campagne électorale 2012

La Relève: un travail d’équipe !

Après avoir très brièvement évoqué le lancement public de notre campagne qui s’est déroulé le 5 juin à Evrehailles, la télévision locale MaTélé est revenue ce jeudi 14 juin sur le travail de préparation mené par notre équipe en vue de la campagne électorale.

Un reportage qui traduit bien l’engagement et la motivation de chacun des membres de l’équipe.  Au-delà de cet engagement et de cette motivation, la Relève est avant tout une équipe expérimentée et compétente, prête à relever le défi de gérer notre commune dans l’intérêt de tous.  La plupart de nos candidats sortants siègent depuis bientôt 12 ans au Conseil Communal ou au CPAS d’Yvoir tandis que Marc Dewez siège depuis 24 ans au niveau communal, dont 12 ans en tant que Président du CPAS.

C’est assez dire que nos candidat(e)s savent de quoi ils (elles) parlent et constituent une alternative solide à l’équipe en place actuellement !

programme

Présentation de la liste et du programme

Cordiale invitation à tous les habitants intéressés à assister à la présentation de la liste et du programme de la Relève pour les élections Communales 2012 à Yvoir.

Mardi 5 juin à 20H

Salle « La Victorieuse »

Rue du Sto à Evrehailles

Cette rencontre sera aussi l’occasion pour chacune et chacun de questionner nos candidates et candidats, d’échanger idées et réflexions sur notre commune… Une vraie soirée participative et ouverte !

Soyez nombreux à nous rejoindre ce mardi 5 juin,  que vous partagiez ou non toutes nos idées et propositions !

Plan d’accès

humeur

Ovide Monin: le retour !

Ce qui se murmurait dans les couloirs du pouvoir à Yvoir et ce qui avait été publié depuis plusieurs jours déjà sur le site Internet de la Liste du Bourgmestre est donc officiel: Ovide Monin sera tête de liste aux communales de 2012.

Sur une bonne année, Yvoiriennes et Yvoiriens auront donc eu droit à la démission d’Ovide Monin de son poste de bourgmestre, à l’annonce de sa position de combat en queue de liste (avec l’ambition déclarée d’un mandat d’échevin) et maintenant à sa remontée en tête de liste !

Avouons que l’homme nous avait habitués à plus de constance dans l’action… Les circonstances de la vie peuvent bien sûr expliquer bien des choses mais nous pensons néanmoins que le choix qui vient d’être fait n’est pas respectueux des citoyens de notre commune.  Comme les reportages de MaTélé (à visionner ci-dessous) le montrent, Ovide Monin ne fait pas mystère du fait que -même si les électeurs le plébiscitent- il ne souhaite plus remplir un mandat complet de maïeur.  Dans le même temps, il avance que, personne sur sa liste, -en dehors de lui-, n’est candidat au poste de bourgmestre…  Soyons donc clairs: en votant pour la Liste du Bourgmestre et pour Ovide Monin, le citoyen signe un chèque en blanc quant au choix du futur maïeur de notre commune !

Face à cette situation, notre groupe tient néanmoins tout d’abord à remercier Charles Pâquet pour son engagement comme bourgmestre depuis le début de cette année et à lui exprimer tout son soutien humain en ces jours difficiles.  D’autant plus que les dossiers et les situations de crise n’ont pas manqué au cours des derniers mois…  Mais, par ailleurs, nous tenons à rappeler à tous les habitants d’Yvoir que leur vote du 14 octobre 2012 engage la commune, -leur commune-, pour une longue période de 6 ans.  Une période qui ne sera sans doute pas un long fleuve tranquille !  Il convient donc de s’assurer que l’équipe pour laquelle on vote rassemble bien toutes les qualités pour relever ce défi: clarté dans le choix du capitaine, clarté dans la composition de l’équipe,  compétences, idées et -comme l’a rappelé opportunément Ovide Monin lui-même- volonté de se mettre sérieusement au travail dès le 15 octobre 2012.

humour, Logement, Mobilité, Moins valides, participation citoyenne, programme

Ça passe par ma commune: «le petit train citoyen»…

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Très chouette initiative de la Ligue des Familles ce dimanche 22 avril 2012 à Yvoir… C’est à un véritable happening convivial et ludique que la Ligue des Familles avait invité les représentants politiques locaux et les habitants d’Yvoir.

