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Le dernier mais non le moindre

Le dernier conseil communal de l’année présente traditionnellement le budget communal pour l’année suivante.
Jeudi dernier, les conseillères et conseillers se sont donc exprimés sur le budget 2020 présenté par le Bourgmestre.

Nous vous avons régulièrement et encore récemment parlé comptes & budget tout au long de cette année. Qu’il suffise donc ici de rappeler que :
– il s’agit d’un budget, donc de projections liées à une vision politique pour l’année à venir ;
– les budgets de dépenses dépassent généralement les comptes effectivement enregistrés (prudence dans les prévisions)
– le résultat de l’exercice « propre » (sur l’année concernée uniquement) ordinaire doit légalement être positif.

Pour une lecture rapide et globale vous présentant les principaux indicateurs :
(chiffres arrondis à la dizaine de mille)

Budget ordinaire 11 520 000€ (recettes)
11 300 000€ (dépenses)
=> boni annuel attendu : + 220 000€
Budget extraordinaire3 600 000€
Fonds de réserve1 700 000€ (-1 000 000€) (ordinaire, extraordinaire ET réserves)
Nouveaux emprunts1 220 000€

Pour une approche beaucoup plus précise et complète, vous trouverez sur ce lien le PowerPoint réalisé par le Bourgmestre et présenté en séance.

Le volet « extraordinaire » permet de présenter les projets en cours/envisagés pour 2020.
(N.B. : durant l’année, le conseil aura à approuver au moins 2 modifications budgétaires qui viendront très probablement compléter/modifier cette liste, spécifiquement une fois les comptes 2019 approuvés)

  • Aménagement du rez-de-chaussée du bâtiment de B-Post à Yvoir afin de pouvoir y lancer les premières activités du CPAS, entre autres.
  • La liaison cyclo-piétonne de Godinne (voir ci-après).
  • La réfection de la rue d’En-Haut à Dorinne (voirie et canalisation) .
  • La rénovation de la toiture de l’école de Durnal ainsi que divers travaux UREBA (optimisation énergétique des bâtiments).
  • Les travaux dans la salle de Purnode.
  • Le lancement de la nouvelle étude pour la salle de village de Mont.
  • La mise en place d’une aire multi-sport à Durnal

Un budget globalement consensuel puisque l’opposition se sera essentiellement cristallisée autour du projet de rénovation de la salle de Purnode « peu pressante » selon EPY. Ses élus rappelant qu’ils auraient préféré d’autres moyens de financement davantage subsidiés (via le PCDR).
La position de la majorité sur ce dossier vous était déjà rapportée dans le compte-rendu du conseil du 29/04/2019 :

« L’avis de l’opposition n’a pas été suivi sur le mode de financement de ces travaux. Le PCDR d’Yvoir étant en fin de parcours (il se terminera en 2022), les délais que celui-ci impose sont bien plus importants que ceux du PIC. Ce débat de calendrier a conduit certains conseillers à interpeller Bertrand Custinne. Pourquoi celui-ci n’a-t-il pas entrepris les démarches adéquates lorsqu’il était lui-même échevin du PCDR alors qu’il avait reçu l’assentiment de la CLDR et du fonctionnaire du SPW dès 2016 ? Rien n’obligeait à débuter les travaux en fin de législature (selon lui, le budget ne le permettait pas) mais se mettre en projet via la réalisation d’une fiche PCDR (étape obligatoire) aurait évité de perdre 3 années précieuses et de demander à d’autres de faire rapidement ce qu’il n’a pas commencé quand le timing le permettait.« 

Dans la foulée de l’approbation (majorité contre opposition) de ce budget, le Bourgmestre a présenté les prévisions budgétaires pluri-annuelles : un exercice obligatoire permettant de se projeter un peu plus loin dans le futur (jusque 2024).
Un exercice qui, jusqu’ici, était réalisé « automatiquement » sans donner lieu à davantage d’attention.
Un exercice, enfin, qui confirme ce que vous avez déjà pu lire à plusieurs reprises : le futur ne s’annonce pas beaucoup plus brillant que le présent.

Le boni à l’exercice ordinaire propre (seul moyen de générer de l’argent au niveau communal) va en diminuant d’année en année et ceci en espérant que les taux directeurs de la Banque Centrale Européenne, actuellement négatifs (pour les banques de détail auprès desquelles la commune souscrit à de nouveaux emprunts) ne remontent pas, entraînant automatiquement un retour à la hausse des taux d’intérêts actuellement très bas.
On peut toutefois relever que dans cette projection, aucune ponction n’est prévue sur les fonds de réserve.

(Ceci étant un résumé trop succinct que le PowerPoint mis en lien ci-avant détaillera à loisir.)

Le conseil aura également procédé à l’approbation à l’unanimité de divers marchés publics, centrales d’achats et autres décisions d’organisation courante.

Quelques points plus extraordinaires à l’OJ du conseil :

  • Approbation à l’unanimité afin de mener une nouvelle Opération de Développement Rural.
    La première ayant été initiée en 2008, elle a donné lieu à l’actuel PCDR qui se terminera en 2022. Une fois la nouvelle opération approuvée par la région wallonne, il sera temps de relancer les démarches de consultation afin de mettre en place un nouveau Plan Communal de Développement Rural.
    Toute ODR se veut à l’initiative d’une commune mais portée par ses habitant(e)s.
    De belles rencontres en perspectives avec, à la clef, une nouvelle liste de projets priorisés à développer durant les 10 prochaines années (subsides régionaux importants à la clef).
  • La souscription au service fédéral « Be Alert ». Il s’agit d’un système d’alertes par sms permettant aux autorités de diffuser un message à la population en situation d’urgence.
    En vous y inscrivant, vous pouviez jusqu’ici déjà être informés de toute une série d’alertes venant de diverses autorités. La commune d’Yvoir en fera désormais partie (service gratuit pour les citoyens).
    Pour plus d’informations :
    https://www.be-alert.be/fr/
  • L’octroi d’un subside (500 €) au projet PumpIt afin de réaliser une pompe à eau potable avec les étudiants qui sera ensuite installée au Bangladesh.
  • L’adoption d’un nouveau règlement de police entérinant les modifications à venir rue du Pont à Godinne suite au projet de liaison cyclo-piétonne qui reliera le pont d’Annevoie à la gare. Il s’agit entre autre de la mise en place d’un passage pour piéton en face du complexe sportif.

Ordre du jour complet du conseil :

https://www.yvoir.be/fr/ma-commune/vie-politique/conseil-communal/seances/ordre-du-jour-du-conseil-communal

Le prochain conseil communal se tiendra le jeudi 27 janvier à 20h00, dans la salle de la cafétéria du Maka (accès par la cour du CPAS).

En attendant le prochain compte-rendu, permettez-moi de vous souhaiter à toutes et à tous, au nom du groupe la Relève, des moments de partage et de bonheur auprès de ceux qui comptent pour vous à l’occasion de ces fêtes de fin d’années.

Alexandre Visée – conseiller communal

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Action sociale à Yvoir

Les présentations, discussions et décisions prises lors du conseil de ce lundi 25 novembre étaient principalement axées autour de l’action sociale à Yvoir.
Le conseil a ainsi débuté par la réunion annuelle conjointe des conseils, communal et du CPAS, durant laquelle le directeur général du Centre Public d’Action Sociale a présenté aux conseiller(e)s le rapport des synergies mises en place avec l’administration communale.
Ces collaborations se déploient surtout au travers de services internes organisationnels marchés publics, ressources humaines, maintenances et informatique.
Ce fut également l’occasion de faire un tour des services rendus par le CPAS aux habitant(e)s de la commune. On peut citer :

  • la livraison des repas chauds à domicile 6 jours par semaine,
  • la collaboration avec l’asbl IMAJE dans la gestion des crèches de Durnal et Godinne,
  • le taxi social (service de transport individuel),
  • le service de réinsertion socio-professionnelle.
    (Contact CPAS pour info : https://www.yvoir.be/fr/ma-commune/social/cpas)

Enfin, la présentation de ce rapport se terminait par les synergies futures envisagées.
Là encore, de nouvelles adaptations organisationnelles bienvenues seront prochainement mises en place mais trois nouvelles collaborations méritent d’être relevées.

En matière de mobilité, le CPAS étudie la possibilité de mettre en service une camionnette (9 personnes). Celle-ci pourrait assurer le transport des personnes âgées vers les commerces, les points « postes », les pharmacies, l’administration communale, …

En matière de développement communautaire, la commune et le CPAS collaboreront étroitement dans le développement de la Maison Citoyenne d’Yvoir (dans les locaux de la Poste récemment acquis). Plus particulièrement, le CPAS souhaiterait y développer une cuisine collective qui à terme pourrait fournir une partie des repas chauds livrés ou les écoles mais qui serait aussi le noyau d’un espace de rencontre citoyenne et de convivialité pour la commune d’Yvoir

En matière de politique du logement et de gestion du patrimoine communal enfin, les choses sont déjà en cours d’évolution.
Jusqu’ici, la commune et le CPAS se partageaient la gestion des logements publics (7 gérés par le CPAS, 6 par la commune +2 nouvellement acquis à l’étage de la poste).
Afin de rendre plus efficace et uniforme cette gestion et en s’appuyant sur les compétences et l’expérience des employés du CPAS, l’ensemble de ces logements publics est transféré au CPAS (ainsi que le bâtiment de la Poste d’Yvoir dans son ensemble).
Le conseil communal a d’ailleurs approuvé les baux emphytéotiques entérinant cette situation, un peu plus tard dans la soirée.

