droit peuplée de citoyens de seconde zone.  Au vu du grand nombre d’habitants présents lors de la séance du Conseil de ce 12 novembre,  il est clair qu’il s’agit là d’un sentiment partagé par beaucoup.  Leur porte-parole a clairement développé leurs attentes en terme de vie en commun, de sécurité à l’intérieur du domaine mais aussi sur les voies d’accès au parc depuis Yvoir (rues du Redeau et de la Gayolle).  Le bourgmestre, secondé par Michel Stas, inspecteur principal de police, a répondu point par point à l’interpellation.  Le tout s’est déroulé dans un excellent climat.

Nous en avons retenu notamment

  • La confirmation que les habitants de la Gayolle doivent bénéficier et bénéficient des mêmes droits et doivent respecter les mêmes obligations  que tous les autres habitants de la commune
  • Suite à la série de vols, la Gayolle est désormais reprise dans les zones prioritaires bénéficiant la nuit de patrouilles de police et une séance d’information «prévention des vols domestiques» sera organisée par la police dans le domaine
  • L’importance pour les victimes de systématiquement porter plainte en cas d’infraction et de se faire reconnaître comme personne lésée (de façon d’être tenu au courant du suivi du dossier par la Justice)
  • Il ne sera pas facile de résoudre rapidement les problèmes de sécurité routière pour les piétons sur les rues du Redeau et de la Gayolle.  En particulier, il est peu probable que la rue de la Gayolle (entre les Pêcheries et les premières maisons de la Gayolle) puisse bénéficier d’un éclairage public.  Par contre, il a été confirmé que des travaux de réfection de la rue de la Gayolle sont prévus en 2014
  • Éviter les domiciliations abusives sur la Gayolle est très difficile.  Une loi fédérale empêche pratiquement le refus de domiciliation par une commune.  L’installation d’une famille nombreuse dans une petite caravane ne peut donc pas être empêchée par cette voie.  Par contre, la commune peut, plus tard, prendre un arrêté d’insalubrité mais, dans ce cas, elle a aussi l’obligation de proposer un nouveau logement (dit d’urgence) à la famille ainsi «expulsée».  Une situation bien compliquée donc dans une commune qui ne dispose que d’un seul logement d’urgence pour faire face à ce type de situation.
  • En conclusion, le bourgmestre a également promis de poursuivre ces réflexions avec les représentants des résidents dans les semaines qui viennent

L’interpellation citoyenne ne permettant pas le débat, notre groupe n’a pas pu intervenir directement.  Globalement, nous partageons les positions prises par MM. Monin et Stas.  Néanmoins, nous pensons que, en matière de logements d’urgence, la commune devrait mener une politique plus volontariste, largement justifiée par la présence sur le territoire communal du parc de la Gayolle mais aussi d’autres logements proches de l’insalubrité.  Un à deux logements d’urgence supplémentaires (localisés de façon intelligente) devraient permettre de mener une politique plus énergique en la matière.  Cette politique devrait aussi s’appuyer sur une utilisation optimale de toutes les armes dont peut disposer un bourgmestre en matière de salubrité, troubles de l’ordre public, etc.  Nous ne manquerons pas de relancer cette discussion dans le cadre de la Commission Locale de Développement Rural: la problématique de la Gayolle fait en effet partie des premières priorités du PCDR.

Les points suivants de l’ordre du jour du conseil portaient sur des matières financières: l’approbation des comptes communaux pour l’année 2012 ainsi qu’une modification budgétaire pour l’année 2013.