La journée a démarré avec un petit-déjeuner équilibré offert sur la place de la Maison Communale d’Yvoir.  L’atmosphère était certes différente du «p’tit-dej» traditionnel du dimanche -ne serait-ce que par la température de ce frisquet matin d’avril- mais très conviviale tout de même…

A 10H, les choses sérieuses commencent… Un petit quizz communal pour démarrer et pour vérifier si chacun connaît ses classiques !  Eh bien non, les résultats resteront bien sûr secrets mais le pourcentage de logements sociaux sur Yvoir, à la virgule près, n’est pas encore bien enregistré sur le disque dur de chacun d’entre nous…  Une bien agréable façon de réfléchir de bon matin à quelques indicateurs fondamentaux de notre bien-vivre dans la Commune.

Après cela, distribution contrôlée des billets de train par une Céline Jaumotte, plus «garde-SNCB» que jamais…  Les places sont chères et le «petit train citoyen» se remplit à toute vitesse.  Tous les wagon(net)s bénéficient de la clim… au point que d’aucunes, vertes de froid, devront avoir recours à une couverture (sociale, forcément) rouge éclatant !

La montée vers Purnode donna amplement (nous avions visiblement hérité d’un train de plaine…) l’occasion à Edith de commenter le paysage mais surtout quelques enjeux importants de notre vie communale, notamment en terme de mobilité.  Le charrau d’Evrehailles constitue en effet un magnifique exemple de zone à risque, en particulier pour les usagers les plus faibles !

A Purnode, après avoir joyeusement salué les marcheurs Adeps du jour, le petit train, ne reculant devant aucune côte, grimpe jusqu’aux écoles du village.  C’est là que le thème de l’alimentation scolaire est abordé… une fois encore de façon très ludique.  Ouf, tous les élus et candidats politiques présents ont pu reconnaître, à l’aveugle, l’eau du robinet de l’eau minérale (vous savez, celle en plastique, vendue 1000 fois plus cher !).  C’est aussi la mobilité des personnes à mobilité réduite qui fut abordée ici.  L’occasion de se rendre compte que même les aménagements les plus récents de voirie ne sont pas toujours pensés «PMR»…

A Evrehailles, sur le terrain du jeu de balle, les deux listes présentes (ben oui, la liste du Bourgmestre n’était visiblement pas d’humeur ludique ce dimanche matin: aucun représentant du Collège, aucun mandataire, aucun candidat… moins on ne peut pas faire !) furent interpellées sur la question du logement.  Notre groupe s’est fixé un double objectif: multiplier par deux le nombre de logements publics à Yvoir (il n’y en a que 45 aujourd’hui -chiffres Ligue des Familles) et promouvoir les lotissements économes de nos ressources (facilement accessibles, moins consommateurs de terrain et d’énergie).

A Evrehailles toujours, mais sur le parking du «Temps d’une Pause», grosse animation par les demandeurs d’asile des Centres d’Accueil de la Croix-Rouge à Yvoir.  Quelques demandeurs d’asile ont présenté, de façon imagée et rythmée, les multiples raisons qui poussent des êtres humains à devoir ou à vouloir quitter leur terre natale.  Les représentants de «la Relève» et de «Ensemble Pour Yvoir» ont évoqué leur vision d’une société ouverte, solidaire et tolérante à Yvoir aussi…

Plus loin encore, nouvelle halte, au pied du futur lotissement du Chenois, à mi-côte du Charrau d’Evrehailles.  Ici, c’est la difficile question de l’accueil de la petite enfance qui a été abordée.  Un domaine où les bons chiffres officiels dissimulent une réalité plus nuancée.  En effet, l’immense majorité des places d’accueil de la crêche du CHU est occupée par des enfants venant d’autres communes que Yvoir… Faciliter la mise en place de structure d’accueil, y compris via des accueillantes privées reconnues, est donc une priorité…