Dans la foulée de cette réunion conjointe, le conseil communal a également approuvé à l’unanimité la 2e modification budgétaire du CPAS ainsi que sur son budget 2020.
On peut relever dans cette modification l’apparition d’une nouvelle dépense interpellante : la cotisation de responsabilisation. Le déséquilibre du financement des pensions des statutaires reporté sur les collectivités représente un coût déjà important et en forte augmentation pour les années à venir (les comptes communaux sont également impactés).

Enfin, le budget 2020 intègre une augmentation de la dotation communale au CPAS à 1 135 000 € (+180.000€ par rapport à la dotation revue de 2019) qui s’explique par divers facteurs : indexation des traitements, cotisation de responsabilisation, recrutement d’un ouvrier polyvalent, renforcement de certaines activités…

L’ordre du jour du conseil communal en lui-même débutait par la prestation de serment d’une nouvelle conseillère communale : madame Katty Guillaume (suite à la démission du conseiller LB Alain Goffaux). Sa présence amène la représentation féminine à un quart du conseil, un petit mieux, bienvenue à elle.

Le conseil communal a également adopté le  Rapport Urbanistique et Environnemental de la Z.A.C.C. (zone sans affectation définitive au plan de secteur, actuellement terrain agricole) « du Chenois » à Yvoir, situé à gauche de la rue d’Evrehailles en y montant.

Le projet en l’occurrence est de transformer cette zone en zone à bâtir puis d’y développer entre 150 et 200 logements (voir schéma d’aménagement ci-dessous).

L’adoption de ce rapport est une étape importante pour ce projet en chantier depuis 2009. Une fois ce rapport approuvé par le Gouvernement wallon, il sera possible d’introduire pour ces terrains des demandes de permis d’urbanisation ou de constructions groupées.

Le dernier débat de fond qui aura animé le conseil a été amené par le groupe EPY. Leurs conseillers ayant souhaité remettre la discussion autour du car communal à l’ordre du jour.
Cette discussion a été alimentée par un travail fouillé réalisé autour d’un sondage sur les réseaux sociaux (54 réponses) afin de confirmer les tendances connues (que l’offre de transport en commun est trop faible, particulièrement en zone rurale et qu’Yvoir n’échappe pas à la règle).
Enfin, l’opposition avançait deux pistes de solution : l’acquisition d’un car communal ou la mise à disposition d’un Proxibus par le TEC.
Si les remarques générales sur les manquements actuels et les nombreux avantages qu’il y a à développer les transports en commun sont totalement partagées, il semblait préférable de prendre le temps de faire les choses correctement.

  • L’analyse des besoins mobilité ne peut se faire sur base d’un simple sondage (faible taux de participation, biais attenant aux réseaux, etc.) et il serait intéressant de recueillir l’expertise du TEC qui dispose de données, entre autres.
  • L’analyse des coûts réalisée est à compléter/confirmer.
  • L’expérience des communes voisines qui disposent de ce service est à recueillir.
  • Les TEC ne disposant actuellement plus de Proxibus disponibles, cette solution n’est pas envisageable à court terme.
  • etc.

Proposition a donc été faite de travailler avec l’ensemble des conseiller(e)s intéressé(e)s à avancer dans ce dossier. Un travail qui devrait donc se poursuivre dans le premier semestre 2020 (le calendrier de la fin d’année étant déjà surchargé).

Enfin, plusieurs points de gestion courante étaient également à l’ordre du jour :

  • achat de gasoil pour l’année 2020 (145 000€),
  • déclassement de mobilier remplacé (tables et chaises) du Maka,
  • rapport d’activité et subsides de la Maison des Jeunes d’Yvoir (et Durnal) approuvés,
  • subside extraordinaire pour remplacement d’une porte à la salle Bail Sport d’Evrehailles,
  • votes des ordres du jour de diverses intercommunales dont les assemblées générales sont à venir.

Ordre du jour complet du conseil consultable via ce lien :
https://www.yvoir.be/fr/ma-commune/vie-politique/conseil-communal/seances/ordre-du-jour-du-conseil-communal

Le prochain conseil communal se tiendra le jeudi 19 décembre à 20h00, dans la salle de la cafétéria du Maka (accès par la cour du CPAS).

Alexandre Visée – conseiller communal

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Coup d’œil sur les finances communales

Nous vous en parlions déjà pendant la campagne : la situation financière à Yvoir était alors pour nous à tout le moins préoccupante.
Ce lundi 04 novembre (voir compte-rendu), le conseil votait à l’unanimité la quasi totalité des taxes et redevances communales à revoir.
Cette décision reposait sur deux étapes préalables :
– l’analyse de la situation financière actuelle communale ainsi que de son évolution au fil des dernières années,
– l’intégration de nouveaux éléments à venir.

L’ objectif de cet article est de vous partager ces constats.

Les derniers chiffres connus proviennent des comptes de résultat de l’année 2018.
(les nombres avancés ci-dessous sont extraits de ces comptes et arrondis à la dizaine de mille inférieure, vous pouvez consulter ces chiffres via :
https://www.yvoir.be/fr/ma-commune/vie-politique/conseil-communal/le-budget-communal/e-comptes-synthese-compte-230719.pdf)

0. Quelques mots clés pour comprendre un budget communal

  • On parle d’exercice « ordinaire » pour décrire les frais et rentrées fixes de la commune. Point de vue « dépenses », il s’agit des frais liés au personnel, aux zones de police et de secours, au CPAS, les frais de fonctionnement, etc.
    Du côté des recettes, 55 % d’entre elles proviennent des impôts, taxes et redevances et 35 % sont issues de transferts reçus des autres entités (via le fonds des communes, les subsides,…).
    On distingue le résultat total de ces dépenses et recettes de l’exercice « propre », il s’agit des recettes et dépenses effectivement imputées en 2018 sans l’influence d’éléments des années précédentes.
  • On parle d’exercice « extraordinaire » pour décrire les dépenses (et leur financement) liées à l’investissement et aux différents projets réalisés.
  • Les « fonds de réserve » ordinaire et extraordinaire forment les réserves communales, les fonds propres disponibles.

1. Situation 2018

Les finances communales du point de vue dépenses à Yvoir c’est donc :

  • des dépenses ordinaires s’élevant en tout à 11 320 000€,
  • dont 10 060 000 € de dépenses « exercice propre »,
  • des dépenses extraordinaires s’élevant à 3 000 000€, financées via :
    – les réserves communales pour 1 660 000 €
    – de nouveaux emprunts à hauteur de 940 000 €
    – 30 000 € de subsides reçus
  • Les dépenses communales cumulées en 2018 s’élevaient donc à 14 200 000 €.

Et du côté des recettes :

  • des recettes s’élevant au total à 12 600 000 €
  • dont 10 600 000 € de recettes « exercice propre ».

Enfin, au niveau des réserves communales  :

  • un fond de réserve « ordinaire » s’élevant à 1 370 000€ ,
  • un fond de réserve « extraordinaire » s’élevant à 1 390 000 € ,
  • 60 000€ de provisions pour l’année 2019,
  • Les réserves communales s’élevaient donc à 2 830 000€.

2. Evolution dans le temps
En observant l’évolution de ces critères-clés sur les dernières années, plusieurs tendances se dégagent.

On peut observer un resserrement de plus en plus important entre les recettes et les dépenses communales ordinaires.
Or, le boni dégagé lors de cet exercice est le seul moyen pour une commune de dégager des « bénéfices » afin de financer ses projets limitant ainsi le recourt à l’endettement.

Si on observe les rapports recettes/dépenses des exercices propres, le resserrement est encore plus net :

L’observation des fonds de réserve (ci-dessous), met en lumière une diminution importante des réserves communales, via le fond de réserve extraordinaire.
N.B. : les deux dernières valeurs sont les valeurs des modifications budgétaires 2019, il ne s’agit donc encore que de projections.

A noter de plus une première ponction depuis des années dans le fond de réserve ordinaire qui passe de 1 570 000 € à 1 370 000€.

D’importants investissements ont été réalisés au cours de ces dernières années (le nouvel atelier communal, par exemple). La précédente majorité a donc été amenée à utiliser une part importante des réserves communales mais aussi à effectuer de nouveaux emprunts.

Ces emprunts impactent également l’équilibre recettes/dépenses.
On constate depuis plusieurs années l’augmentation de cette « charge de la dette » dans les dépenses ordinaires, charge qui va encore augmenter en 2019 et dans les années suivantes.

Montants annuels intégrés dans les « dépenses ordinaires »

3. Perspectives futures
Les éléments relevés ci-après sont issus des dernières modifications budgétaires et d’informations reçues du SPF finances.

Plusieurs augmentations des dépenses « ordinaires » sont attendues
(cette liste n’est pas exhaustive, certains dépenses supplémentaires devraient être absorbées par une meilleure gestion, c’est du moins l’espoir) :

  • une indexation des salaires d’1 % en mars 2020 qui aura un impact salarial d’environ
    100 000€,
  • une augmentation de la contribution au 2e pilier de pension des employés contractuels de +18 000 € chaque année jusqu’en 2021,
  • une augmentation très rapide de la « cotisation de responsabilisation » (détails ci-après) : 18 000€ en 2018, 48 000€ en 2019, 108 000€ en 2020, 143 000€ en 2021 et 217 000€ en 2022,
  • l’accompagnement numérique mis en place afin de moderniser les infrastructures communales représente un nouveau coût de 40 000€ par an,
  • la dotation du CPAS qui augmentera d’environ 60 000€ en 2020,
  • la charge des emprunts devraient augmenter d’au moins 90 000€ dès 2019 (et continuer d’augmenter en 2020).

Autrement dit, il faut tenir compte d’une augmentation des dépenses d’au moins 330 000€ d’ici la fin de l’année prochaine.
Et en plus des augmentations de dépenses déjà connues pour 2020 et 2021, rien ne laisse à penser que la tendance devrait s’inverser soudainement.