Le Conseil, à l’unanimité, a salué le travail et la présentation de Madame Amélie Laloux, notre nouvelle receveuse régionale.  En ce qui concerne notamment les comptes 2012, Madame Laloux s’est livrée à un vaste travail de remise en ordre du service extraordinaire (les investissements décidés en 2012 ou avant et non encore totalement exécutés ou financés).
Nous avons principalement relevé le résultat courant comptable en déficit de 250.504€ pour l’année 2012.  Ce chiffre indique clairement que les dépenses courantes de la commune (personnel, fonctionnement, …) ont dépassé de ce montant les recettes courantes (taxes, subsides, ….).  En 2012, cette situation peut s’expliquer par un décalage du moment de perception des additionnels communaux à l’impôt des personnes physiques (provoquant une diminution de ce poste de 745.000€ par rapport à 2011).  Il n’empêche, comme le montrera l’évolution du budget 2013, que, derrière cette situation ponctuelle, se dessine une tendance structurelle pour notre commune à connaître une stagnation des recettes et une hausse sensible des dépenses. Pour l’instant, ces déficits à l’exercice propre sont comblés par les réserves du passé (les boni accumulés au cours des années précédentes) mais ce pot peut rapidement s’épuiser.

En conclusion de ce point, le Conseil a, comme de tradition, voté à l’unanimité les comptes 2012.

La situation a été plus contrastée en ce qui concerne la modification budgétaire 2013.  Il s’agissait ici d’approuver une série d’augmentations du budget 2013 relatives à de nombreux frais de personnel et de fonctionnement (chauffage, électricité,…) ainsi qu’une série de modifications de recettes attendues.  De ce côté, on enregistre plutôt des bonnes nouvelles : une augmentation des recettes d’additionnels communaux ainsi que de la participation de la commune d’Anhée aux frais des pompiers d’Yvoir.

Malgré ces bonnes nouvelles et malgré le fait que le Collège n’a pas encore intégré la revalorisation éventuelle des «petits barèmes» (conformément aux négociations sociales menées au niveau de la fonction publique wallonne), le déficit à l’exercice propre 2013 est attendu à près de 529.000€.  Grâce aux résultats positifs des années antérieures (plus de 1.872.000€ en réserve), le résultat général du budget restera néanmoins positif.  Il est clair que ce bas de laine sera vite épuisé si une telle situation doit encore se répéter dans les années à venir.  Notre groupe a rejeté cette modification budgétaire à l’exercice ordinaire.  Les modifications relatives au service ordinaire (le budget de fonctionnement courant) incluait en effet une augmentation de rémunération du bourgmestre à hauteur de plus de 30.000€ sur un an.  Nous avions, en son temps,  contesté cette proposition soumise au Conseil. Vu la situation générale des finances communales, nous estimions en effet que M.Monin se devait de renoncer à ce complément de rémunération.

Les modifications proposées à l’exercice extraordinaire (investissements, gros travaux,…) étaient bien plus nombreuses que de coutume.  Elles comprenaient en fait deux volets.  Le premier concernait un énorme travail de nettoyage et de remise en ordre des projets repris aux exercices extraordinaires antérieurs. Ce nettoyage permettait notamment de retrouver la juste valeur du fond de réserve extraordinaire, véritable réserve de guerre de la commune pour lui permettre de réaliser, sur fonds propres, des grands travaux d’investissement.  Nous nous réjouissons de ce travail de clarification opéré par Amélie Laloux.

Le deuxième volet des modifications relevait plus de la «grosse gomme» pour reprendre les paroles de Chantal Eloin-Goetghebuer, notre conseillère en charge des questions financières…  En effet, la philosophie suivie par le Collège fut ici très simple: tous les projets qui ne démarreront pas avec certitude avant la fin de cette année 2013 (c’est-à-dire «demain»…) ont été gommés.  Certains ont été supprimés, plusieurs seraient reportés en 2014 ou au-delà.  Dans la grande majorité des cas, nous n’avions pas d’objection dans la mesure où ces projets seront effectivement repris dans le budget 2014 qui doit être soumis au conseil du mois de décembre.  Nous avons néanmoins regretté que la politique financière de la commune consiste trop à laisser filer les dépenses ordinaires, à constater que les recettes n’évoluent pas en proportion et à sabrer dans les dépenses d’investissement sans réfléchir au long terme.  Nous pensons qu’il est indispensable d’investir à Yvoir dans des projets permettant de réaliser des économies de fonctionnement (dans le domaine de l’énergie, d’une gestion à long terme du patrimoine immobilier communal,…).   Le projet de nouvel atelier communal illustre bien ce manque d’ambition.  Si l’on doit se réjouir d’un projet permettant une organisation plus efficace du service des Travaux, on doit regretter que le projet n’ait pas intégré les recommandations de l’audit énergétique réalisé dans le cadre des études préliminaires.