Notre «petit train citoyen» n’a pas fait exception à ce qui devient trop souvent la règle «SNCB».  C’est en effet avec une grosse heure de retard sur l’horaire qu’il a rejoint Yvoir où un apéritif offert par les Centres d’Accueil de la Croix-Rouge a été servi aux voyageurs de ce périple ludique…

Petit clin d’oeil au passage, Denis Lambert, Directeur de la Ligue, a remis aux représentants politiques présents un pack de documentation au profit de la Liste du Bourgmestre, absente de l’événement… Un pack qui fut remis tout aussi solennellement au Collège lors de la séance du Conseil Communal du 24 avril 2012.

Soulignons enfin que cette organisation a été rendue possible grâce à l’appui enthousiaste et efficace  de la locale d’Yvoir de la Ligue et plus spécialement de Edith Latour, Marie-Dominique Marinx, Céline Jaumotte, Marc Eloin, Carole Grandjean,  Bénédicte Moreau, Françoise Ghosez, Bernadette Demets, Virginie Pourignaux et Emmanuëlle Wiart…

programme

Le « Petit Train Citoyen » passe par Yvoir…

A la veille des élections communales 2012, une initiative bien intéressante de la Ligue des Familles !  Avec l’aide de ses groupes locaux, la Ligue des Familles organise dans une vingtaine de communes wallonnes un «Petit Train Citoyen».  Ce sera le cas à Yvoir ce dimanche 22 avril 2012.

Le principe du «Petit Train» est très simple.  En cette période pré-électorale, la Ligue a voulu sensibilier les citoyens et leurs mandataires à l’importance d’un certain nombre de sujets et de valeurs défendues par l’Association en matière de politique familiale, de mobilité, d’aménagement du territoire et de bien d’autres choses encore.  Des matières et des thèmes en tout cas au coeur de toute politique communale.  Cette sensibilisation se veut ouverte à toutes les familles.  Si les sujets abordés sont sérieux et importants pour la chacun, l’approche n’en sera pas moins avant tout festive et ludique.

Voici le programme pour Yvoir….

Dimanche 22 avril 2012: rendez-vous sur la Place Communale d’Yvoir

  • Dès 8h30, le petit déjeuner «matin-malin»
  • À 10h, départ du «Petit Train Citoyen»
  • De 10h à 12h des animations pour les enfants
  • 11h30 le tour en petit train… pour les enfants cette fois
  • 11h30  «apéro-citoyen»

Le «Petit Train» permettra à chacun de «revisiter» sa commune.  «Monsieur Loyal» animera le voyage. Il mettra en évidence les réalisations communales intéressantes mais aussi tout ce qui peut encore être amélioré… il suscitera le débat parmi les passagers du train, interpellant les représentants politiques locaux présents…  Une façon intéressante de préparer l’ouverture de la campagne électorale pour les Communales 2012.  Les représentants des trois listes présentes à Yvoir ont bien sûr été cordialement invités à participer à ce voyage original…

Il va sans dire que les représentants de la Relève en seront!  Nous invitons le plus grand nombre d’habitants d’Yvoir à en faire de même !

Pour plus d’informations, visiter le site de la Ligue des Familles

interventions Conseil

La Ferme de Tricointe… Une saga maudite pour Yvoir !

Les dernières péripéties du dossier de la Ferme de Tricointe ont été traitées en huis-clos lors du dernier Conseil Communal du 12 mars.  Par respect par rapport à cette procédure et même si nous ne comprenions pas bien la raison la justifiant, nous n’avions fait  aucune allusion à ce point dans notre compte-rendu publié le 13 mars.  Tout le monde ne semble pas avoir eu les mêmes états d’âme puisque, ce lundi 19 mars, notre quotidien régional L’Avenir donne tous les détails relatifs à ce nouvel épisode d’une saga empoisonnée.  Nous ne nous estimons donc plus tenus à la discrétion.