Cotisation de responsabilisation vous dites?
Au sein d’une administration, ce sont les statutaires actifs qui cotisent par leur salaire pour les statutaires pensionnés.
Hors, depuis plusieurs années la tendance dans les administrations en Belgique est d’engager de plus en plus de contractuels (moins « chers ») et Yvoir n’échappe pas à la règle.
Un déséquilibre s’est donc créé entre statutaires actifs et pensionnés et ce sont les communes qui se retrouvent en charge de combler le déficit via cette « cotisation de responsabilisation » dont l’augmentation fulgurante est des plus inquiétante.

Et les informations futures reçues du point de vue des « recettes » ne compensent pas ces augmentations :

  • une augmentation des revenus de l’IPP de 250 000€ en 2019 suivi cependant d’une diminution de 54 000 € en 2020,
  • une augmentation prévue de 50 000€ par an du Fond des Communes (il y a une certaine incertitude au fur et à mesure qu’on avance dans le temps au niveau de cette donnée, car des modifications de règlements d’impôts dans d’autres communes changeront la répartition des fonds disponibles).

Les « bonnes nouvelles » ne compensant pas les mauvaises, le fragile équilibre dépenses/recettes en sera fortement impacté.

4. Conclusion

Il semble essentiel d’assurer au minimum le maintien des boni à l’exercice ordinaire afin d’assurer les services communaux (sans réduire le personnel) et les investissements futurs.
Les fonds de réserve s’étant drastiquement réduits (les projections 2019 étant pires), il ne sera plus physiquement possible de puiser bien longtemps dedans et il devient nécessaire d’inverser la tendance.

Face à cet état des lieux, le choix de l’ensemble des conseillers communaux a été d’augmenter les recettes par le seul moyen direct disponible : les impôts, taxes et redevances.
Les nouvelles recettes attendues devraient s’élever à 190 000€ en 2020 puis à 350 000€ en 2021 et 400 000€ en 2022.

Ces recettes, couplées à la maîtrise des dépenses, devraient permettre d’équilibrer la situation à court terme puis de procéder à un allègement fiscal, notamment en remettant en question la taxe égouttage (un allègement de 150 000€ environ).

Pour plus de détail sur les augmentations votées et sur les autres politiques mises en place voir le compte rendu du conseil de ce 04/11.

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Règlements de taxes et budgets

L’ordre du jour du conseil communal de ce 04 novembre était d’importance.
Et pour cause, en plus de la troisième modification budgétaire 2019, le Collège Communal présentait ses propositions en matière d’impôt, taxes et redevances pour l’ensemble de la législature : 31 propositions sur lesquelles le conseil devait se prononcer.

Tout l’exercice difficile d’établir ces règlements repose sur une étape préalable essentielle :
une analyse claire de la situation financière communale actuelle et une projection aussi étayée que possible de l’avenir.
(Vous trouverez un résumé aussi clair que possible dans cet article.)

En synthèse, plusieurs indicateurs sont inquiétants :

  • les réserves ont fortement diminué (et les projections 2019 sont pires),
  • les dépenses augmentent globalement plus vite que les recettes,
  • les données futures reçues confirment et aggravent cette tendance.

Afin d’assurer les services et les investissements nécessaires futurs, il faut donc soit augmenter les recettes, soit diminuer les dépenses.
La politique déjà mise en place et réaffirmée par les membres du Collège lors du conseil est de faire les deux afin d’éviter des impacts trop importants dans un sens ou dans l’autre.

Réduire les dépenses ordinaires en évitant les gaspillages et en veillant à l’efficacité du personnel mais sans réduire les services ou le personnel.
Réduire les dépenses dans des investissements extraordinaires afin de garder un budget « sous contrôle » tout en menant les projets à terme (comme pour la maison de village de Mont ou les infrastructures sportives à Godinne).
Augmenter les recettes via le seul levier d’action direct disponible : les redevances, taxes et impôts sans faire porter l’ensemble de l’effort sur le contribuable.

Afin d’être aussi équitables que possible dans cet exercice et pour limiter cet impact, plusieurs balises ont été choisies par le Collège afin d’établir les règlements proposés :

  • rester dans la moyenne des communes alentours pour les taxes principales (les additionnels sur l’IPP et le précompte immobilier)
  • rester en-dessous des maxima recommandés par la ministre
  • proposer ces règlements jusqu’à l’exercice 2025 (sauf pour la taxe égouttage, voir plus bas)
  • ne pas créer de nouvelles taxes
  • intégrer des frais de rappels et une clause d’indexation

Les augmentations votées ce 04/11 sont :

– l’additionnel à l’IPP qui passe de 7,5 % à 8 %
– les centimes additionnels au précompte immobilier qui passent de 2400 à 2600
NB : ces valeurs sont actuellement appliquées à Profondeville, Hamois, Assesse et Ciney et sont inférieures aux communes d’Anhée et de Dinant
– les taxes sur les parcelles non bâties en bord de voirie équipée ou sous un permis d’urbanisme non périmé qui passent d’un maximum de 225 € à un maximum de 600€
– la taxe seconde résidence qui augmente de façon plus marquée pour les maisons que pour les chalets
NB : il s’agit ici de taxes qui ne touchent a priori pas ou peu les plus défavorisés
– la taxe camping et la taxe séjour qui voient leur règles d’applications changer et s’aligner vers le haut mais dont le maximum n’augmente pas
– la taxe inhumation qui passe de 150 € à 300€
– les taxes forces motrices et déchets augmentent elles aussi légèrement mais ces dernières sont soumises au « coût-vérité », la commune ne peut donc qu’appliquer les montant transmis
– l’augmentation de diverses redevances sur des actes d’urbanisme (permis, informations notariales) ou administratifs

Il semble que ces constats et choix soient partagés par l’ensemble des conseillers communaux puisque même l’opposition a exprimé « partager la démarche sur le fond ».

Sur les 31 textes proposés, 28 ont d’ailleurs été votés à l’unanimité et le groupe EPY ne s’est finalement opposée qu’à une seule augmentation proposée par le collège, celle de l’IPP, arguant qu’il aurait été préférable d’attendre quelques années et de voir l’impact des autres augmentations avant de procéder à celle-ci. Le timing « une fois pour toute » a paru préférable à la majorité, d’autant qu’il faut attendre deux ans pour espérer voir les effets d’une telle augmentation.

On peut aussi noter l’abstention des conseillers d’opposition sur la taxe déchet (le coût-vérité appliqué est ici de 99 % et ils regrettent que l’on atteigne pas les 100-101 %).

Enfin, c’est la taxe « égouttage » qui n’enregistrait aucune augmentation sur laquelle ils se seront abstenus, proposant une révision de ces règles mais pas de diminution de l’enveloppe totale.
Une position surprenante puisque le groupe EPY était aux commandes lorsque cette taxe a été créée et est toujours resté sourd aux appels des conseillers La Relève à ce sujet.
Il s’avère que cette taxe est assez complexe dans son application. La complexifier davantage ne semblait donc pas bienvenu.
De plus, elle reste essentielle à l’équilibre des finances en attendant l’effet des augmentations votées, la majorité a donc décidé de la maintenir en l’état pour un an (au moins).

En conclusion, cette double action sur les recettes et les dépenses devrait permettre de stabiliser la situation d’Yvoir pour les années à venir tout en assurant notre capacité d’investissement.

La 3e modification budgétaire 2019 intégrait de nouvelles données : des adaptations salariales et la cotisation de responsabilisation (nouvelle cotisation pour couvrir les pensions des statutaires communaux), l’intégration des frais d’études voiries 2020, etc.

Deux éléments qui méritent d’être relevés :

  • le projet « Alimentation équilibrée dans les écoles » dont la commune a été lauréate sous l’impulsion de C. Eloin-Goetghebuer (et qui a permis l’obtention d’un subside de 30000€ environ),
  • l’augmentation de l’étude du BEP pour le réaménagement du centre d’Yvoir, des bâtiments communaux et de la maison communale. Il ne s’agit pas d’un grand chantier communal mais, à ce stade, de recevoir l’avis d’experts sur les aménagements possibles, les pistes envisageables et leurs atouts afin de ne pas se lancer dans une gestion « au cas par cas » au regard des nombreuses questions soulevées par les locaux et terrains communaux au sein d’Yvoir : ancienne gendarmerie, anciens ateliers communaux, maison communale, ancien arsenal des pompiers, bâtiment de la Poste d’Yvoir, local scout, terrain de foot, …

Là encore l’opposition était plutôt positive puisqu’elle n’a exprimé que deux remarques sur la forme « sans conséquences » et deux « regrets », avant de s’abstenir.

Le conseil communal devait également se prononcer sur les budgets 2020 des fabriques d’églises. Un exercice annuel de routine qui aura concentré pas mal d’échanges.
On peut effectivement noter une augmentation notable des budgets (entre 20 et 25 % par an en deux ans).
De nombreux éléments ponctuels expliquent en partie ces augmentations. La volonté de garder cette évolution à l’œil semblait néanmoins unanime.
Un courrier devrait d’ailleurs être envoyé par le Collège à l’attention de l’ensemble des présidents de fabrique.

Le conseil s’est ensuite prononcé sur un projet de l’intercommunale IDEFIN. Il s’agit d’une intercommunale namuroise chargée du financement de projets énergétiques et de la gestion de participations dans différentes sociétés activités dans les domaines du transport et de la distribution d’énergie. Celle-ci soumettait à ses actionnaires (dont la commune d’Yvoir) une proposition visant à échanger des parts détenues dans les sociétés PUBLI-T et PUBLI-GAZ contre des parts de SOCOFE, un holding financier wallon dont différentes intercommunales wallonnes forment la majorité des actionnaires.
Autrement dit, les parts PUBLI-T et PUBLI-GAZ des intercommunales membres de Socofe passe à cette structure en échange d’une représentation plus importante de ces intercommunales en son sein.