Nous avons finalement approuvé cette modification budgétaire à l’extraordinaire moyennant un engagement clair du Collège à ré-intégrer dans le budget 2014 un certain nombre de projets prioritaires mais aussi d’y inclure des projets réellement générateurs d’économies de fonctionnement. Nous serons bien sûr particulièrement attentifs à tous ces points lors de la présentation du budget 2014, en décembre 2013.

Dans le cadre de la discussion de cette modification de budget, nous avons aussi formulé plusieurs remarques:

  • Nous ne comprenons pas la logique du Collège par rapport à l’antenne de Durnal de la Maison des Jeunes d’Yvoir.  Lors de la modification budgétaire de juin, un poste de 10.000€ avait été prévu pour, notamment, mettre en place un système de chauffage performant dans l’ancien local de la balle-pelote de Durnal.  Le 21 octobre 2013, une convention a été passée avec la Maison des Jeunes en vue de leur confier la gestion de ce local, avec faculté pour l’ASBL de donner la salle en location à des privés.  Aujourd’hui, on justifie la suppression de ce budget en invoquant un déplacement du local des jeunes vers l’étage de l’ancienne maison du Maître à Durnal… Difficile à suivre !  D’autant que les travaux à l’école de Durnal ne sont plus prévus avant 2015: ces locaux devront donc peut-être être utilisés par l’école.
  • Nous avons une nouvelle fois rappelé au Collège (dont les membres ne semblent ne pas se souvenir du contenu des fiches PCDR) que le projet «dispositif de sécurisation de la rue d’Evrehailles» avait été prévu en parallèle au projet de «voie propre piétons» de Mont jusqu’au CHU.  Il n’y a donc aucune raison de supprimer les 20.000€ prévus pour ce projet.  Il conviendrait au contraire d’en accélérer la mise en place qui ne porte que sur des aménagements légers de sécurité dans l’attente des travaux d’égouttage.  Pour rappel, la fiche du PCDR précisait: «…les travaux concernant la mise en place physique d’un espace de circulation pour les déplacements actifs ne peut être envisagé en toute première phase.  Une bande vélo sera réalisée de chaque côté de la chaussée. Par ailleurs, des solutions seront recherchées avec et proposées aux riverains en matière de stationnement des véhicules de façon à rendre aux trottoirs leur vocation première.»
  • Nous avons aussi attiré l’attention du Collège sur le fait que la suppression du budget prévu (200.000€) pour l’expropriation de l’ancienne gendarmerie, rue du Maka à Yvoir, nous semblait discutable.  En effet, le conseil communal a voté, en juin 2013, l’expropriation de ce bâtiment.  Cette décision formelle nous semble imposer le maintien de la dépense correspondante au budget 2013.

Un autre point sensible au menu de ce conseil: l’avis du conseil communal relatif à la cartographie éolienne soumise à enquête publique par le Gouvernement wallon.  Rappelons tout d’abord que cette enquête s’est clôturée pour le public au 31 octobre 2013.  Toutes les informations relatives au dossier sont encore disponibles sur le site de la région wallonne.  Les conseils communaux pouvaient encore remettre un avis durant le mois de novembre.  Le représentant de la Relève au sein de la Commission Consultative de l’Aménagement du Territoire et de la Mobilité (CCATM) a suggéré que ce point soit examiné au préalable par la CCATM.  Lors du conseil de ce 12 novembre, nous avons bien dû constater que le Collège, en la personne de l’échevin en charge de l’urbanisme, n’avait préparé, en dehors de l’avis de la CCATM, aucune proposition de résolution sur ce dossier sensible.  Sur insistance du bourgmestre, il apparut -finalement et dans une certaine confusion- que la proposition de la majorité était de rejeter en bloc et sans justification sérieuse la cartographie éolienne telle que proposée sur Yvoir.  La position de notre groupe est clairement différente:

  • Nous défendons avec vigueur le développement des énergies renouvelables
  • Nous sommes conscients que, aujourd’hui, toute énergie renouvelable a un coût pour la collectivité
  • Dans l’état actuel des techniques et des prix de l’énergie, l’éolien terrestre constitue néanmoins aujourd’hui en Belgique la source la moins chère de renouvelable
  • Le vent constitue une source de renouvelable permettant à la Belgique de jouir d’une certaine autonomie énergétique.
  • Nous ne défendons néanmoins ni l’installation anarchique de mâts au travers de tout le territoire wallon, ni une subsidiation déraisonnable de l’industrie éolienne
  • Nous reconnaissons volontiers que l’ensemble du dossier «éolien» (phasage, méthodologie des enquêtes d’incidences, régularité de l’enquête publique, etc.) pose de multiples questions d’ordre juridique
  • Nous pensons que ni l’enquête publique, ni l’avis demandé aux communes sur la cartographie éolienne se résument à un référendum «pour ou contre l’éolien» … comme si on organisait demain un référendum «pour ou contre les chemins de fer» …
  • Nous aurions donc souhaité défendre avec la majorité une position précisant sur quelles zones de la commune il pouvait être envisagé d’installer des mâts supplémentaires et sur quelles zones cela devait être exclu.  Une telle attitude aurait, pensons-nous, renforcé la crédibilité de la commune d’Yvoir dans les étapes ultérieures du processus.

Concrètement, nous aurions défendu l’idée qu’une extension (1 ou 2 mâts) du parc existant de Dorinne-Lisogne en direction de l’autoroute était non seulement envisageable mais était aussi une opportunité d’imposer aux futurs promoteurs éoliens une participation financière significative à la réalisation de la route de contournement de Spontin dont le projet passe précisément dans le parc de Dorinne.  C’était aussi l’occasion pour la commune d’Yvoir et ses habitants de participer financièrement au projet et d’en retirer un bénéfice financier.

Nous pensons sincèrement que la position prise par la majorité est une erreur stratégique car en rejetant en bloc toute la cartographie il nous sera plus difficile demain de refuser un projet vraiment invasif (par exemple plus proche de Purnode ou d’Evrehailles).   Une occasion manquée donc de protéger plus efficacement les habitants de Purnode et d’Evrehailles.

Les autres points du Conseil portaient principalement sur de gros travaux de chauffage dans trois églises de l’entité (Durnal, Spontin et Evrehailles).  Il est vrai que la facture est lourde à porter pour la commune: près de 70.000€. Nous avons regretté que le Collège n’ait pas anticipé cette situation de façon à pouvoir rentrer les dossiers dans le cadre des travaux subsidiés Ureba.  La situation étant aujourd’hui urgente, une telle solution n’est plus possible.  C’est ainsi que nous pass(er)ons sans doute à côté de subsides…   Nous pensons qu’il conviendrait aussi de lancer une large réflexion sur la gestion pluri-annuelle du patrimoine immobilier communal (en ce compris les églises) de manière à pouvoir y dégager des économies de fonctionnement.  Compte tenu de la situation d’urgence (chauffage en panne) dans les trois édifices concernés, nous avons néanmoins approuvé les 3 points à l’ordre du jour.  Remarquons que les 3 représentants de EPY -y compris l’échevin Bertrand Custinne- se sont ici abstenus.

Le Conseil a aussi été l’occasion d’évoquer les problèmes de pollution d’un puits de la brasserie du Bocq à Purnode.  Ces problèmes sont vraisemblablement liés au très mauvais état des égouts dans certaines parties du village.  Une action en urgence a donc été demandée à l’INASEP afin d’anticiper, dès 2014, les travaux de remplacement de certains collecteurs, en ce compris le collecteur de la rue de la brasserie.  Nous soutenons bien sûr toutes les démarches qui sont entreprises dans ce sens par le Collège et la commune.

