Conseil du 27 mai 2019
Le conseil communal de ce lundi 27 mai comportait près de 50 points pour la partie publique seulement. Un long conseil qui aura duré près de 4 heures, un temps bien nécessaire pour traiter les sujets d’importance à l’Ordre du Jour – ils étaient nombreux.
Le conseil a ainsi pu arrêter à l’unanimité les comptes communaux de l’exercice 2018.
Ceux-ci mettent en regard les recettes et les dépenses engagées par la commune durant l’année écoulée en distinguant l’exercice ordinaire (dépenses de fonctionnement) de l’exercice extraordinaire (projets).
C’est aussi l’occasion de comparer les chiffres arrêtés avec les montants budgétisés d’une part ainsi qu’avec les résultats des années antérieures afin d’obtenir une vision globale de la situation de la commune.
Enfin, l’arrêt des comptes est lié à une modification budgétaire pour l’année 2019 afin d’intégrer le boni réalisé à l’exercice ordinaire. Rappelons au passage que ce boni est le seul moyen propre à une commune d’augmenter sa capacité d’auto-financer ses « projets » futurs.
Que nous apprennent ces chiffres ? Avant tout qu’Yvoir est toujours dans une situation bénéficiaire pour son exercice ordinaire (+613.701,60€). Une bonne nouvelle qu’il convient de relativiser pour plusieurs raisons :
• les fonds de réserve (ordinaires et extraordinaires), l’épargne de la commune, ne cesse de diminuer depuis 2015 (passant de plus de 4 500 000 € à moins de 2.800.000€ fin 2018) ;
• les charges de la dette sont de plus en plus importantes et ne devraient diminuer qu’à partir de 2021 si la commune ne contracte aucun nouvel emprunt, ce qui semble irréaliste ;
• le boni de l’exercice ordinaire 2018 est influencé par diverses opérations comptables exceptionnelles ; si on corrige ces opérations exceptionnelles, le boni « réel » approche plutôt les 300 000 € (dans la moyenne des 4 dernières années).
Le boni réalisé sur les comptes 2018 ainsi que la relance/modification de certains projets déjà sur les rails de la précédente majorité ont donc amené une première modification budgétaire pour l’année 2019 (approuvée avec l’abstention des conseillers de la minorité).
On peut relever quelques modifications :
• augmentation du budget pour des travaux de maintenance dans divers bâtiments de l’entité : écoles, église de Purnode, salle du Maka, … ;
• augmentation du budget dans le cadre de l’agrandissement de l’école communale d’Evrehailles ;
• augmentation des budgets de divers travaux d’entretien et d’aménagement de voiries* et de l’espace public (dont la création de « Portes de Villages ») ;
• budgets pour frais d’étude afin de poursuivre les projets des salles de village de Mont, du centre sportif de Godinne, de l’extension de la salle de Purnode, …
• ajout d’un article pour l’achat du bâtiment de la poste d’Yvoir (*Plus de détails sur certains de ces projets, abordés lors du conseil, ci-après.)
Le volet finances & budget n’était pas le seul au cœur de ce conseil.
Les conseillères et conseillers ont assisté à la présentation de la Déclaration de Politique Sociale (D.P.S.) du CPAS et ensuite approuvé le Plan de Cohésion Sociale (P.C.S.) mis en place par la commune à l’unanimité.
Deux volets différents mais qui poursuivent des objectifs assez proches :
– favoriser au maximum l’intégration et la participation active de tous dans la société (pour le CPAS); – (re)créer du lien social et favoriser l’accès de tous aux droits fondamentaux (pour le PCS).
Ces deux services travaillent donc en commun sur plusieurs projets pilotés par l’échevine du PCS (Chantal Eloin-Goetghebuer – LaRelève) et la présidente du CPAS (Christine Bador – LB).
Les deux présentations (D.P.S. et P.C.S.) ont mis en avant les ateliers et activités déjà mises en place et qui seront poursuivies dans les années à venir (on peut citer : le vestiaire social et le taxi social pour le CPAS ou encore les ateliers d’insertion sociale du PCS) mais aussi de nouveaux projets dont, entre autre :
• La mise en place d’une maison citoyenne sur Yvoir (collaboration CPAS – PCS)
• La création d’une cuisine collective et d’un mess social (projet CPAS)
Le conseil communal s’est prononcé sur une nouvelle offre d’achat du bâtiment de la poste d’Yvoir. La première offre remise ayant été jugée insuffisante par Bpost, le conseil s’est prononcé positivement sur un montant de 560 000 € (un montant situé entre celui de la première offre et le prix indicatif transmis par B-Post). Cette augmentation ne change pas les fondements du projet :
• l’investissement initial peut être en grande partie couvert par les produits de location issus du bâtiment ;
• le terrain attenant est important (zone de parking, facilitation des aménagements de voirie au carrefour de la poste …) ;
• le bâtiment offre d’importantes opportunités pour les projets futurs du PCS et du CPAS, entre autre.
Le groupe EPY s’est abstenu en soulevant les mêmes demandes qu’au conseil précédant, recevant donc les mêmes réponses. Pour plus de détails, voir le compte-rendu du précédent conseil (publié sur https://larelevedyvoir.com/ le 03/05/19).
Le conseil a également approuvé à l’unanimité le programme des travaux d’entretien de voiries pour 2019.
Les rues concernées sont : le Tienne de Mont (entre la rue du Calvaire et la rue du Cerisier), le rond-point de la rue Sur Champt et, éventuellement, une partie de la Haie Collaux (en fonction des coûts des deux premiers chantiers).
En plus du revêtement classique, des aménagements légers favorisant la « mobilité douce » ont été demandés et sont attendus par plusieurs conseillères et conseillers ainsi que par l’échevine de la mobilité. L’échevin en charge, Marcel Collet, s’est dans la mesure du possible (budgétaire) engagé à trouver des réponses pragmatiques à ces besoins. A suivre donc.
La commune d’Yvoir s’est vue allouer par la région wallonne un montant d’environ 500 000€ dans le cadre du Plan d’Investissement Communal – ou PIC. Ce plan permet de subsidier les travaux qui y sont inscrits jusqu’à hauteur de 60%.
Le conseil communal a donc approuvé le programme suggéré par le Collège en respectant les priorités établies par la région et la SPGE (Société Publique de la Gestion de l’Eau). Le programme 2019-2021 comprend :
• des travaux de voirie et réhabilitation d’égouttage rue d’En Haut à Dorinne ;
• le Raccordement du réseau d’égouttage du village d’Evrehailles au collecteur principal de la rue d’Evrehailles;
• la rénovation et l’extension de la Salle de Purnode, en ce compris des travaux d’économie d’énergie.
Le groupe EPY a renouvelé son opposition sur ce dernier point, déjà exprimée lors du précédent conseil (ici aussi, voir compte-rendu du 03/05/2019).