Plusieurs avantages et inconvénients à cette décision étaient présentés aux conseiller(e)s, la liste complète est consultable dans le powerpoint de présentation réalisé par P. Evrard.
A l’issue des échanges, c’est finalement le « non » qui l’a emporté avec 6 voix contre et 14 abstentions. Un impact tout relatif puisque la commune d’Yvoir ne représente qu’une voix parmi bien d’autres à l’assemblée générale d’Idefin.

Plusieurs points de gestions courantes et de suivi des dossiers étaient également à l’ordre du jour et ont été approuvé à l’unanimité. On peut citer :

  • un marché de stock pour le remplacement du matériel dans les plaines de jeux (afin d’accélérer le temps de réparation)
  • l’approbation de la convention de faisabilité de la maison rurale de Mont, une nouvelle étape dans la réalisation du projet révisé, un retour à un budget plus raisonnable limité à 1700 000 € (la dernière évaluation du projet 1.0 s’élevait à 2 700 000€).

Enfin, le conseil s’est prononcé à l’unanimité sur le cahier de charge de la piste cyclo-piétonne qui reliera le pont de Godinne-Rouillon à l’école communale de Godinne, l’opposition saluant au passage la « victoire arrachée » par l’échevine de la mobilité : l’apparition de passages pour piétons qui semblaient inenvisageables jusque là.

Le prochain conseil communal se tiendra le lundi 25 novembre à 19h30, dans la salle de la cafétéria du Maka (accès par la cour du CPAS).

Alexandre Visée – Conseiller communal

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Plan Stratégique Transversal et finances

Le conseil communal faisait sa rentrée le lundi 26 août avec, au programme, la présentation du Plan Stratégique Transversal (PST), divers points « comptes et budgets » ainsi que la mise en place ou le suivi de plusieurs chantiers.

En séance du 21 janvier 2019, le Collège avait présenté sa Déclaration de Politique Communale au conseil qui l’avait approuvée. Ce document reprenait les grands objectifs et les principaux projets qu’il comptait suivre jusqu’en 2024.
Le PST est la traduction en « objectifs opérationnels » puis « actions » et enfin « tâches » de ces objectifs. Fruit d’une collaboration étroite entre l’administration et le collège, il s’agit du premier essai pour notre commune de se doter d’un véritable outil de travail avec une planification. Le résultat est un document fourni reprenant plus de 200 actions.

On doit souligner la réelle volonté ressentie lors de la présentation en conseil d’utiliser pleinement cet outil : une opportunité d’organisation et de suivi du travail au sein de la commune en liant à chaque tâche un(e) employé(e) communal(e) et un membre du collège responsables.
La commune s’est d’ailleurs dotée d’un outil en ligne permettant de gérer et de suivre au quotidien ce PST.
À noter enfin que l’accès à cet outil en ligne pour consultation sera possible pour les conseillers communaux, permettant ainsi un suivi direct.

Finances communales

Les comptes 2018 et la première M.B. 2019 du CPAS ont été présentés par sa présidente et ont été approuvé à l’unanimité.
On peut souligner deux changements notables dans le fonctionnement commune/CPAS.
D’abord une rectification dans les traditions de financement de la commune vers le CPAS sans aucunement diminuer son budget (*voir en fin de compte-rendu pour le détail).
Par ailleurs, le transfert de la gestion de l’ensemble des logements communaux au CPAS qui dispose au sein de son personnel d’expérience et de compétences en la matière, la commune devenant unique responsable des travaux d’envergure à y mener.

C’est ensuite la 2e M.B. 2019 du budget communal que le conseil a approuvé (l’opposition se positionnant «contre»).
En substance, celle-ci intègre quelques bonnes nouvelles budgétaires comme l’augmentation de subsides régionaux du FRIC en 2019 parce que la commune d’Yvoir a exécuté l’ensemble de son précédent « Plan d’Investissement Communal » ou encore la vente de terrains à la Haie Collaux qui rapportera plus que le minimum initialement prévu.
Mais la plupart des modifications consistent néanmoins en une augmentation plus ou moins importante du montant des budgets de dépenses ordinaires avec notamment des règlements de frais de justice parfois fort coûteux: des nouvelles peu réjouissantes.

On peut également relever quelques projets toujours en cours qui voient leur coût augmenter :

  • la liaison cyclo-pédestre qui reliera le pont de Godinne-Annevoie et l’école communale (pour obtenir les subsides, les travaux doivent être terminés avant fin 2020) ;
  • l’aménagement des portes de village à Bauche, Evrehailles, Dorinne, Durnal et Spontin ;
  • les travaux d’égouttage à réaliser rue du Tricointe à Yvoir.

En dehors de lignes budgétaires pour des travaux de maintenance extraordinaires dans les bâtiments administratifs et scolaires et d’une étude prévue pour obtenir des pistes de réaménagement efficaces des locaux de l’administration, un seul nouveau projet apparaît.
Il s’agit de la création d’une « zone de rencontre » rue du Prieuré à Godinne suite à l’appel à projet « Mobilité Active 2019 » de la région wallonne.

Une zone de rencontre est un aménagement spécifique de la voie publique qui passe en zone 20 km/h dans lequel les trottoirs disparaissent, où les piétons et autres usagers faibles sont prioritaires sur les véhicules et où les places de parking sont strictement limitées aux emplacements prévus (comme la rue de la brasserie de Purnode ou l’espace place de l’ange/place d’armes à Namur).
Toutefois, au regard des premières estimations de coût, le Collège a exprimé qu’il n’était pas certain de vouloir effectivement mener à bien ce projet, le montant du subside étant trop faible.
**N.B. : depuis le conseil communal du 26/08, le Collège a poursuivi son travail, notamment en cherchant d’autres sources de subsides diminuant substantiellement la part communale via le PCDR (Plan Communal de Développement Rural) dans le cadre de la fiche « Revitalisation du coeur de village de Godinne », le projet est toujours en réflexion.

Le conseil communal s’est un peu plus tard prononcé à l’unanimité sur les divers emprunts à contracter, notamment pour financer certains des projets cités ci-dessus.

Dans le compte-rendu du conseil du 27 mai 2019, à l’occasion de la première modification budgétaire, vous pouviez lire :
« • les fonds de réserve (ordinaires et extraordinaires), l’épargne de la commune, ne cessent de diminuer depuis 2015 (passant de plus de 4 500 000 € à moins de 2.800.000€ fin 2018) ;
les charges de la dette sont de plus en plus importantes et ne devraient diminuer qu’à partir de 2021 si la commune ne contracte aucun nouvel emprunt, ce qui semble irréaliste »

La situation semble se confirmer à l’issue de ce conseil. En effet, le fonds de réserve extraordinaire a singulièrement fondu afin d’assurer l’équilibre budgétaire et de nouveaux emprunts viennent d’être contractés.
Bien qu’il faille relativiser l’importance d’une M.B. puisqu’il ne s’agit toujours que de prévisions et non de comptes, l’ensemble des budgets n’étant jamais exécutés, c’est un signal de plus qui vient confirmer une situation financière bien moins réjouissante qu’affiché par le passé, avec des conditions extérieures futures qui ne s’annoncent guère meilleures.

Au-delà de ces deux « dossiers majeurs », le conseil a approuvé différents points de gestion courante: approbation de comptes de fabriques d’église, protocole d’accord avec le contrat Rivière Haute-Meuse, rapports d’activités d’asbl de gestion, etc.

On peut relever l’avancement de quelques projets et dossiers :

  • l’aménagement des voiries rue des sources et rue Sous le bois à Mont (recouvrement, raccordement et canalisation) ainsi que des travaux de voirie et réhabilitation d’une canalisation à la rue d’en Haut à Dorinne ;
  • la réactivation d’un ancien projet qui n’attendait qu’à voir le jour: l’aménagement d’un espace multisports et d’une aire de jeux à Durnal ;
  • la commande d’une étude afin de chiffrer les coûts de la mise en conformité du camping du Quesval (et la prévision une tranche conditionnelle pour assurer le suivi d’une partie des travaux si les résultats de l’étude sont probants) ;
  • la commande à l’INASEP d’une endoscopie et d’un curage du réseau d’égouttage communal de Dorinne et Durnal .

Le conseil communal s’est terminé par plusieurs questions/interpellations de suivi et d’actualité du groupe EPY au Collège.

Le prochain conseil communal se tiendra le lundi 23 septembre à 20h00, dans la salle de la cafétéria du Maka (accès par la cour du CPAS).

Alexandre Visée – Conseiller Communal

Complément d’information/détails financement CPAS :
Le CPAS (comme la commune d’Yvoir d’ailleurs) a toujours eu pour habitude de compter « large » dans ses budgets afin de ne pas être coincé en cours de projet, générant par là chaque année d’importants boni.
Au lieu de simplement alimenter le fond de réserve déjà important du CPAS par le boni enregistré en 2018, le collège a été décidé de diminuer la « dotation communale 2019 » de ce même montant.
Le CPAS ne voit donc pas son budget diminuer, son fond de réserve cesse de gonfler et la commune récupère donc un peu de budget (prévu initialement pour le CPAS) pour 2019.
Enfin, si jusqu’ici le CPAS se chargeait de certains travaux d’importance dans les logements qu’il gérait, le transfert systématique de cette charge vers la commune résout le « besoin » d’un important fond de réserve et simplifie les transferts financiers.