Pour mémoire (voir notre article du 16 février), notre groupe a voté le projet de vente à la société « Bon Baron » tel que présenté au Conseil Communal du 13 février 2012.  Nous avons néanmoins très clairement exprimé nos réserves quant à la procédure qui était suivie.  Ces réserves n’ont pas seulement été exprimées sur notre site Internet.  Elles ont d’ailleurs été actées officiellement au PV du Conseil Communal du 13 février: « M. Dewez pense qu’un nouvel appel à projets aurait dû être lancé. » (extrait du projet de PV de la séance du CC du 13 février 2012).

Nos craintes s’avèrent aujourd’hui malheureusement fondées: un recours contre la vente à « Bon Baron » a été introduit auprès du Ministre de tutelle par un tiers candidat acquéreur.  Compte tenu de la nature du projet, de la différence du prix avancé, il est vraisemblable que ce recours aboutisse… En soi et sur base des informations publiques aujourd’hui disponibles, nous ne pensons pas que le nouveau projet soit à ce point moins intéressant qu’il puisse ou doive être contesté.  Nous craignons par conséquent que la Commune, par son manque de clairvoyance dans ce dossier, ne soit amenée à devoir verser, une nouvelle fois, une indemnité de rupture de contrat à la société « Bon Baron ».  Bien sûr, ce serait pour percevoir in fine une somme sensiblement plus importante… mais tout de même: quel gâchis!

Il va de soi que notre groupe suivra avec l’attention et le professionnalisme voulus ce dossier important pour notre commune.

interventions Conseil

Conseil Communal du 12 mars 2012: un menu copieux !

Long conseil communal ce lundi 12 mars à Yvoir… Nous nous contenterons donc d’évoquer dans ce qui suit les points qui nous semblent les plus importants.

Présentation de l’opération « Plan Communal de Développement de la Nature »

La Commune d’Yvoir a été retenue par le Gouvernement Wallon pour lancer en 2012 un Plan Communal de Développement de la Nature à Yvoir.  Notre commune est secondée dans cette opération par la Fondation Rurale de Wallonie.  Madame Pierrette Meyer sera, dans ce cadre, notre interlocuteur de référence tandis que, au niveau communal, la coordination sera assurée par Carine Pallant du Service Environnement.  Madame Meyer a présenté au Conseil, de façon très claire et pédagogique, la philosophie et le mode de fonctionnement d’un Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN).  On retiendra à ce stade qu’il s’agit,  de lancer, au travers d’une large participation citoyenne, une série de projets visant à favoriser la restauration, le maintien ou le développement de la biodiversité sur Yvoir.  Une présentation au public est prévue le lundi 23 avril à 19H30.

Aménagement du corps de logis de la « Vieille Ferme » de Godinne

Le point concerne l’approbation du Projet et du Cahier des Charges en vue d’attribuer le marché des travaux.  Il a été rappelé que ce projet a été lancé en 1999.  La majorité a tenté d’expliquer la lenteur (c’est peu dire…) de finalisation de ce projet par un mix pas toujours très clair de problèmes de subsides (Communauté Française ou pas ?) et d’erreurs commises par le bureau d’architecture en charge du projet.

Celui-ci concerne exclusivement la réhabilitation du rez-de-chaussée et du 1er étage de ce beau bâtiment classé.  Le deuxième étage, sous comble, ne fera pas l’objet d’aménagements. Le projet a été conçu en vue d’y transférer la bibliothèque publique de Godinne.  Le montant estimé des travaux est de l’ordre de 1.240.000€.  Des subsides de la Région Wallonne à hauteur de 520.000€ seraient assurés.

De nombreuses questions ont été posées par l’opposition quant aux performances énergétiques du bâtiment, quant aux erreurs commises par le bureau d’architecture et sa responsabilité dans l’augmentation des prix, quant aux subsides additionnels que la Commune pourrait obtenir.  Des craintes ont aussi été exprimées quant à l’éventualité de dépassements budgétaires lors de la réalisation du chantier.