En matière de mobilité, le conseil communal a arrêté à l’unanimité plusieurs aménagements :
• mise en places de parking à durée limitée (zone bleue de 1h) dans le centre d’Yvoir, rue colonel tachet des combes (une dizaine de places) et rue de l’hôtel de ville (2 places) utilisation du disque obligatoire ;
• installation d’une priorité de passage et de miroirs à Yvoir, sous le 1er pont de la rue du Rudeau en venant de Crupet ;
• suppression du rond point au carrefour des rues du Blocqmont, Chaussée, Préterit et du Château à Evrehailles. Le double sens de la rue du Blocqmont est rétabli mais il se terminera sur un STOP, laissant la priorité aux rues Chaussée et Préterit.
De nombreux points de gestion courante ont également égrenés le conseil :
• approbation des comptes des fabriques d’Eglise ;
• lancement de procédures de recrutement ou de constitution de réserve de recrutement (agent technique et chef de service « population »);
• désignation de représentants dans des structures intra et intercommunales ;
• approbation des ordres du jour des Assemblées Générales de plusieurs structures intercommunales (BEP, ORES, SWDE, etc.) afin de mandater les représentants d’Yvoir dans ces assemblées.
A noter : la seule structure pour laquelle le conseil communal s’est abstenu sur un point de l’ordre du jour est la société de logement de service public La Dinantaise. Suite à l’abandon d’un projet de 6 logements à la Haie Collaux à Spontin, le conseil s’est abstenu sur le budget 2019 de cette société. L’occasion de souligner qu’il est inquiétant que des projets en route depuis si longtemps reçoivent une fin de non-recevoir en bout de parcours.
Enfin, on peut relever des décisions plus « ponctuelles » prises (à l’unanimité) ce 27 mai.
Le conseil a approuvé la convention d’occupation soumise par le Collège permettant aux « Zapéros Zyvoiriens » d’installer un terrain de pétanque accessible au public derrière le terrain de tennis d’Yvoir.
La convention entre le club de Rugby Haut-Mosan et la commune prévoyant la mise à disposition du terrain et des bâtiments de Godinne a été approuvée pour une durée de 10 ans.
Le conseil a adhéré au Green Deal « Cantines Durables ». Il s’agit à ce stade d’un engagement de principe autour de 6 axes à développer : des produits locaux et de saison, des produits respectueux de l’environnement et des animaux, des produits équitables, des repas sains, équilibrés et savoureux, la réduction du gaspillage alimentaire et des déchets et enfin l’inclusion sociale.
Des engagements spécifiques afin d’aller en ce sens devront être définis et transmis pour le mois de Septembre 2019 au plus tard.
Le prochain conseil communal se tiendra le lundi 24 juin à 20h00, dans la salle de la cafétéria du Maka (accès par la cour du CPAS).
Alexandre Visée – Conseiller Communal
Conseil communal du 29 avril
Le conseil communal de ce 29 avril fut chargé en débats et échanges entre l’ensemble des conseillères et conseillers présent(e)s. Une situation dont on peut se réjouir puisque cela a abouti à plusieurs compromis dépassant le cliché de groupes monolithiques s’opposant par principe. Pour tous les points d’organisation ou de gestion courante, le conseil a une fois encore enregistré une série d’unanimités : un excellent signal qui perdure. On peut relever : • La désignation de représentants au sein des Assemblées Générales de deux structures intercommunales : l’AIS (Agence Immobilière Sociale) et le CECP (Conseil de l’Enseignement des Communes et Provinces). • L’adhésion de la commune d’Yvoir à une « Charte pour des achats publics responsables » afin de tendre vers une commune plus durable, équitable et résiliente, dans le choix des partenaires consultés lors de marchés publics notamment. Il s’agit à ce stade d’une déclaration d’intentions qui devra se concrétiser dans les 6 mois via un plan d’actions (objectifs, moyens, outils, évaluation, etc.) qui sera intégré au PST (Plan Stratégie Transversal – voir compte rendu du 28/02/19). • Le remplacement d’un pertuis communal (tunnel ancien maçonné, récoltant des eaux de pluie et/ou d’égouttage) sous la cour de la Brasserie du Bocq à Purnode. Un rapport d’expert commandé par la commune a révélé qu’une section de ce pertuis était fort endommagée et présentait des risques importants d’effondrement. Le conseil communal a donc approuvé le lancement d’un marché public de travaux pour remédier à ces désordres (pour un montant estimé de l’ordre de 150.000€). Dans la foulée, le Conseil a aussi approuvé une convention passée entre la commune et la brasserie du Bocq qui utilise en partie ce pertuis pour ses propres activités et qui a accepté de prendre en charge une part non-négligeable du coût des travaux. Le premier point qui aura fait débat ce 29 avril concerne la poste d’Yvoir. Le bâtiment et le terrain ont été mis en vente et le conseil communal devait se prononcer sur l’offre proposée par le Collège Communal. Une offre qui, via les locations assurées du bâtiment (deux grands appartements existants à l’étage et B-Post qui louera, quel que soit l’acheteur, l’espace du bureau de poste) devrait aboutir à un jeu à somme nulle, les locations couvrant les charges liées à l’emprunt. Le bâtiment pourrait permettre dans l’avenir d’accueillir et de développer des activités tant communales que liées au CPAS : accueil d’associations, cantine durable, ateliers du Plan de Cohésion Social, etc. Le groupe EPY s’est abstenu, souhaitant avoir une vision détaillée des coûts ultérieurs que pourraient engendrer la mise en place de ces potentiels projets et d’éventuels investissements dans le bâtiment. Une demande quelque peu irréalisable au vu des délais à respecter pour rentrer une offre et de la masse de travail que les services communaux concernés doivent déjà traiter afin d’avancer dans les projets sur la table à ce jour. Un autre point a aussi suscité un débat très ouvert. La direction des routes du Service Public de Wallonie souhaitait l’avis du conseil communal concernant des aménagements à apporter au pont de Godinne afin de sécuriser sa traversée pour les riverains et, particulièrement, les piétons et les vélos : • Limitation de la traversée du pont à 50 km/h • Interdiction du passage aux poids lourds de plus de dix tonnes (transport de choses uniquement) • Possibilité pour les vélos de traverser le pont, même au rouge, grâce à la pose de bandes au sol et de panneaux de signalisation ad hoc (panneaux B23). Si les deux premières propositions ont fait l’unanimité, des discussions et réflexions autour de la sécurité des cyclistes ont animé le conseil. C’est finalement un avis négatif qui a été rendu (10 contre, 4 pour et 6 abstentions) quant à la pose d’un signal B23 susceptible de créer une situation peu sécurisée pour les cylcistes. Le conseil a souhaité joindre à sa délibération les différentes suggestions qui sont sorties de cet échange afin de garantir la sécurité des usagers faibles, notamment les marquages au sol mais aussi la possibilité de revenir à un système de phases fixes de circulation alternée (situation d’avant les travaux). Le groupe EPY avait mis deux points à l’ordre du jour, dont la pose de boîtiers à radar fixe à Purnode et à Spontin aux frais de la commune. Ne souhaitant pas gréver les finances communales de 60 000€ (voire davantage), des alternatives ont été proposées par l’Echevine de la mobilité et le Collège : utilisation des radars préventifs de la Commune, demande d’installation de Lidar temporaires via la zone de police, recherche de solutions finançables par la