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Pour garder la mémoire…

Suite à un problème technique, une série d’articles publiés dans le « Journal politique » de ce site a été effacée récemment. Il s’agit des articles publiés entre la mi-octobre 2018 et aujourd’hui. Afin de pallier cet inconvénient et éviter toute « perte de mémoire », nous avons archivé dans une page dédicacée l’ensemble de ces articles. Nous prions nos fidèles lecteurs de bien vouloir excuser cette petite gymnastique…

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Conseil communal du 8 octobre 2018

Le conseil communal de ce lundi 8 octobre 2018 restera dans le Guiness Book local: un ordre du jour de 55 points traités en une heure !  Il faut reconnaître qu’il s’agissait, pour l’immense majorité de ces points, de confirmations de taxes et de redevances communales pour l’année 2019. En cette année de changement de législature, ces décisions sont indispensables afin d’assurer la continuité du service public. Les taxes proposées pour 2019 se situent presque toutes au même niveau qu’en 2018, à quelques ajustements techniques près (suite par exemple à de nouvelles règles imposées par la Région wallonne). Nous avons donc voté ces diverses taxes à l’exception de la taxe sur l’entretien des égouts (50€ par an et par ménage en zone d’assainissement collectif, soit plus de 700.000€ de taxes levées depuis son instauration au 1er janvier 2014) que nous contestons depuis l’origine. Nous considérons en effet que cette taxe est injuste. Elle frappe de la même manière tous les ménages quel que soit leur niveau de revenu ou de patrimoine. De plus, elle n’a pas donné lieu à une amélioration perceptible de l’entretien de l’égouttage communal.

Le Collège a proposé une révision des modalités de la taxe de séjour qui frappe les touristes hébergés sur la commune d’Yvoir. La révision va dans le bon sens mais nous semble toujours insuffisante (diminution de 20% des forfaits par lit). Nous avons aussi regretté le manque de concertation avec le secteur des hébergeurs d’Yvoir. En conclusion, nous nous sommes abstenus sur ce point.

Parmi les autres points, nous avons notamment voté les points suivants:

  • marché public en vue de l’aménagement d’une aire multisports et d’une aire de jeu à Durnal à proximité de l’école et du terrain de balle (budget de 225.000€ dont 168.000€ de subsides Infrasport attendus)
  • marché public en vue de réaliser l’égouttage de la route du Prétery à Purnode(à hauteur notamment de la zone où la route est aujourd’hui réduite à une bande); ces travaux seront réalisés en parallèle à la réparation de voirie (par le SPW) et à la pose de conduites par la Brasserie du Bocq

Enfin, une série de points concernaient des études et travaux urgents à réaliser suite aux dégâts provoqués dans diverses parties de la commune lors des intempéries des dernières semaines. Ces études et travaux, forcément non prévus, ont aussi donné lieu à des modifications budgétaires dont l’ampleur reste raisonnable en 2018 mais qui annoncent des travaux de plus grande envergure qui devront être réalisés (et budgétés) en 2019, comme la réfection de la rue de la Vallée à Purnode.

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Comme un parfum d’élections…

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Projet d’extension de l’école d’Evrehailles © Atelier 4D

Le conseil de ce 20 août s’est ouvert par une virulente leçon de morale de notre Bourgmestre à l’égard de notre liste.  Sur le plan de la légalité, nous ne pouvons qu’être sur la même longueur d’onde qu’Etienne Defresne.  Non, il n’est pas acceptable qu’un candidat (de la notre liste donc…) offre des boissons (alcoolisées ou non) aux ouvriers du Service des Travaux de la commune.  Cela ne se discute même pas.  Nous avons néanmoins tenu à rappeler le contexte bien particulier de ce dérapage: le bénévolat de notre candidat dans l’une des plus importantes actions caritatives de la commune, l’aide apportée par le service des Travaux dans le cadre de cette action, le fait que cela se soit passé en dehors des heures de travail, la proximité de tout temps de notre candidat avec les hommes du Service des Travaux et la volonté (bien humaine) de remercier une équipe dévouée… Rien de tout cela n’excuse un dérapage grave mais tout cela l’explique et nous conduit à conserver notre pleine et entière confiance à un candidat dont l’humanité et l’honnêteté sont reconnues de toutes et de tous.

Nous avons donc pris acte de cette introduction éthique et légitime mais dont le caractère électoraliste est sans doute plus marqué encore que le verre de remerciement offert par d’aucun…

L’ordre du jour de ce conseil à l’ambiance pré-électorale n’était par ailleurs pas trop chargé.

Le 1er point concernait la réfection d’une portion de la rue Tienne de Mont.  Une fois de plus, nous avons constaté qu’aucun aménagement n’avait été prévu pour les piétons et les vélos alors que cette rue est fort fréquentée par ces catégories d’usager.  Nous nous sommes donc abstenus sur ce point.

Sur le marché public des travaux d’extension de l’école communale d’Evrehailles, notre groupe s’est également abstenu.  Nous avons en effet constaté que la question des économies d’énergie avait été traitée de manière minimaliste (respect des normes légales mais avec installation d’une nouvelle chaudière… au mazout, pas de pompe à chaleur ni de panneaux photo-voltaïques, etc.).  C’est d’autant plus regrettable qu’il y avait ici une opportunité d’améliorer l’efficacité énergétique de l’ensemble de l’école (voir aussi un intéressant article de l’Avenir de ce jour). 

Quelques autres points de marché ont été approuvés à l’unanimité, comme par exemple, le marché conjoint d’emprunts sollicités par la Commune et le CPAS en vue du financement de travaux 2018.  Nous en avons profité pour souligner l’impact des charges d’emprunt sur le budget ordinaire de la commune.  Ainsi, ces seuls nouveaux emprunts représenteront dès 2019 une charge supplémentaire au budget de l’ordre de 90.000€ par an.  On se souviendra que le résultat de l’exercice 2017 ne s’élevait plus qu’à 247.000€.  Lorsqu’on tient compte de ces emprunts et des futurs autres nécessaires à assurer le financement des infrastructures telles que le complexe sportif de Godinne, on comprend mieux la nécessité d’une certaine sobriété dans nos choix d’investissements et, en même temps, la nécessité de privilégier les investissements qui peuvent nous aider à diminuer certaines charges, en particulier les factures énergétiques.

Plusieurs points de l’ordre du jour concernant la gestion du patrimoine communal ont été approuvés à l’unanimité (baux de chasse, vente de bois, location à des pêcheurs de l’ancienne carrière de Durnal, déclassement de matériel de l’atelier…).   Nous aussi approuvé la location du terrain de football de Godinne au club de rugby de Lustin tout en exprimant certaines réserves sur cette opération.  Le loyer de 50€ par mois nous paraît en effet particulièrement faible alors que la location porte tant sur le terrain que sur la buvette et les vestiaires et que la commune s’est engagée à ré-ensemencer le terrain et à le tondre pendant toute la durée de la location.  Jean-Pol Visée s’est aussi interrogé sur l’utilité de cette décision du conseil communal alors que le club de rugby a déjà pris possession depuis plusieurs jours des lieux et y a même installé les « pagelles » (poteaux en forme de H) sur les lignes de but…

En matière de roulage, nous avons approuvé deux règlements complémentaires relatifs à la rue Fochalle à Evrehailles (mise en circulation locale) et au chemin du Bailli à Mont (interdiction de stationner).  Dans ce dernier cas, compte tenu d’une plainte déposée contre la commune par une riveraine, nous aurions préféré attendre l’issue de cette action mais nous avons pris bonne note du fait que le règlement tel que proposé répondait au moins partiellement à l’objet de la plainte.

Suite à une interpellation citoyenne faite lors du conseil communal du 19 décembre 2016, le Collège a proposé au Conseil communal de faire du chemin privé appelé « rue Saint-Alfred » à Yvoir (donnant sur l’allée du Lairbois) une voirie communale sous la forme d’une servitude de passage public.  Rappelons que ce chemin est le seul accès à une série d’habitation construites il y a de nombreuses années dans des conditions urbanistiques troubles.  Si nous comprenons parfaitement les préoccupations des riverains concernés, nous regrettons que l’année et demie qui s’est écoulée depuis l’interpellation citoyenne n’ait pas été mise à profit pour étudier en profondeur le dossier et les conséquences possibles de la décision proposée.  Pour ne citer que quelques exemples: la délibération du Collège ne donnait ni la localisation précise de la servitude de passage public, ni sa largeur; les actes de propriété des riverains n’ont pas été étudiés (alors que ceux-ci mentionnent probablement l’existence d’une servitude de passage privée à leur profit; etc.).  Enfin, il faut être conscient que, derrière cette décision, se profile la question des équipements de ce chemin privé: égouttage, éclairage, revêtement, etc. Ces équipements -inexistants aujourd’hui- devaient être pris en charge par le propriétaire du chemin au moment où il a réalisé ce lotissement douteux.  Demain, ce sera à la commune de prendre en charge ces travaux.  Nous ne pouvons pas accepter une telle privatisation des « bénéfices » (retirés de la vente des terrains) et une telle « mise en communauté » des charges.   Nous avons demandé que le projet fasse l’objet d’une étude plus en profondeur comprenant aussi les conséquences financières probables pour la commune.  Le Collège n’ayant pas souhaité répondre favorablement à cette suggestion, nous nous sommes abstenus.

Enfin, le conseil s’est clôturé par les trois points introduits par notre groupe.