Le point a été approuvé par la majorité tandis que l’opposition s’abstenait.  Pour la Relève, compte tenu du laps de temps déraisonnable écoulé depuis l’origine de ce projet, il eût fallu mettre à profit les derniers mois pour actualiser l’analyse des besoins auxquels le bâtiment est censé répondre.  De plus, sur base des explications fournies, nous pensons toujours qu’une approche différente de la problématique énergétique était tout à fait possible.

Travaux d’entretien de voiries dans le cadre des Droits de Tirage de la région Wallonne

Le point ne concerne qu’une adaptation du cahier des charges pour répondre à certaines remarques de la tutelle.  Le point a donc été approuvé à l’unanimité.  Néanmoins, Chantal Eloin a évoqué ici le cas des travaux de réfection prévus rue Bonny d’Au Ban à Durnal.  Les travaux réalisés en 2007 ne vont pas sans poser des problèmes d’accessibilité à certains riverains.  De plus, la sécurité des piétons n’est pas non plus optimale.  Le Collège a marqué son accord pour réunir et d’écouter les habitants avant de démarrer de nouveaux travaux dans cette rue.

Aménagement de voirie rue du Pays de Liège à Durnal

Le point concerne l’approbation du projet et du cahier des charges en vue de revoir totalement la voirie de la rue Pays de Liège à hauteur des écoles.  Ce projet se matérialise notamment par la réalisation de trottoirs, de places de parking, la mise en place de barrières de sécurité face à la sortie de l’école.  Plusieurs remarques formulées par les riverains et acteurs de l’école ont bien été prises en compte dans le projet.  La Relève s’est néanmoins abstenue dans la mesure où certaines suggestions n’ont pas été retenues (emplacement des parkings, passage pour piétons face aux « bulles »).

Extension de l’école de Durnal

Le point concerne le lancement de l’étude en vue de réaliser une extension de l’école de Durnal (réalisation d’une classe « maternelle » supplémentaire, extension du préau, rénovation des sanitaires).  Le chantier sera subsidié par la Communauté Française.  On parle, pour le marché de travaux, d’un montant de l’ordre de 300.000€.  Compte tenu de la population scolaire en forte augmentation à Durnal (60 enfants en maternelle en 2012), la Relève regrette le manque d’ambition du projet présenté et ne peut accepter l’argument de la limitation des subsides.  Dans d’autres cas, la Commune n’a pas hésité à investir sur fonds propres ou crédit pour réaliser de tels chantiers.  En conséquence, la Relève s’est opposée au projet dans l’état où il a été présenté.

Achat de mobilier de bureau

Ce point de marché public a été l’occasion pour B. Custinne d’interroger le Collège sur les raisons qui empêchaient la Commune d’avoir recours aux marchés publics « collectifs » organisés par le Service Public de Wallonie.  Réponses plutôt floues de la majorité…

Modification budgétaire n°1 / 2012

Première modification du budget communal 2012.  Les modifications apportées au budget extraordinaire (les investissements de la commune, pour faire simple) sont importantes.  Plusieurs postes ont été ajoutés (aménagements de la rue de écoles à Purnode, aménagement de trottoirs à Dorinne) tandis que le poste relatif au Plan Communal de Développement Rural a été détaillé.  Ces ajouts et modifications ont entraîné une augmentation des besoins de financement sur fonds propres. On est ainsi passé de 1.554.746,05€ (version initiale du budget tel qu’approuvé en décembre 2011) à 1.959.640,98€.  Ce montant dépassait malheureusement le niveau précédemment prévu en fin d’exercice 2012 pour le Fonds de Réserve Extraordinaire de la Commune (FRE) (de l’ordre de 1.835.000€).  Pour éviter cette situation, il a également été proposé d’alimenter le FRE à partir du boni prévu au budget ordinaire 2012.  Cette affectation au FRE de 1.000.000€ au lieu des 400.000€ prévus initialement constitue la modification la plus importante du budget ordinaire.