région wallonne sur base d’un courrier du ministre Di Antonio, etc. Ce point a donc été reporté afin de proposer au conseil une solution multi-modale plus efficace et moins coûteuse, un travail d’approfondissement auquel les conseiller(e)s intéressé(e)s de tous les groupes ont été conviés. Le débat s’est poursuivi autour des aménagements envisagés au complexe sportif de Purnode. Le groupe EPY souhaitait que le conseil s’exprime sur la nécessité de concerter 4 associations du village et sur l’intérêt de financer les travaux via le PCDR plutôt que le PIC (Plan d’Investissement Communal), une part plus importante des travaux pouvant être subsidiée par ce biais. Les discussions ont permis à chaque groupe d’exprimer leur vision de la concertation citoyenne et le conseil s’est prononcé à l’unanimité sur l’importance de cette consultation dans le courant du mois de mai en y invitant l’ensemble des acteurs potentiellement intéressés, maintenant qu’un cadre « métrage-budget » a été établi par le Collège. L’avis de l’opposition n’a pas été suivi sur le mode de financement de ces travaux. Le PCDR d’Yvoir étant en fin de parcours (il se terminera en 2022), les délais que celui-ci impose sont bien plus importants que ceux du PIC. Ce débat de calendrier a conduit certains conseillers à interpeller Bertrand Custinne. Pourquoi celui-ci n’a-t-il pas entrepris les démarches adéquates lorsqu’il était lui-même échevin du PCDR alors qu’il avait reçu l’assentiment de la CLDR et du fonctionnaire du SPW dès 2016 ? Rien n’obligeait à débuter les travaux en fin de législature (selon lui, le budget ne le permettait pas) mais se mettre en projet via la réalisation d’une fiche PCDR (étape obligatoire) aurait évité de perdre 3 années précieuses et de demander à d’autres de faire rapidement ce qu’il n’a pas commencé quand le timing le permettait. Le Collège a ensuite répondu aux questions du groupe EPY concernant un autre complexe sportif, celui de Godinne. L’occasion de préciser que ce projet n’est évidemment pas abandonné comme on a pu l’entendre, puisque l’étude elle-même n’a pas été arrêtée. Néanmoins, plusieurs points du projet méritent d’être réfléchis et revus afin de coller davantage aux réalités et pour revenir dans un cadre budgétaire plus raisonnable (+-2 400 000 d’€ dans la version actuelle, si l’on y inclut une série de coûts annexes comme l’égouttage). Le projet établi par l’ancien échevin des sports, en plus du coût, pose effectivement plusieurs problèmes : • Arrêt des activités du tennis pendant 1 an ; • Destruction de terrains récemment remplacés pour un montant de 50 000€ ; • Principe d’une buvette commune qui n’a jamais ravi l’ensemble des acteurs ; • Questionnement non résolu autour de la gestion proposée de cette structure (très coûteuse pour les finances communales elle aussi) ; • La présentation d’un projet multi-sports ne semble pas être une exigence absolue d’Infrasport ; • Volonté d’un bâtiment central basé sur l’espoir de l’extension de terrains extérieurs dans la pâture avoisinante, pourtant en zone constructible et donc totalement hors de prix. Le projet se poursuit donc en visant à répondre aux divers problèmes soulevés par le projet de 2018. La séance publique s’est terminée par la présentation des Plans de Pilotage (nouveau document dans le cadre du pacte d’excellence) des écoles communales de Mont, Dorinne et Evrehailles. Durant trois ans, encadré par leur direction, les équipes pédagogiques ont dû établir tour à tour les forces et faiblesses de leurs écoles, en identifier les racines, formuler en fonction 4 ou 5 objectifs et enfin lister les actions à mettre en place pour les atteindre. Les directions ont pu présenter succinctement le fruit de leur travail au conseil qui a approuvé les deux plans à l’unanimité. Enfin, à noter que les dates des prochains conseils communaux ont été arrêtées (et celle du mois de mai modifiée). Séances Le prochain conseil se tiendra donc le lundi 27 mai à 20h00, dans la salle de la cafétéria du Maka (accès par la cour du CPAS). Alexandre Visée – Conseiller CommunalConseil communal du 18 mars
Le nouveau site internet communal a été présenté au public lors du conseil de ce lundi 18 mars. Il sera mis en ligne dès le 1er avril 2019 (et non, ceci n’est pas un poisson). Cela fait plusieurs années que le groupe La Relève insistait pour que la communication, entre autre numérique, de la commune d’Yvoir soit reprise en main de manière plus moderne et efficace. Un projet qui a finalement été mis en route à la fin de la précédente législature puisque la commune avait engagé un WebMaster pour se charger de la création du nouveau site internet. Le travail s’est donc poursuivi et a abouti à cette étape importante : un nouveau site qui n’est pas qu’un simple coup de « relooking ». En le modernisant et en le rendant plus instinctif d’utilisation, l’objectif est de déployer ce site comme un moyen de communication et de transmission efficace des informations, documents et liens utiles à la population. Il ne s’agit toutefois pas d’une transition au « tout numérique » : il reste totalement essentiel de multiplier les canaux de communication (bulletin communal, accès à l’administration communale, etc.). Dans cette même optique d’optimisation des moyens de communication à sa disposition dans le chef du collège communal, on peut citer : • l’ouverture du bulletin communal à l’ensemble des groupes politiques de la commune : tous peuvent désormais bénéficier d’un espace d’expression, équivalent qui plus est. • vous trouverez également en fin de ce compte-rendu les nouveaux horaires d’accès aux services de l’administration communale, pour une période d’essai, afin d’en faciliter l’accès au plus grand nombre. Dans la foulée de ce nouveau site communal, un nouveau logo – dont vous trouverez la description complète dans le bulletin communal de ce 08 avril – qui viendra remplacer le blason seigneurial utilisé depuis la fusion des communes. Plusieurs points à l’O.J. concernait le renouvellement de commissions consultatives : des organes composés majoritairement de citoyens volontaires, essentiels à la vie politique saine de la commune. Appel à candidature avait été lancé par le collège et de très nombreuses réponses ont été récoltées. Un excellent signal démocratique : à la fois concernant l’intérêt des citoyen(ne)s pour leur commune et parce que cela offre un large éventail de compétences au Collège Communal dans son choix de composition. Les commissions renouvelées sont : • la CCATM, Commission Consultative de l’Aménagement du Territoire et de la Mobilité ; • le conseil consultatif des sports (dont le nombre de membres a été étendu afin de pouvoir y accueillir toutes les candidatures déposées) ; • la CCA, Commission Communale de l’Accueil. Que l’ensemble des citoyen(ne)s qui ont déposé une ou plusieurs candidatures en soit remerciés, en espérant qu’ils trouveront dans ces commissions un espace d’échange enrichissant pour eux comme pour la collectivité. Une autre commission d’importance est appelé à se renouveler prochainement : la CLDR. La Commission Locale de Développement Rural est composée aux 3/4 de non-élus politiques et a pour vocation première de consulter les citoyens sur la mise en place et le suivi d’un Plan Communal de Développement Rural (liste de projets priorisés). En route depuis fin 2009, la mission principale de cette CLDR sera de suivre la mise en œuvre des projets établis précédemment puisqu’un PCDR a une durée de vie limitée à 10 ans. Un nouveau PCDR devra donc être lancé (et