  • Sur notre proposition, tous les mandataires communaux se sont engagés -s’ils sont réélus en octobre 2018- à moderniser considérablement la gestion du conseil communal et la communication entre la Commune et les habitants.  Nous pensons notamment à la création d’une plate-forme électronique de partage des documents communaux (bien sûr dans la mesure de ce qui est légalement possible).
  • En octobre 2017, nous nous étions opposés aux modifications apportées aux taxes de séjour appliquées aux utilisateurs des hébergements touristiques de la localité.  Nous avions notamment regretté l’augmentation déraisonnable du système des forfaits proposés aux gestionnaires d’hébergement (multipliés par 2 à 4 entre 2017 et 2018).  Par une communication totalement insuffisante et à contretemps (la décision n’avait été communiquée qu’en avril 2018), le Collège était encore parvenu à exacerber le sentiment d’injustice ressenti par les opérateurs touristiques.  Il en est finalement résulté une pétition signée par la quasi-totalité des gestionnaires d’hébergement mais aussi par nombre de commerçants d’Yvoir.  Comme cette pétition n’avait toujours pas reçu de réponse près de deux mois après sa remise au Collège, nous avons interpellé ce dernier.  Interpellation qui ne fut sans doute pas inutile puisque l’échevin en charge nous a assuré qu’une réponse avait enfin été envoyée et que la taxe serait revue pour l’année 2019.
  • Enfin, nous avons abordé la question de la mobilité aux alentours de la Vieille Ferme de Godinne à la fois sous un angle très pratique / court-terme et sous un angle plus structurel ensuite.  Nous avons d’une part proposé l’installation d’un « râtelier » à vélos à côté de la Vieille Ferme.  D’autre part, nous sommes revenus sur la question du « Sens Unique Limité » (permettant la circulation à contre-sens des vélos) entre l’école et la rue Grande (face à la gare).  Ce « SUL » devrait faire l’objet d’une signalisation claire et d’un marquage au sol de confirmation.  Il y a un accord de principe sur ces points, reste maintenant à les mettre en pratique… Dans la foulée nous avons aussi évoqué l’augmentation du charroi « poids lourds » (y compris « carriers ») sur le nouveau pont et sur la rue du Pont.  Nous avons demandé qu’une limitation des tonnages soit mise en place -comme cela avait été prévu- de manière à permettre le passage des autocars et des camions de transport logistique mais interdire le passage des camions XXL… A suivre donc !

Le conseil s’est clôturé vers 21H40.

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Une nouveauté intéressante pour la rentrée de septembre…

Les ateliers du CPAS et du Plan de Cohésion Sociale d’Yvoir sont désormais ouverts à tou(te)s les habitant(e)s de la commune sur inscription préalable.  Vous trouverez en téléchargement ici-même le programme prévu pour le dernier quadrimestre 2018.

Pour plus d’informations, il est proposé de prendre contact avec Sylvie Haumont,  coordinatrice du PCS et agent en charge du projet ILI pour le CPAS 082/214.935 – 0474/77.92.44.

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Un très long conseil…

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Nous avons participé ce 25 juin au dernier conseil communal avant les vacances et avant la période des affaires prudentes.  Pour rappel, il s’agit de la période de 3 mois qui précède les élections et durant laquelle les communes évitent de prendre des décisions qui engageraient lourdement la législature suivante.  Ceci explique la longueur et la densité de l’ordre du jour du conseil.

Le Conseil a tout d’abord entendu une très large délégation des pompiers du poste d’Yvoir qui souhaitaient s’exprimer face aux mandataires politiques.  Le poste d’Yvoir assure en effet depuis un an et demi, sur une base bénévole, des gardes de nuit « ambulance » en caserne tous les jours de la semaine.  Cette initiative permet des temps de départ extrêmement rapides en cas d’appel et constitue donc un « plus » énorme pour toute la population de la commune.  Il avait été convenu, au niveau de la zone de secours DinaPhi d’estimer l’efficacité et l’utilité de ces gardes de nuit en caserne après un an et d’opter alors pour sa reconnaissance officielle avec indemnisation normale des pompiers assurant les gardes.  Aujourd’hui, un an et demi plus tard, alors que l’utilité est prouvée (1300 sorties sur un an et des temps de départ très courts) rien n’est encore réglé et les pompiers d’Yvoir fonctionnent toujours sur une base bénévole.  Ils ont donc demandé que le Bourgmestre, en tant que représentant de la commune au sein du Conseil de la zone DinaPhi, défende leur demande reconnaissance du travail accompli.

Le premier point de l’ordre du jour officiel concernait les comptes 2017.  Ce point a été approuvé à l’unanimité dans la mesure où les comptes, supervisés par le Directeur Financier, donnent une image fidèle des dépenses et des recettes de la commune au cours de l’année 2017.  Notre groupe a néanmoins attiré l’attention du conseil sur l’évolution de la santé financière de la commune.  Les investissements réalisés au cours des dernières années (nouvel atelier communal, rénovation de la Vieille Ferme, divers projets du Plan Communal de Développement Rural, égouttage, …) ont été financés,  grâce à des subsides pour partie mais aussi grâce à des nouveaux crédits et des prélèvements sur les réserves financières de la commune.  Concrètement, les « fonds propres » mobilisables de la commune  sont ainsi passés de 6,42 millions d’euros en 2014 à 2,58 millions d’euros en 2018 (hors réserves pour les pensions du personnel contractuel).  La problème est que, parallèlement à cette chute des réserves financières, les dépenses annuelles de fonctionnement ne cessent de grimper et les recettes ne suivent pas.  L’évolution attendue des charges de crédit est particulièrement préoccupante.  Nous comprenons bien sûr que cette situation est, pour partie, le fruit d’investissements nécessaires mais nous estimons aussi que cette situation impose une gestion communale plus rigoureuse sous divers aspects:

  • dans nos projets d’infrastructures (maisons de village, infrastructures sportives, maison communale), nous devons viser la sobriété (ne pas sur-dimensionner) mais aussi viser les coûts de fonctionnement futurs les plus bas possible (économies d’énergie, fonctionnalité)
  • dans l’entretien et la rénovation du patrimoine immobilier communal, nous devons veiller systématiquement à rendre nos bâtiments plus économes en énergie
  • dans les multiples « petits projets » qui constituent les budgets annuels de la commune, nous devons éviter les investissements dont la valeur ajoutée pour l’ensemble de la communauté n’est pas démontrée
  • d’une façon plus générale, chaque projet doit faire l’objet d’une réflexion la plus large possible (quelles sont les diverses alternatives ?) et d’une analyse financière prospective sur 5-10 ans (coûts de fonctionnement des diverses options ?)

A la suite de cette discussion « Comptes 2017 », nous avons abordé les dernières modifications budgétaires proposées à l’exercice 2018.  Celles-ci confirment nos réflexions sur les comptes 2014-2017: croissance de la charge de la dette, croissance des dépenses d’énergie et absence de croissance parallèle des recettes communales.

Au rayon des marchés publics, le conseil s’est penché sur le cahier des charges des travaux d’égouttage de la rue d’Evrehailles à Yvoir (route régionale).  Le remplacement de ce très vieil égout est nécessaire pour permettre la collecte des eaux usées en provenance d’Evrehailles, des quartiers des Roches, du Launois et du futur quartier du Chenois.  A l’heure actuelle, seuls les tronçons situés entre le Bocq et le carrefour avec la rue du Launois sont concernés (bas de la rue d’Evrehailles).  Il s’agit de travaux de très grande envergure qui comprendront aussi la réfection complète de la voirie, la réfection des trottoirs et la pose de nouvelles canalisations de distribution d’eau.  Le montant total des travaux avoisinnera 1.000.000€ dont plus de 600.000€ à charge de la commune (en ce compris les prises de participation obligatoires dans le capital de l’INASEP).  Les travaux pourraient démarrer fin de cette année encore ou début 2019, ils s’étaleront sur plusieurs mois et entraîneront des déviations via le quartier du Launois.  Nous avons bien sûr approuvé ce projet en demandant qu’une attention toute particulière soit donnée à l’information des habitants d’Yvoir ainsi que la sécurité des nouveaux trottoirs.

Après quelques autres marchés publics (illumination des rochers de Houx et de Poilvache, maintenance de la buvette et des vestiaires du foot à Durnal,…), le conseil a évoqué le projet de complexe sportif à Godinne .  Rappelons que, après plusieurs années de d’analyses et de discussions, la majorité a finalement retenu le site sportif de Godinne pour y construire un petit centre essentiellement axé sur le tennis, le football et une petite salle polyvalente.  Ce projet ne sera réalisé que s’il bénéficie des subsides d’Infrasport (Région wallonne).  Le conseil communal avait donc à se prononcer sur la note de motivation préparée par la majorité en vue d’obtenir ces subsides.  Les contraintes sont assez sévères: le complexe doit être totalement opérationnel pour un coût qui ne peut pas dépasser 1.500.000€ HTVA mais, en même temps, le complexe doit être polyvalent.  En d’autres termes, il ne peut pas être dédicacé au seul dynamique club de tennis de Godinne.  Compte tenu de la liquidation de l’Entente Mosane, c’est donc un peu la quadrature du cercle: « on cherche clubs volontaires » pour utiliser les futures infrastrutures… Vu l’état des infrastructures actuelles du club de tennis et ses besoins, il est évident que nous soutenons un projet qui, sous réserve de l’obtention des subsides, offrira de belles infrastructures au club (deux terrains couverts, trois terrains extérieurs, vestiaires, cafétéria, etc.).  Néanmoins, nous avons tenu à formuler plusieurs remarques:

  • Il est évidemment regrettable que le projet entraînera la destruction des deux terrains de tennis qui avaient été remis aux normes il y a deux ans à peine pour plus de 50.000€
  • Il est tout aussi regrettable que, au moment même où la commune d’Yvoir est encouragée par la région wallonne à adhérer au Plan Energie-Climat (visant à diminuer la production de CO2), les règles financières d’Infrasport empêchent la construction d’un complexe « zéro énergie » (car les coûts dépasseraient alors le fatidique 1,5 million)
  • il est indispensable d’élaborer rapidement un plan financier prévisionnel pour ce projet incluant à la fois les coûts des infrastructures et surtout les coûts et recettes de fonctionnement; on sait en effet d’ores et déjà que le coût supporté par la Commune, compte tenu des aménagements nécessaires hors bâtiment, s’élèvera à près de 1.000.000€.  Cet exercice   permettra aussi de mieux estimer les loyers qui seront demandés demain aux clubs…