De notre côté, nous avions également inscrit quelques points à l’ordre du jour:

  • Nous avons lancé plusieurs pistes d’actions afin d’améliorer la qualité de vie des enseignants et des enfants à l’école de Spontin (document disponible au téléchargement ici-même).  En particulier, nous avons évoqué l’idée d’installer un petit module «hall sportif» à la fois au profit de l’école et des clubs sportifs locaux.  Ces propositions ont été bien accueillies par le Conseil et un premier type d’intervention a déjà eu lieu pour ce qui concerne les problèmes d’humidité.
  • Nous avions ré-interpellé le Collège concernant le chauffage du local de la balle-pelote à Durnal (voir ci-dessus, dans le cadre du point «modification budgétaire»)
  • Nous avons voulu comprendre la logique de la transformation en parking (en test et réservé au personnel communal et enseignant) d’une partie importante de la zone piétonne de la place de l’Hôtel de Ville.  Nous reconnaissons qu’il peut y avoir des problèmes de stationnement à Yvoir mais nous nous interrogeons sur la pertinence de la solution (la place n’a pas été conçue pour remplir cette vocation, il existe des alternatives à proximité, …).  Nous avons dès lors suggéré (ce qui a été accepté) que cette question du stationnement dans le centre soit abordée à la CCATM qui puisse ainsi tirer les enseignements du test actuel, examiner les alternatives possibles et faire des propositions au Collège et au Conseil.
  • Le Collège s’est engagé à examiner la question de la stérilisation des chats errants…

Suite à l’évocation d’un accident de la route récent rue du Pont à Godinne, l’échevin des Travaux nous a signalé qu’il y avait un accord du SPW pour réaliser des aménagements de sécurité sur cette voie.  Il est même question que le dossier du pont de Rouillon de débloque…

Dans le même secteur, la question de la sécurité à la plaine de jeu de Godinne a à nouveau été évoquée.  L’échevin en charge des sports a confirmé que la barrière empêchant l’accès «voiture» resterait fermée et serait munie bientôt d’un cadenas.

Un long conseil aux échanges corrects et intéressants…

aménagement du territoire, la vie dans la commune, participation citoyenne, Sécurité, Travaux

Informer, communiquer, participer… à Bauche aussi !

CFBocq en-tête

Notre groupe a toujours défendu et voulu promouvoir la participation citoyenne.  Nous pensons en effet qu’il est plus facile et plus agréable de vivre ensemble lorsque les habitants d’un village sont correctement informés des projets en cours et qu’ils ont la possibilité d’être écoutés et entendus.

L’arrivée imminente (au sens ferroviaire du terme : en 2014 … -) …) du chemin de fer du Bocq à Bauche constitue à nos yeux un bon exemple d’une situation où il est important d’informer, de communiquer et d’être à l’écoute.  C’est ainsi que, avec l’aide et la participation de l’ASBL « Patrimoine Ferroviaire et Tourisme » (qui exploite le train touristique), une réunion de « hameau » a réuni ce jeudi 28 mars en soirée une grosse trentaine d’habitants de Bauche.  Une telle prise de contact s’imposait à nos yeux dans la mesure où, pour la première fois depuis son « départ » de la gare de Ciney, le chemin de fer du Bocq allait maintenant « traverser » une zone d’habitat.  Les riverains -dont les jardins, voire certaines pièces d’habitation, sont mitoyens à la voie de chemin de fer- devaient être informés de ce qui les attendait dans les mois à venir.  Les courageux bénévoles de l’ASBL « PFT » devaient, de leur côté, être conscients des contraintes qu’une entrée dans le village représentait.  Nous pensons sincèrement que ce double objectif a pu être atteint au travers de cette première réunion d’information et d’échanges.  Ajoutons encore que, cohérents avec les positions que nous défendons, nous n’avions pas manqué d’inviter également les membres du Collège et du Conseil Communal  intéressés.

Pour les visiteurs de notre site qui le souhaitent, le compte-rendu de la réunion est disponible d’un simple clic ici-même.

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la vie dans la commune, participation citoyenne

La nouvelle photo d’équipe… en tenue hivernale !