reprendre toute la démarche de consultation) durant cette législature. Pour une présentation du « cadre PCDR » … Si vous êtes intéressé(e) et que vous souhaitez proposer votre candidature afin de vous investir dans cette commission, l’appel complet figurera dans le prochain bulletin communal. Le conseil communal devait d’ailleurs approuver, le rapport annuel 2018 du PCDR, présenté en séance par Raphaël Frederick, conseiller communal la Relève et président de la CLDR. L’occasion de revenir sur les projets déjà réalisés, en cours, en attente ou abandonnés (faute de temps et de moyens) dans le cadre de ce PCDR. Ce rapport, approuvé à l’unanimité, a donné lieu à quelques échanges majorité-minorité, principalement à propos du projet « Maison Rurale de Mont » qui a connu récemment un important changement de cap. En effet, après de nombreuses heures de travail concerté avec le bureau d’étude en charge du dossier, il s’est avéré que lecoût total du projet, calculé au plus serré, dépassait de 500 000 € le budget approuvé par le ministre de tutelle et ce, même avant d’avoir posé la première brique .Une situation que les finances communales ne peuvent se permettre « d’encaisser ». Décision a donc été prise par le collège communal d’abandonner le projet tel qu’envisagé par le bureau d’étude et d’assumer les coûts déjà engagés (un peu plus de 100 000 €). Un choix considéré comme « le moindre mal », d’autant qu’une bonne partie du travail et de l’expérience acquise durant cette première étude devrait permettre de réaliser le nouveau projet plus efficacement, sans menacer la santé financière de la commune cette fois. L’autre sujet d’importance de ce conseil communal était le lancement d’ un autre projet PCDR, celui des portes de village. Il s’agit de l’aménagement des entrées de nos villages et de la mise en place de dispositifs ralentisseurs afin de renforcer la sécurité en leur sein (voir le plan d’implantation des portes). Ce sera le seul point à l’ordre du jour de ce conseil qui n’ait pas été approuvé à l’unanimité. La minorité a reproché un manque de consultation, de modifications jugées profondes avec l’avant-projet et des détails oubliés. Un avant-projet principalement respecté dans sa version définitive, une volonté d’avancer sur ce projet attendu et des détails qui figuraient déjà dans le projet tel qu’approuvé par l’ancienne majorité dont faisait partie l’actuelle minorité… Si vous nous suivez … Cependant, le planning serré du début de législature n’a effectivement pas permis de mener la consultation des citoyen(ne)s dans les meilleures conditions, ce qui reste bien un objectif majeur pour la nouvelle majorité. Par ailleurs, le conseil communal a approuvé la mise en œuvre d’une partie de la ZACC de la Haie Collaux à Spontin. Concrètement, une ZACC, Zone d’Aménagement Communale Concertée, est une zone qui n’a pas encore fait l’objet d’une affectation définitive au Plan de Secteur et dont l’usage agricole (dans le cas d’espèce) pourrait être transformé en zone bâtissable (par exemple). Dans le cas présent, il s’agit de lotir la zone et d’agrandir donc le quartier résidentiel de la Haie Collaux. Un projet qui n’en est qu’à l’étape « 0 » et qui sera suivi de près, projet qui devra nécessairement intégrer une solution « mobilité » satisfaisante s’il veut espérer voir effectivement le jour. Les riverains connaissent en effet bien les diifcultés de circulation dans le quartier du Ry d’Aout et de la haie-Collaux. L’expansion que vivent certains villages de la commune créent déjà aujourd’hui le besoin d’une vision politique à long terme. Où veut-on aller ? Comment assurer les services communaux essentiels efficacement dans l’avenir (mobilité, enseignement, etc.) ? Autant de réflexions en cours au sein de la majorité et, sans doute, de tout le conseil communal. Le conseil communal aura également poursuivi son travail d’organisation et de gestion courante. On peut citer quelques décisions prises en ce sens ce 18 mars : • L’octroi d’aide aux écoles communales : une Intervention dans les projets pédagogiques mis en place à raison de 12,00 € par enfant (primaire et maternel) ainsi que dans les frais de location de salle pour l’organisation d’activités au profit de l’école ; • L’octroi du subside annuel ordinaire au Syndicat d’Initiative d’Yvoir ; • L’approbation d’un cahier de charges original permettant de régler de façon équitable la location de terrains communaux agricoles sous la forme du « Bail à Ferme ». • Le renouvellement du bail emphytéotique qui lie la commune au club de tir à l’arc de la Flèche Brisée de Godinne, ceci pour une durée de 30 ans à condition que les activités sportives et d’Horeca s’y maintiennent. Enfin, plusieurs points d’information (ainsi que trois questions de la minorité au Collège Communal) ont clôturé le conseil communal : populations scolaires, élagage d’arbres dangereux en urgence, … mais aussi le nouvel horaire d’ouverture au public du service population–état civil. Celui-ci sera accessible : Du lundi au vendredi de 08h00 à 12h00 ; Tous les mercredi de 13h00 à 16h00 ; Tous les jeudis de 16h00 à 19h00 ; Le 1er et le 3e samedi de chaque mois de 10h00 à 12h00. Ce nouvel horaire sera mis en place du 1er mai au 31 octobre 2019, pour une période de 6 mois d’essai. Horaire jusqu’au 1er mai – pas d’ouverture le jeudi fin de journée, ouvert tous les samedis matin. Le prochain conseil communal se déroulera le 29 avril à 20h00, dans la salle du Maka (accès par la cours du CPAS). Alexandre Visée – Conseiller CommunalConseil communal du 18 février
Toutes les conseillères et tous les conseillers communaux étaient présent(e)s ce lundi 18 février pour un conseil communal reprenant, pour la partie publique, 17 points mis à l’ordre du jour par le Collège Communal et 5 interpellations par le groupe d’opposition EPY. L’ordre du jour complet de la séance publique peut être consulté ici-même. Ce 18 février, le conseil a poursuivi son travail d’organisation politique pour la législature 2018-2024 et de gestion des dossiers en cours : la quasi-totalité de ces points ayant été voté à l’unanimité, un bon signal pour les premières actions de la majorité. Parmi ces points d’organisation-gestion, on peut citer : • La souscription à un logiciel informatique proposé par l’intercommunale « Imio » à laquelle la commune d’Yvoir participe, comme de nombreuses autres communes wallonnes. Celui-ci offre un support pour l’élaboration puis la gestion du Plan Stratégique Transversal (PST). Le PST, actuellement élaboré par l’administration communale, a pour vocation de traduire les orientations inscrites dans la Déclaration de Politique Communale de manière concrète : retro-planning, objectifs opérationnels, actions, projets, moyens financiers et humains à mobiliser, etc. • La délégation d’une partie des compétences du conseil communal en matière de marchés publics. Afin de faciliter le travail des employés communaux et le suivi des dossiers, le conseil a décidé de transférer une partie de ses compétences au collège échevinal (réunions hebdomadaires permettant un suivi plus rapide des dossiers) ainsi qu’à la Direction Générale pour des montants moins importants. • Le dépôt de la candidature de deux échevins pour deux conseils supra-communaux. L’objectif est ici de pouvoir porter la voix et les intérêts de la commune d’Yvoir (et des autres petites communes rurales) dans ces conseils : Chantal Eloin-Goetghebuer est proposée au conseil d’administration de l’UVCW (Union des Villes et Communes Wallonnes) et Charles Pâquet au conseil