Les points suivants concernaient la mobilité et plus spécialement la révision du Plan Communal de Mobilité de la commune.  Il s’agit d’un exercice important qui doit déterminer les mesures à prendre (aménagements de voirie, signalisation, sensibilisation des usagers…) dans les prochaines années afin de rendre la mobilité à Yvoir plus durable: plus sûre, plus accessible, plus économe en énergie et moins polluante… Vaste programme !  Le bureau d’études qui accompagne la commune dans cette démarche a présenté un état intermédiaire du dossier.  Hélas, comme nos représentants mais aussi des habitants l’ont signalé lors des multiples réunions déjà consacrées au projet, on ne peut que regretter le caractère très superficiel et même approximatif des documents présentés jusqu’à maintenant par le bureau d’études.  Nous nous sommes donc abstenus à ce stade, en espérant bien sûr que la suite de l’exercice soit plus porteuse d’actions concrètes susceptibles d’améliorer au quotidien la vie de nos concitoyens.  Pour nous, un Plan Communal de Mobilité n’est pas un ouvrage qu’il faut avoir dans sa bibliothèque mais qu’on n’ouvre jamais…

Autre sujet important -mais qu’il ne faut pas aborder non plus sur le mode « on le fait … pour faire semblant »-, c’est l’adhésion d’Yvoir au Plan « Politique locale Énergie-Climat 2030 », mieux connu sous le nom de Pollec et qui vise à réduire les émissions globales de CO2 de 40% à l’horizon 2030 (par rapport à 2004).  Nous avons approuvé bien sûr le rapport établi au niveau des communes de l’arrondissement de Dinant qui participent à l’opération et nous avons confirmé notre disponibilité pour participer à la commission à mettre en place au niveau communal et qui devra proposer des actions concrètes qui permettront véritablement d’atteindre ces objectifs très ambitieux.  Nul doute que nous suivrons avec attention ce dossier !

Enfin, la séance publique du conseil s’est terminée sur une première réflexion consacrée à l’extension de la maison communale via l’aménagement de l’ancien arsenal des pompiers: quel type de marché d’architecture choisir, quel programme prévoir, etc.  Nous nous réjouissons bien sûr que cette étude démarre enfin, premier pas vers une amélioration depuis si longtemps attendue des conditions de travail du personnel et des conditions d’accueil des habitants.  Nous avons cependant plaidé pour que cette approche ne soit pas trop étriquée dès le départ.  Ici encore, une mise à plat de toutes les alternatives doit être faite.  Quelle est la meilleure solution à terme: créer une extension aux normes modernes tout en laissant les anciens bâtiments dans leur jus ? rénover la totalité des bâtiments actuels de manière à mettre l’ensemble aux normes en matière d’énergie ? envisager la construction d’une toute nouvelle maison communale -par exemple sur le site du terrain de football- tout en rentabilisant les anciens bâtiments ?  C’est un sujet difficile mais qui mérite une étude fouillée et sur le long terme.

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Une première vague de résultats de notre petit sondage…

Logiciel_de_sondage_en_ligne_gratuit_de_SurveyMonkey_ __sondage_effectuéLe dépliant de présentation de notre liste aux élections communales du 14 octobre 2018 proposait à tous les habitant(e)s d’Yvoir de participer à un petit sondage « internet » et « papier » afin d’identifier les thématiques qui leur semblaient importantes dans la perspective de la gestion communale pour les 6 années à venir.

Nous avons obtenu quelques dizaines de réponses mais nous en attendons encore plus.  Nous rappelons que ce sondage est en effet toujours ouvert.  Un simple clic ici-même vous y conduit directement.

Voici déjà une première analyse des résultats obtenus.  Même si toutes les thématiques proposées rencontrent l’intérêt d’une toute grosse majorité des sondés, nous constatons aussi que ce sont les thématiques de la gouvernance, de l’éthique et de la communication qui font l’unanimité.

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Enfin, vous aviez l’occasion de mentionner également des thèmes qui vous tenaient à coeur et qui n’étaient pas directement abordés au travers des quelques questions posées.  Voici quelques sujets qui ont ainsi été épinglés:

  • manque de poubelles à certains endroits de la commune
  • meilleur entretien des chemins vicinaux
  • qualité de l’eau et de notre environnement en général, trop nombreuses zones d’habitat non encore épurées et qui continuent donc à polluer le Bocq
  • le sondage devrait aussi aborder la question de la défense de l’enseignement communal (y compris les économies d’énergie à y réaliser) mais aussi les questions sociales
  • importance de bien communiquer sur toutes les possibilités de services communaux disponibles
  • combattre l’utilisation des pesticides et autres polluants chimiques et promouvoir la biodiversité partout dans la commune
  • mettre à disposition des zones de composts collectifs (bien situées, bien gérées)
  • veiller à l’accessibilité des lieux de vie (écoles, crèches, etc.) pour les familles
  • veiller à ce que les nouveaux lotissements soient bien équipés (trottoirs, etc.)
  • nuisance des carrières et problématique du charroi « poids lourds »
  • matières sportives et culturelles à développer

 

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Améliorer l’accès au CHU de Mont-Godinne: un dossier complexe…

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De nombreuses informations et réactions en sens divers circulent à nouveau dans les médias au sujet du projet de la Région wallonne de créer une nouvelle route permettant d’accéder plus facilement au CHU de Mont-Godinne pour les voitures en provenance de la E411 et de la N4.

A ce stade nous ne souhaitons pas prendre position de manière tranchée par rapport à ce projet dont les contours restent encore très flous.  Par contre, nous avons une vision claire des études à mener et d’une méthodologie de travail à respecter dans ce dossier complexe.

En tout premier lieu nous estimons qu’une étude approfondie du trafic sur le secteur concerné doit être réalisée: combien de véhicules accèdent chaque jour au CHU par chacune des voies d’accès possibles (Lustin-Village, Lustin-Gare, Ivoy/Mont, Crupet/Mont, Godinne/Mont…) ?, quel est le nombre total (CHU et autres destinations) de véhicules empruntant chaque jour ces voies ?, quel type de charroi est présent (voitures particulières, poids lourds, charroi agricole…) ?, quelles sont les informations disponibles dans le plan de déplacement du CHU de Mont-Godinne.  Concernant ce dernier point, l’amélioration de l’accessibilité en transport en commun devrait constituer une priorité (SNCB, TEC, transport en commun d’entreprise…). 

Dans ces analyses, il convient aussi de tenir compte de la réalisation à terme d’une importante urbanisation dans le quartier des Féchères à Mont, de la construction possible d’une nouvelle maison de repos et de soin, adjacente au CHU mais aussi de la présence d’un grand centre de séminaire à Ronchinne.  Il conviendrait enfin de bien estimer l’effet « appel d’air » engendré par la construction d’une nouvelle route (attraction d’un trafic non local, non lié au CHU ou aux villages environnants).

Nous ne sommes pas convaincus que de telles études aient été réalisées: à titre d’exemple, ni ces chiffres ni les  données du plan de déplacement du CHU ne sont actuellement disponibles dans le cadre de la révision en cours du Plan Communal de Mobilité d’Yvoir.

Sur base de ces chiffres et de ces analyses, il convient de comparer les diverses solutions d’aménagements routiers parmi lesquelles bien sûr la solution d’un grand contournement par Maillen et le Fond Delvaux.  Pour chaque alternative, il faut estimer le trafic induit sur les diverses voies d’accès (en ce compris le trafic « appel d’air »), le coût, les avantages / inconvénients pour les divers acteurs locaux, les incidences sur l’environnement naturel, patrimonial et humain, etc.

Il va de soi que, dans un dossier d’une telle complexité et d’une telle sensibilité, il convient de consulter de la manière la plus large possible tous les riverains concernés.

Enfin, quelle que soit la solution retenue à l’issue de ces analyses, travaux et consultations, il conviendra de prévoir des aménagements garantissant la sécurisation des cyclistes et des piétons.

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Dans votre boîte aux lettres ce matin…

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A l’occasion de la publication de notre communiqué de presse du 25 avril , nous vous avions déjà présenté les candidats(e)s de La Relève aux élections communales du 14 octobre.  Aujourd’hui, nous avons le plaisir de présenter notre liste à tou(te)s les habitant(e)s de la commune au travers d’un toutes-boîtes dont vous trouverez un exemplaire à télécharger sur ce site.

Nous travaillons actuellement à préciser notre programme.  dans cette perspective, nous aurions voulu aussi connaître vos sentiments et réactions par rapport à quelques thèmes qui nous semblent importants pour la gestion communale.   Ces thématiques sont décrites en page 4 de notre dépliant.  Vous pouvez bien sûr remettre vos choix à l’un(e) de nos candidat(e)s ou en envoyer une copie numérisée à l’adresse mail info@larelevedyvoir.com.  Mais il y a encore beaucoup plus simple… vous pouvez compléter le sondage en ligne en cliquant ici-même.

Nous vous tiendrons bien sûr au courant des résultats de ce petit sondage dans les prochaines semaines.

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Un conseil communal consensuel mais « débattant »…

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Godinne, emplacement prévu d’un petit bar de bord de Meuse.