En ce début de mandature, ce sont donc 17 membres de la Relève qui ont accepté de relever le défi de 6 années d’opposition constructives au service des habitantes et habitants d’Yvoir (voir la page « une équipe à votre service« ).  Les uns sont présents au Conseil Communal, d’autres au Bureau et au Conseil du CPAS, d’autres encore poursuivent simplement leur engagement politique en parallèle avec leurs engagements associatifs ou familiaux.  Tous partagent une passion pour notre commune et rêvent de voir s’y développer plus de projets au profit du plus grand nombre.

N’hésitez pas à faire appel à chacun(e) de nous: nous sommes à votre écoute et prêts à vous aider…

Ce lancement d’une nouvelle mandature était donc l’occasion « d’immortaliser » en photo cette nouvelle équipe de la Relève !

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Emploi, environnement, la vie dans la commune

Manger mieux ? ne cherchez pas trop loin !

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Par un heureux hasard, au moment où les media d’Europe se déchaînent (selon les tristes lois de l’audimat) sur des chevaux roumains perdus dans nos lasagnes, l’émission RTBF « La Clé des Champs » nous rappelait fort opportunément ce samedi 16 février que le bonheur alimentaire est bien souvent dans le pré d’à-côté…

Nous avons déjà évoqué la réussite d’un agriculteur-éleveur local, Luc Lefèvre, qui a réussi le difficile pari de la qualité et du circuit court en matière de viande de porc.  Loin des schémas traditionnels de l’engraissement des porcs « à l’industriel », Luc produit une viande de porc de haute qualité, de façon rentable, dans le respect du consommateur et à un prix qui reste maîtrisé pour ce dernier.

Nous vous invitons à découvrir sans plus attendre l’excellent reportage de la RTBF sur le site de l’émission « La Clé des Champs ».

Le seul bémol à cette belle histoire est la difficulté pour le consommateur d’Yvoir de trouver cette viande de qualité chez des détaillants locaux.  Un chantier pour nos communes qui devraient pourtant encourager ce type de développement agricole ?

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la vie dans la commune

Yvoir: une commune riche en talents…

Emilie Pirlot
Emilie Pirlot

Ce n’est pas la première fois que nous le disons sur ce site: Yvoir compte de nombreux talents, parfois cachés, parfois expatriés, parfois bien connus de tous… Cette semaine du 21 janvier 2013 nous a donnés, à trois reprises au moins, l’occasion de s’en souvenir…

Le mardi 22 janvier avait lieu au Palais Provincial de Namur la proclamation des 12 Namuroises et Namurois de l’année 2012.  Une nouvelle fois, une Yvoirienne en était… Il s’agit d’Emilie Pirlot, styliste de renommée internationale qui travaille aujourd’hui à Paris, notamment pour la Maison Dior (articles du magazine « Victoire » du Soir et de la revue Confluent en téléchargement ici même).  Bravo et félicitations à Emilie et, surtout, Emilie, continue à nous étonner et à nous émerveiller par tes créations.  Notre joie était d’autant plus grande qu’Emilie est la fille de Stéphane et Dominique Pirlot, d’Evrehailles, ardents supporters de la cause de la Relève !

Le vendredi 25 janvier, c’est William Cassart d’Evrehailles, 13 ans et demi, qui fut honoré du Mérite Sportif de la Commune d’Yvoir.  William Cassart fut sacré, en 2012, à Dublin, champion du monde du « One Wall », une sorte de jeu de paume « mondialisé ».  William Cassart a reçu cette très belle récompense des mains du Bourgmestre Ovide Monin.  A lui aussi, toutes nos félicitations et nos voeux d’une carrière riche en records !  Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le One Wall, découvrez ci-dessous le reportage de Canal C a consacré à cette discipline précisément à l’occasion du sacre de William Cassart.

Enfin, Luc Lefèvre de Dorinne, bien connu dans l’entité pour ses célèbres « petits cochons », a été reçu ce samedi 26 janvier dans l’émission « Chaud Devant » de Bel-RTL.  Il a eu ainsi l’occasion de mettre en avant son savoir-faire et la qualité des produits du terroir condruzien.  Nous souhaitons bien sûr plein succès à Luc dans son entreprise !