cynégétique (conseil de la chasse). • Le conseil communal s’est doté d’un nouveau Règlement d’Ordre Intérieur, inspiré de la proposition émanant de l’UVCW et adapté aux réalités yvoiriennes. Entre autres dispositions, ce ROI re-précise les modalités concernant les interpellations citoyennes lors des conseils communaux : un droit démocratique qui permet à un citoyen d’adresser une question directement au collège communal en public. • Les conseiller(e)s ont approuvé les dépenses et les recettes liées à l’entretien et la vente des bois communaux par le DNF (Département de la Nature et des Forêts) ; les recettes 2019 restent en deçà de ce qui était espéré (10 000€) ; • A la suggestion du collège et suite aux orages de septembre 2018, le conseil a approuvé une étude approfondie du réseau d’égouttage dans la zone « Ry d’Août » et « Haie Collaux » à Spontin afin de déterminer la/les cause(s) de débordements en cas de forte pluie et les travaux à mener pour y remédier dans l’avenir. • Le seul point de désaccord Majorité-Minorité durant ce conseil se sera cristallisé autour de la vente de terrains communaux à la Haie-Collaux, (Spontin). Le conseil devait statuer sur la décision de vente elle-même, le prix proposé et le mode de passation. Le choix d’une mise en vente au prix du marché a fait débat, le groupe EPY souhaitant une approche privilégiant de jeunes acquéreurs. Cette approche sympathique pose cependant d’autres problèmes en terme d’équité, d’effet d’aubaine, etc. Par ailleurs, la Dinantaise propose déjà des logements acquisitifs à des conditions avantageuses. La vente a finalement été approuvée selon la proposition du Collège et sans critère d’attribution supplémentaire à l’unanimité moins trois abstentions des conseillers du groupe EPY. Le conseil devait par ailleurs rendre son avis sur le Schéma de Développement Territorial proposé par le Gouvernement wallon. Le SDT est le nouveau texte cadre en matière d’aménagement du territoire. Il reprend une vision future souhaitée pour la Wallonie, les orientations générales à suivre (dans les décisions des collectivités en matière d’urbanisme) et les priorités d’investissement à mener. Après une étape d’enquête publique très peu fructueuse, c’est donc au tour des communes de s’exprimer. Sur base du travail de l’échevin de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, Etienne Defresne (LB) et en intégrant les propositions d’amendement de l’opposition, le conseil communal a finalement remis un avis « défavorable révisable » (texte en annexe). Nous regrettons principalement une vision à deux vitesses de la Wallonie privilégiant les régions plus urbaines et marginalisant les régions rurales. Notre commune regrette aussi que le texte affiche de grandes ambitions (« zéro béton » par exemple) mais est peu loquace quant aux moyens pour les mettre en œuvre. Le conseil s’est également prononcé favorablement sur la mise en place d’un partenariat avec la fondation CYRYS (fondation de l’abbaye de Leffe) qui s’engage à co-financer avec la commune la promotion d’une plate-forme de rénovation énergétique à destination de tous les citoyens. Depuis 2018, la commune d’Yvoir a signé la « convention des Maires » et est entrée dans la dynamique « POLLEC 3 » (Politique Locale Energie Climat). Elle s’est ainsi engagée à réduire ses émissions de CO2 globales de 40 % à l’horizon 2030. Pour atteindre cet objectif, les émissions directement liées aux activités communales ne représentant que 1 à 2 % du total, les communes mettent en place des plates-formes d’accompagnement destinées à leurs habitants (le chauffage et l’électricité des bâtiments privés représentant 30 % des émissions). Notre conseiller communal Hugo Nassogne a donc expliqué l’importance d’une mobilisation de la commune mais aussi des citoyens pour tenter de diminuer le CO2 et de réduire la facture énergétique Dans cet esprit, un opérateur extérieur propose aux citoyens un service d’accompagnement pour la rénovation énergétique de leur bâtiment (priorisation des travaux, proposition d’entreprises, demande de prêt 0%, recherche de financement, primes, conseils techniques, suivi de chantier, bilan d’économie, …). Une réunion d’information à ce sujet est prévue ce jeudi 28 février à 19H30 en la salle du 1er étage du Maka à Yvoir. La séance publique s’est terminée par 5 interpellations/demandes du groupe EPY au collège communal. Plusieurs des points soulevés avaient soit déjà été anticipés par le Collège (réaction suite à la suppression de plusieurs boîtes aux lettres de Bpost) soit ont été accueillies favorablement (réaction dans le cadre d’un projet éolien sur Assesse). Enfin, un point d’actualité (non-indiqué à l’OJ) a clôturé le conseil : celui du sport dans la commune d’Yvoir et, plus particulièrement, du football. Le collège communal a reçu récemment deux demandes concomitantes : celle du club de Rugby qui occupe le terrain de foot de Godinne depuis bientôt 1 an de pouvoir pérenniser cette occupation et celle d’un groupe de joueurs actuellement actifs au sein du RFC Yvoir de recréer un club de foot à Godinne (« l’Entente Mosane »), sur ce même terrain. Le collège a pu exposer et justifier sa position visant à permettre une nouvelle offre sportive sur Godinne (rugby) tout en recentrant l’ensemble des activités foot sur le site de Purnode., Le prochain conseil communal aura lieu le lundi 18 mars à 20h00 dans la salle du Maka (accès par la cours du CPAS). Alexandre Visée – Conseiller Communal « La Relève »Conseil communal du 21 janvier
Le conseil communal de lundi dernier (21/01) s’ouvrait par l’interpellation citoyenne de Mr. Demoulin. Le porte-parole du comité de quartier du Jauviat (Evrehailles) et membre du CAC (Comité d’Accompagnement des Carrières) souhaitait interpeller le Collège autour des différentes problématiques que soulèvent les diverses exploitations de pierre sur la commune. Une première pour la nouvelle majorité, dont la volonté d’impliquer les citoyens dans la vie de leur commune a pu se traduire par une place importante laissée aux échanges. En une vingtaine de minutes, c’est plus de 9 questions qui ont été posées et auxquelles Patrick Evrard, le bourgmestre – et membre du collège en charge des Carrières – a ensuite répondu. Parmi les questions et demandes exprimées, on peut relever : le respect des horaires d’extraction et, par extension, des différents permis, contrats et lois qui encadrent les activités des carriers, la fixation de limites définitives aux zones d’extraction, la réalisation de mesures de nuisance régulières et dont les résultats seraient publics, etc. La posture du Collège Communal et les actions déjà posées/à entreprendre peuvent se résumer de la façon suivante. Dans le souci d’une cohabitation apaisée nécessaire entre les carriers et les riverains, une attention toute particulière est apportée au respect des règles en vigueur, que ce soit en matière de sécurisation, d’horaires de travail, d’autres nuisances ou de limites de la zone d’extraction. Concernant ce dernier point, il a été précisé que la zone d’extraction « légale » pourrait effectivement être bien plus importante que celle prévue au plan de secteur. Ce point devrait encore faire l’objet d’investigations plus poussées. Le contrôle des activités et de leurs conséquences se développe déjà depuis plusieurs semaines et va continuer à se faire sous la responsabilité directe du Bourgmestre. Le Comité d’Accompagnement des Carrières -réunissant des représentants des riverains, des exploitants et de la commune- a un rôle