L’ambiance était plutôt consensuelle lors du conseil communal de ce lundi 28 mai.  Un seul point en effet exigeait un débat en profondeur: la mise en place par la commune d’Yvoir d’une pension complémentaire pour les agents contractuels.  Aujourd’hui ceux-ci représentent l’immense majorité du personnel communal: 94 agents sur un total de 113.  Dans l’évolution d’une carrière à la commune, -et c’est le même phénomène dans la plupart des communes du Royaume-, un agent commence souvent sa carrière comme contractuel et, après un certain nombre d’années, peut être nommé à titre définitif (on dira alors qu’il devient « agent statutaire »).  Jusqu’il y a peu, les années  de travail passées comme « contractuel » étaient valorisées comme des années de « fonction publique » et ouvraient donc le droit à une pension « publique » largement plus avantageuse qu’une pension de salarié du privé.  Depuis la loi du 30 mars 2018, ce n’est plus le cas: les années « contractuelles » sont désormais valorisées comme des années passées dans le secteur privé avec un droit à la pension nettement moindre.  Il en résultera bien sûr une diminution très significative (qui peut atteindre plusieurs centaines d’euros bruts par mois) de la pension des agents qui deviendront dorénavant statutaires.  Face à cette situation, tant le gouvernement fédéral que le régional ont fortement incité les pouvoirs locaux (communes, cpas, …) à souscrire une pension complémentaire (2e pilier) au profit de leurs agents contractuels.  C’est sur cette décision importante que le conseil communal s’est penché.

La décision portait sur deux points: a) la hauteur des cotisations versées annuellement par la commune, exprimées par un pourcentage du salaire de chaque agent (entre 1 et 6 %) b) l’octroi éventuel d’un rattrapage du passé permettant de « valoriser » les années déjà passées comme contractuel au sein de la commune.  On imagine bien que pour un agent ayant déjà passé 20 ans dans une commune et qui se trouve à 7 ans de la retraite, ce « rattrapage » est la seule manière de lui constituer un complément de pension significatif.

Le Collège a proposé de verser, pour chaque agent contractuel de la commune et du CPAS, a) une cotisation annuelle égale à 3% de son salaire annuel et b) un cotisation de rattrapge égale à 3% des salaires passés de l’agent depuis son entrée en service (avec un maximum de 20 ans). 

C’est bien sûr une très bonne proposition pour le personnel contractuel de la commune.  Sur base de nos informations, peu de communes proposent un tel niveau de rattrapage du passé.  Il faut dire en effet que cette proposition a un coût énorme pour la commune.

Sur base des premières simulations réalisées par le gestionnaire de la pension complémentaire (Belfius-Ethias), le coût annuel s’élève aujourd’hui à +/- 63.000€ et le coût du rattrapage (prime unique à payer en 2018) à +/- 528.000€ (chiffres commune + CPAS).  Il s’agit bien sûr d’un engagement ferme pris pour une très longue durée.  Ainsi, en ne prenant « que » les 18 prochaines années (3 mandatures), on parle  d’un montant total de cotisations qui se situera entre 1,5 millions et 2 millions d’euros.

Pour faire face à cette nouvelle dépense, Yvoir peut heureusement compter sur des réserves mises en place sous le (long) mayorat d’Ovide Monin.  Ces réserves pour pensions s’élèvent aujourd’hui à 770.000€.  Elles permettent de supporter la prime unique de 528.000€ et elles permettront encore de faire face aux cotisations annuelles pendant 3 à 5 ans.  Au-delà, sur la longue durée, les cotisations annuelles (à ce moment des montants de l’ordre sans doute de 70.000€ / an) seront une charge supplémentaire dans le budget ordinaire de la commune.

Quant à la mise en application pratique, notre groupe a fait corriger la date d’entrée en vigueur de la pension complémentaire de manière à ce que 4 agents (2 employés et 2 ouvrirers) nommés définitivement au 1er juillet 2018 puissent bénéficier du rattrapage relatif à leur carrière contractuelle passée à Yvoir. 

La mise en place de cette pension complémentaire au 30 juin 2018 a donc été votée à l’unanimité du Conseil communal.

Nous avons néanmoins tenu à souligner le poids financier supplémentaire que cette mesure va faire porter dans le futur sur le budget de fonctionnement de la commune sans que la question du poids des pensions statutaires sur les finances communales ne soit réglée par ailleurs.  En d’autres termes, et comme l’a rappelé l’UVCW, la mise en place de cette pension complémentaire n’enlève malheureusement pas l’épée de Damoclès que constitue pour les finances communales les charges futures des pensions des agents statutaires.  Elle risque à peine de l’émousser…

A cette constatation, il faut encore ajouter que cette décision précipite un peu plus avant le siphonage des réserves financières de la commune, déjà entamé dans le cadre du financement de divers chantiers communaux.

Face à cette double constatation, nous avons donc plaidé que la commune se livre sans plus attendre à une série de simulations d’évolution des charges salariales et de pensions afin d’optimiser dans le futur sa politique du personnel.  Faudra-t-il arrêter de « statuariser » ? Existe-t-il un niveau optimal de statuarisation ?  Ces questions sont excessivement importantes et devraient être préparées avant le début de la prochaine mandature.  Les représentants du consortium Belfius-Ethias, présents lors de la séance du conseil, nous ont d’ailleurs confirmé qu’ils disposaient des outils permettant de réaliser ce type de simulation… « Yapluka » !

En dehors de ce point, l’ordre du jour du conseil comportait plusieurs points de marchés publics qui furent l’occasion pour nous de regretter une fois de plus que des travaux de réfection de toiture (indispensables) sont réalisés dans une salle communale (La Victorieuse à Evrehailles) sans qu’un renforcement de l’isolation ne soit prévue.

Nous avions lors d’un précédent conseil communal attiré l’attention du Collège sur le souhait d’un restaurateur de Godinne d’installer une terrasse en bord de Meuse.  Suite notamment à cette intervention, les contacts se sont mis en place avec l’administration et une convention de concession d’un terrain communal était soumis au conseil communal afin de permettre l’installation d’une construction en bois complétée d’une assez vaste terrasse sur la pelouse située entre le terrain de basket de bord de Meuse et la Meuse.  Il est cependant très vite apparu que l’installation en question nécessitait un permis.  L’obtention de celui-ci ne pouvait pas être espérée avant plusieurs mois, c’est-à-dire après la fin de la belle saison.  Le Collège a néanmoins proposé d’autoriser l’installation sans attendre l’obtention du permis.   Chacun bien sûr se réjouit d’une initiative visant à dynamiser et à renforcer l’attractivité des bords de Meuse mais la commune doit-elle cautionner le non-respect de la loi ?  D’autant lorsque cela concerne un site sensible de la vallée mosane (face aux îles de Godinne, à proximité d’une série de villas mosanes historiques reprises à l’inventaire du patrimoine immobilier wallon).   Le point a été finalement approuvé à l’unanimité moins une abstention de notre chef de groupe.

Mai-juin sont les mois des traditionnelles assemblées générales des intercommunales dont la commune est membre (ORES, INASEP, BEP,…).  Les points soumis au vote de ces intercommunales doivent être préalablement approuvés (ou non…) par le conseil communal.  De nature souvent assez techniques, ces points donnent rarement lieu à des débats passionnés au sein des communes.  Dans les dossiers qui ont fait l’actualité des mois passés, les citoyens et les médias ont souvent reproché aux commune de ne faire qu’entériner sans sens critique les propositions du management des intercommunales.  Suite à ces dossiers, le gouvernement wallon a imposé de nouvelles règles de gouvernance aux intercommunales.  Ces nouvelles règles se sont traduites par des modifications de statuts soumises aux AG de juin. Nous nous sommes félicités de la bonne gouvernance déjà présente dans certaines intercommunales comme le Bep et Imio.  Par contre,  nous avons réagi sur quelques points qui, à l’INASEP ou chez IDEFIN, nous semblaient ne pas aller dans le bon sens: maintien de comité de gestion (en plus du conseil d’administration), attribution d’une rémunération fixe à un poste de vice-président, etc.  Suite à nos remarques, le conseil communal a voté, majorité et minorité confondues, de maniètre très nuancée sur les divers points litigieux (« non » et « nombreuses abstentions »).

Notre groupe avait également demandé l’inscription de quelques points

  1. Concernant l’île d’Yvoir, nous aurions souhaité une politique d’accès privilégiée pour les habitant(e)s de la Commune.  Aujourd’hui une famille avec 3 enfants dont 2 ont de plus de 12 ans paient 12€ pour accéder à la (très belle) plaine de jeux.  C’est beaucoup même si cela donne droit à 4 boissons car cette « offre conjointe » ne répond pas nécessairement à l’attente de tous.  Nous avons aussi suggéré que le Syndicat d’Initiative, « gestionnaire de l’île », demande sa reconnaissance par le Commissariat Général au Tourisme comme « attraction touristique ».  Le président du SI a promis de s’occuper de ce dernier point et de soumettre l’idée de conditions spéciales pour les habitants lors d’une prochaine AG de l’ASBL SI.
  2. Concernant les travaux du pont de Godinne, nous avons pris acte de la volonté du Collège de tout mettre en oeuvre afin de (faire) sécuriser la traversée du pont par les vélos.  Cela devra se faire notamment avec le bureau d’études qui va élaborer le projet de liaison « vélos » entre la gare de Godinne et le RAVeL de la Meuse.  Nous avons aussi souligné le fait que le problème se posait également pour l’accès au RAVeL des familles avec poussettes ou encore pour des personnes à mobilité réduite.
  3. Enfin, nous avions attiré l’attention du Collège sur les conditions déplorables de sécurité qui avait entouré l’organisation du Tour Vélo de la province de Namur, une organisation privée qui avait drainé 4500 cyclistes sur nos rues et routes le samedi 5 mai.  Il était bien sûr  illusoire de penser qu’une telle masse de cyclos puissent respecter le code de la route.  Le Collège a confirmé partager notre point de vue et à en avoir informé les organisateurs.