central à remplir et va être relancé prochainement. Pour aller plus loin, via le groupe de MaTélé « Yvoiriennes, Yvoiriens » : a) intéressant résumé par un autre citoyen du quartier des questions/réponses b) Interview MaTélé en direct de Patrick Evrard au sujet de la problématique « carrières » Le second point « d’importance » à l’ordre du jour de ce conseil communal était l’approbation de la Déclaration de Politique Communale. Il s’agissait pour le Collège Communal de présenter au conseil son « programme » pour les 6 années à venir : orientations à suivre et principaux projets à mettre en place. En séance, c’est une version allégée et plus lisible, reprenant les tendances majeures et les projets emblématiques qui a été présentée aux conseillers et au public (lien vers le texte complet ainsi que le powerpoint de présentation). Ce fut l’occasion pour l’opposition de soulever de multiples questions, de formuler diverses remarques et de dispenser plusieurs avis avant de préciser qu’elle s’abstiendrait : « Peu de prise de risques, des déclarations un peu lointaines (…) il est difficile d’être fondamentalement en désaccord avec elle (cette déclaration) … ». Selon son propre commentaire, la longue intervention du chef de groupe d’EPY n’avait : « pas pour vocation nécessairement à avoir un échange, on fait part d’un certain nombre de commentaires, voilà. » Voilà qui est dommage. La plupart des autres points passés en revue ce lundi 21 janvier relevaient de l’organisation et la gestion « courante » de la commune : désignation des conseillères et conseillers communaux qui représenteront notre commune dans différentes assemblées (inter)communales, délégation de certains pouvoirs au collège communal, etc. Quelques points plus particuliers à relever : Mme Christine Bador a prêté serment et intègre donc effectivement le Collège Communal en qualité de présidente du CPAS. Le Collège d’Yvoir est donc à présent au complet et il est donc constitué de Patrick Evrard, Etienne Defresne, Charles Pâquet, Marcel Colet, Chantal Eloin-Goetghebuer et Christine Bador. Le Collège Communal procédera prochainement au renouvellement de la CCATM (Commission Consultative d’Aménagement du Territoire et de Mobilité). Cette commission est constituée aux trois-quarts de citoyens (complétée par des conseillers communaux) et est la structure consultée par le collège pour les questions qui relèvent de l’aménagement du territoire (permis de bâtir, transformations du bâti, etc.) L’appel à candidatures paraîtra notamment dans le prochain bulletin communal : le bon fonctionnement de ces structures participatives nous semble un ingrédient absolument essentiel à la bonne gestion collective locale. Le conseil communal a approuvé les aménagements de la route permettant d’accéder à la future Zone d’Activité économique (ZAE) de Spontin, rue du Quesval. Il s’agit de l’aménagement de la nouvelle voirie intérieure à la ZAE mais aussi de nouveaux arrêts de bus à hauteur de cette même ZAE. D’autres aménagements sont encore attendus : une liaison douce sécurisée du quartier du Quesval vers la gare et une amélioration du carrefour entre la rue du Quesval et la drève montant vers la E411. Un des points mis à l’ordre du jour par le groupe EPY visait à attirer l’attention du collège sur l’opportunité de profiter d’un nouvel appel à projet de la région wallonne (« C’est ma ruralité ») et donc d’un subside pouvant aller jusqu’à 15 000€. Le Collège précisa que la décision de participer à cet appel avait déjà été prise. Fait intéressant : cet appel ne s’adresse pas qu’aux communes mais à toutes les ASBL qui souhaitent présenter un projet. Pour en découvrir plus à ce sujet, cliquer ici. Le prochain conseil communal aura lieu le lundi 18 février à 20h00 dans la salle du Maka (accès par la cours du CPAS). Nous espérons de tout cœur que les taux de participation records enregistrés depuis la nouvelle législature se maintiennent ! Alexandre ViséeConseil communal du 26 novembre
L’ordre du jour de la dernière séance du conseil communal de la mandature 2012-2018 s’est déroulée ce lundi 26 novembre devant un public assez nombreux… du moins en comparaison avec le niveau moyen de fréquentation des dernières années. L’ordre du jour était pourtant assez léger et plutôt formel. Sept points portaient par exemple sur l’approbation des ordres du jour des Assemblées Générales de plusieurs intercommunales planifiées au cours des dernières semaines de l’année. Ces points ont été approuvés à l’unanimité, à l’exception de celui relatif à l’AG de l’INASEP pour lequel le conseil communal s’est abstenu à l’unanimité. Le conseil a voulu par cette abstention manifester son inquiétude quant à la difficulté de l’intercommunale à respecter son plan stratégique visant à ramener les comptes à l’équilibre. Par ailleurs, plusieurs conseillers ont aussi exprimé leur déception face à la qualité perfectible de certaines missions d’étude menées par l’intercommunale. Parmi les autres points, nous en avons relevé deux liés au patrimoine communal. Le conseil a ainsi approuvé à l’unanimité moins trois abstentions de conseillers LB la mise à disposition de la société de logement « La Dinantaise » d’un terrain rue de la Haie Collaux à Spontin par droit de superficie afin d’y construire 6 logements publics passifs. L’autre point concerne la remise en location de plusieurs terrains agricoles communaux à Durnal. Le conseil a chargé le Collège de présenter lors d’une prochaine séance du conseil communal une proposition de procédure à cette fin. Un autre point important concerne le budget 2019 du CPAS d’Yvoir. Ce budget s’équilibre grâce à une intervention communale de 1.079.023€. Le budget a été approuvé à l’unanimité. Le projet du ViciGal a aussi été évoqué. C’est l’INASEP qui réalise les études préalables à l’établissement des aménagements permettant la réalisation d’une voie « piétons et vélos » sécurisée entre le centre d’Yvoir et Crupet, Courrière et Ben-Ahin. La commune d’Yvoir souhaite accélérer l’étude relative aux rues du Redeau et du Blacet où les problèmes de sécurité des usagers faibles sont particulièrement préoccupants. Enfin, une motion a été proposée au vote du Conseil communal en lien avec la situation aux Éditions de l’Avenir. Cette motion, votée à l’unanimité du Conseil communal, exprime sa solidarité avec le personnel de cet organe de la presse locale et demande aux autorités politiques d’intervenir afin de réfuter le plan de restructuration en cours et de sortir les Éditions du groupe Publifin / Nethys afin d’ouvrir une perspective alternative pour le journal. Le texte de la motion peut être téléchargé ici-même. En clôture de la séance de ce conseil très bref, le Bourgmestre a tenu à remercier les conseillers communaux sortants dont certains ont derrière eux une longue carrière politique à Yvoir. Notre groupe s’associe bien volontiers à cet hommage et à ces remerciements qui s’adressent à • Marie-Bernard Crucifix-Grandjean (qui démissionnera le 3 décembre de son poste de conseillère communale mais qui continuera à siéger au CPAS) (LB) • Robert Lottin (indépendant) • Catherine Vande Walle-Fossion (La Relève) • Jean-Pol Visée (La Relève) • Jean Quevrin (LB) • Pascal Vancraeynest (La Relève) • Céline Prévoo (LB)Communiqué de presse du 16 novembre
Conformément au pacte de majorité déposé ce lundi 12 novembre 2018 entre les mains de la Directrice Générale ff de la Commune d’Yvoir, Madame Navet, une nouvelle majorité communale se présentera au vote du Conseil communal le lundi 3 décembre 2018.
Elle est composée des listes La Relève (10 sièges) et LB (8 sièges).
Ces deux groupes politiques ont convenu de la répartition ci-après des mandats et des attributions au sein du futur Collège communal.
Bourgmestre : Patrick Evrard (La Relève)
- Sécurité publique (police, service Incendie, Planu);
- Relations avec les tutelles; Personnel;
- Service Juridique;
- Finances;
- Plan Stratégique Transversal;
- Transition numérique (technologies de l’information et de la communication, modernisation de l’administration, e-guichet, réseaux sociaux, bulletin communal);
- Développement économique (dont les carrières); Patrimoine immobilier communal;
- Supra-communalité.
1er échevin : Etienne Defresne (LB)
- Population, Etat Civil, Cimetières (gestion administrative);
- Aménagement du Territoire;
- Urbanisme;
- Aînés;
- Associations patriotiques;
- Cultes;
- Jumelages;
- Salles communales
2e échevin : Charles Pâquet (La Relève)
- Service des Travaux (entretien des voiries, égouttage, propreté publique, entretien de tout le patrimoine communal -bâtiments, écoles, CPAS, plaines de jeux, infrastructures sportives, cimetières…-);
- Transition environnementale (environnement, Plan Communal de Développement de la Nature, agriculture, bien-être animal, contrat de rivière, patrimoine forestier);
- Transition énergétique (Pollec 3, énergies et économies d’énergies, énergies alternatives)
3e échevin : Marcel Colet (LB)
- Service Technique (travaux subsidiés et par marché public);
- Sports;
- Plan Communal de Développement Rural;
- Tourisme
4e échevine : Chantal Eloin-Goetghebuer (La Relève)
- Education et Participation (enseignement, conseil communal des enfants, Petite Enfance, accueil temps libre « scolaire », mouvements de jeunesse, associations);
- Culture (bibliothèque, Espace Public Numérique, Centre culturel, Patrimoine);
- Mobilité;
- Plan de Cohésion Sociale (PCS – en concertation avec la Présidente du CPAS)
Présidente du CPAS : Christine Bador (LB)
- CPAS;
- Logement;
- Plan « Habitat Permanent »;
- Cohésion Sociale (PCS -en concertation avec la 4e échevine-, insertion socio-professionnelle, formation des adultes, Maison des Jeunes);
- Accueil Temps Libre « Plaines de vacances »
Pour toute information complémentaire :
Patrick Evrard – 0479 104425 – evrard@me.com
Un nouveau défi pour la Relève (12 novembre)
La Relève est heureuse d’annoncer le dépôt d’un pacte de majorité réunissant la Liste du Bourgmestre et la Relève ce lundi 12 novembre entre les mains de la Directrice Générale de la Commune d’Yvoir.
Cet accord -qui a été signé par l’ensemble des mandataires des deux groupes politiques- repose notamment sur la constatation des convergences et des compatibilités possibles entre les programmes des deux listes.
Il prévoit aussi une composition équilibrée du futur Collège communal, en adéquation avec les résultats obtenus par les deux listes : Bourgmestre: Patrick Evrard (La Relève); Echevins: Etienne Defresne (LB), Charles Pâquet (La Relève), Marcel Colet (LB), Chantal Eloin-Goetghebuer (La Relève); Présidente du CPAS: Christine Bador (LB).
Nous sommes convaincus que cette alliance offre les meilleures garanties en vue de permettre à la commune d’Yvoir, à ses habitants et à son personnel, de faire face aux nombreux défis qui les attendent. Vous trouverez ci-après les interventions de Etienne Defresne (RDV de midi publié sur la page FB de MaTélé) et Patrick Evrard (dans l’Actu du jour) sur la chaîne de télévision locale MaTélé ce lundi 12 novembre 2018.
L’avenir de la démocratie à Yvoir (18 octobre)
Comme vous le savez certainement, la Liste du Bourgmestre et la liste EPY (8 et 3 sièges) ont décidé de faire alliance à Yvoir, rejetant ainsi la liste de La Relève (10 sièges) dans la minorité pour la prochaine législature.
Ce type de situation n’est pas propre à notre commune même si les écarts -en terme des voix de préférence individuelles notamment- rendent la situation particulièrement choquante chez nous. Face à cette situation, des citoyens s’interrogent légitimement: « la démocratie locale consiste-t-elle exclusivement à choisir 21 personnes une fois tous les 6 ans sans même être certain que ceux qui ont récolté le plus de voix exerceront le pouvoir? ». Certains ont décidé de poser cette question publiquement et symboliquement ce vendredi 19 octobre 2018 à 18H face à la Maison Communale d’Yvoir.
Nous les comprenons et nous trouvons leur questionnement légitime. Les candidats de La Relève ne participeront pas à ce rassemblement car nous souhaitons fortement qu’il reste un mouvement citoyen sans aucune récupération politique. Notre réponse aux événements vécus ces dernières heures n’en sera cependant pas moins forte et résolue. Avec ses 10 sièges conseillers au conseil communal, avec ses futurs conseillers au CPAS et ses représentants au sein des diverses commissions communales, La Relève s’engage à faire vivre la démocratie à Yvoir au cours des six années à venir.
Faire vivre la démocratie tout au long d’une législature, c’est d’abord et surtout faire entendre la voix des habitants de manière permanente.
Au lendemain des élections, nous nous engageons notamment à mettre en oeuvre -avec tous les moyens dont dispose aujourd’hui une minorité de qualité- les points de notre programme qui visent à améliorer l’information et la participation des citoyens à la gestion communale (présentation détaillée aux habitants concernés de tout projet de travaux, large diffusion des enquêtes publiques , réunions régulières de quartier et/ou de village, informations détaillées relatives aux sujets discutés en conseil communal, mise en valeur du travail des commissions consultatives, etc.).
Par les consultations régulières des habitants, par notre écoute de toutes les sensibilités, par notre ouverture aux évolutions de notre société et par notre travail de fond, nous sommes convaincus de pouvoir peser sur l’évolution de notre commune.
C’est de cette manière que nous voulons, pendant 6 ans au moins, remercier les 2640 habitantes et habitants d’Yvoir qui nous font confiance et qui espèrent une autre politique à Yvoir.
C’est de cette manière que nous voulons donner du sens aux événements que nous venons de vivre et apporter une réponse d’espérance à celles et ceux qui se réuniront ce vendredi 19 octobre à Yvoir.
Patrick Evrard
Élections communales à Yvoir (16 octobre)
La Relève a pris acte de la décision du groupe EPY d’arrêter les négociations en vue de constituer une majorité à Yvoir. La coalition des perdants qui se profile à l’horizon nous attriste comme elle révolte sans doute nombre de citoyens d’Yvoir.
Elle ne constitue cependant pas un cas unique dans le paysage communal post-élections en Belgique. Ce phénomène est en effet la conséquence de notre système électoral qu’on l’aime ou pas. Par contre, nous sommes très étonnés par les arguments utilisés par EPY pour justifier sa décision.
Chacun des éléments évoqués étaient parfaitement connus de tous les interlocuteurs avant même l’ouverture des bureaux de vote: nos priorités de programme, la composition de notre équipe ainsi que la teneur de la campagne électorale. Concernant ce dernier point, nous tenons encore à rappeler que l’essentiel des critiques formulées ont porté plus sur LB que sur EPY.
Que faut-il déduire de cette constatation ? Il est aujourd’hui clair que EPY n’a jamais eu d’autres intentions que de reconduire son alliance avec LB au mépris de ce que son chef de file a prétendu tout au long de sa campagne. Nous sommes extrêmement déçus et peinés pour les 2640 électeurs qui nous ont fait confiance et qui voulaient vraiment un changement à Yvoir. Nous tenons à leur dire que, de notre côté, nous avons tout mis en oeuvre pour arriver à un accord avec EPY (postes au Collège, aménagement du programme, respect des interlocuteurs…). Nous restons bien sûr plus que jamais décidés à jouer un rôle central dans la vie politique et citoyenne de la commune.
Pourquoi tant de nervosité (12 octobre)
Les habitants d’Yvoir ont découvert aujourd’hui dans leur boîte aux lettres un nième tract de la Liste du Bourgmestre. Ce tract comprend deux bonnes nouvelles. La première est qu’il s’agit d’un document collectif signé par tous les candidats de la liste… ce n’est pas si fréquent chez LB qui nous a plutôt habitués au cours de cette campagne à un florilège de tracts individuels. La seconde bonne nouvelle est que LB partage enfin avec les électeurs des réflexions de fond. Nous préférons de loin ce débat-là à celui qui consiste à savoir combien de temps un conseiller communal passe dans les locaux de l’administration communale ou à quelle heure le bourgmestre arrive généralement en ses bureaux… Nous regrettons cependant que ce débat de fond se passe à deux jours de l’élection sans caractère contradictoire. Nous aurions pourtant été très heureux d’entendre et de discuter les reproches qui nous sont formulés dans ce tract lors des 3 rendez-vous citoyens que nous avons organisés à Purnode, Godinne et Spontin. Chaque citoyen y était le bienvenu, même et surtout nos contradicteurs. Voici, en tout cas, quelques éléments pour participer à la construction d’UNE vérité…- Concernant les problèmes d’égouttage, nous rappelons simplement que depuis 2014 la commune a encaissé plus de 700.000€ au titre de taxes pour l’entretien des égouts et que cela ne s’est pas traduit par une amélioration sensible de l’entretien de ceux-ci
- Nous n’avons jamais contesté le fait que des projets initiés sous la législature précédente ont été finalisés au cours de cette législature mais il nous semble utile de rappeler que l’atelier communal aura coûté plus de 4.000.000€ alors que les estimations de départ tournaient autour de 1.900.000€. Charger Charles Pâquet de cette « faute » nous paraît assez audacieux quand on sait que ce dernier a quitté la politique en décembre 2012 alors que la première pierre de l’atelier n’avait pas encore été posée.
- Nous n’avons jamais contesté non plus l’existence de bonis au budget ordinaire (il ne peut y en avoir à l’extraordinaire qui est, par définition, toujours à l’équilibre…) mais nous avons attiré l’attention sur l’évolution de ces bonis (à la baisse), sur l’impact très lourd des charges d’emprunt dans les années à venir et sur la diminution drastique des réserves financières dont disposait la commune. Nous sommes d’ailleurs convaincus que LB est bien consciente de ces problèmes puisque Monsieur le Bourgmestre a annoncé, lors du débat télévisé de MaTélé, de très probables hausses d’impôts communaux.
- Au sujet des emprunts réalisés par la commune, nous n’avons jamais dit que le solde des emprunts au 31/12/2017 s’élevait à 15.000.000€ mais nous avons indiqué que les tableaux officiels du service Finances de la commune d’Yvoir mentionnaient un chiffre attendu en 2019 de 15.360.000€ (voir copie du document ci-dessous).
- Quant à la ligne du Bocq, il est bien évident qu’on ne peut pas y faire cohabiter le ViciGal, la ligne de chemin de fer touristique du Bocq et une ligne pour les carrières. Nous n’avons jamais prétendu cela mais nous défendons, pour ce tronçon de l’ancienne ligne de chemin de fer, la recherche de solutions créatives pour lui redonner une utilité et ainsi créer de la valeur pour les Yvoiriens. Cela ne peut se faire qu’en étudiant, soigneusement et sans tabou, diverses solutions possibles et en les soumettant aux habitants.
- Enfin, quant à la problématique de Spontin, nous ne prétendons pas non plus que la solution de la mise en sens unique de la route régionale soit la solution la meilleure. Nous ne demandons pas mieux que de discuter d’autres propositions susceptibles d’enfin résoudre la problématique des trottoirs dans le centre du village. Là encore, nous défendons vigoureusement une concertation avec tous les habitants. Comme nous le faisons depuis de nombreuses années au Conseil communal d’Yvoir (et comme en témoignent les compte-rendus régulièrement publiés sur notre site internet), nous ne souhaitons qu’une chose: un débat démocratique d’idées, dans la sérénité et le respect mutuel. Comme nous le répétons souvent: « c’est dans notre ADN »… Bon vote dimanche 14 octobre 2018 ! Si comme nous vous pensez que notre commune mérite un vrai débat démocratique ouvert et respectueux, n’hésitez pas à partager largement ces informations ! Les candidates et les candidats de La Relève
2 réflexions au sujet de “Archive des articles publiés entre le 12 octobre 2018 et le 21 juillet 2019”