Plusieurs remarques ont été formulées par l’opposition au sujet de ce point.  Chantal Eloin, membre de la Commission du Budget, s’est tout d’abord étonnée de la modification de la composition de ladite commission qui semble s’être faite dans une certaine discrétion.  L’opposition unanime a également regretté les aménagements de dernière minute des chiffres.  Certains d’entre eux ont ainsi été communiqués après la réunion de la commission du Budget… Il est permis de s’interroger quant à la légalité de cette situation.  Par ailleurs, la Relève s’est aussi étonnée de l’absence de subsides pour les trois postes liés au projet de première priorité du PCDR.  Notre groupe aurait souhaité également obtenir certains éclaircissements au sujet du poste « Révision du Plan Communal de Mobilité ».  En particulier, une révision onéreuse de ce Plan est-elle nécessaire ?  L’évaluation annuelle de celui-ci n’est-elle pas suffisante ?

Au final, l’ensemble de l’opposition s’est donc abstenu sur le budget ordinaire et a voté contre le budget extraordinaire.  On notera que Ovide Monin a voté contre l’un des articles des modifications budgétaires proposées (relatif à une partie du projet de priorité 1 du PCDR)…

Quelques points de sécurité routière

Notre conseillère Marielle Dewez a réagi sur la sécurisation de la rue Sous le Bois à Mont.  Le type de ralentisseurs à utiliser dans cette rue a été discuté de même que  la possibilité de mise à sens unique de la rue du Mayeur .  Comme souvent , la majorité a invoqué l’avis du spécialiste Mobilité du SPW pour rejeter les points évoqués.

Interpellation de la Relève au sujet des Sources de Spontin

Le Collège a apporté quelques éléments de réponse à l’interpellation déposée par notre groupe (voir notre article du 8 mars).  Il est acquis que la reprise par le groupe Mecca Cola n’aboutira pas.  L’avenir du site semble plus que jamais incertain.  Des contacts existent entre le curateur et des repreneurs potentiels sans que cela n’implique nécessairement une relance d’activités économiques sur le site.  Le Bureau Economique de la Province n’est quant à lui plus intéressé par une reprise du site des Sources dans la mesure où il privilégierait actuellement la création d’une zone d’activités économiques nouvelle au Quesval (le long de la route de Ciney, à la sortie de Spontin).  Ce dossier sera d’ailleurs présenté au Conseil Communal d’avril ou de mai.

En ce qui concerne la question des sources qui sont actuellement inexploitées, contact a été pris par la Commune avec Vivaqua.  Celle-ci n’est pas intéressée par une reprise du captage: le débit des sources serait insuffisant.  La SWDE réfléchit de son côté à la question.

Marc Dewez a, une nouvelle fois, regretté que la Commune n’ait pas étudié plus avant la possibilité de reconvertir le site en atelier communal.  Notre groupe a également soulevé la question de la compatibilité des activités prévues par certains des candidats repreneurs avec l’affectation du site au Plan de Secteur (zone d’activités industrielles).  Réponse a été donnée qu’il s’agissait là d’un problème pour l’acheteur…

Interpellation de la Relève au sujet de l’école maternelle d’Evrehailles

Sur base des réponses fournies par la majorité, il s’agit d’un dossier assez compliqué.  Essayons de résumer:

  • les bâtiments appartiennent à la Commune
  • dans l’état actuel du dossier, la rénovation du bâtiment devrait impliquer trois opérateurs et répondre à trois objectifs différents
    • rénovation des locaux scolaires de l’école maternelle (financé pour partie par des subsides octroyés au PO des écoles libres d’Yvoir et pour partie par la Commune d’Yvoir)
    • rénovation du 1er étage de l’ancienne habitation de Mme Lefèvre en vue d’y réaliser un logement social (financé dans le cadre du plan d’ancrage, délégation à la société de logement de service public « La Dinantaise »)
    • rénovation du rez de l’ancienne maison de Mme Lefèvre en vue d’y réaliser un local pour les jeunes (financé par la Commune)
  • la réalisation de ces travaux nécessite donc un accord entre les trois opérateurs concernés ainsi que l’établissement d’un certain nombre de conventions
    • signature du bail emphytéotique entre le pouvoir organisateur des écoles libres d’Yvoir et la Commune.  Le principe de ce bail avait été approuvé par le Conseil Communal en 2007 mais n’a toujours pas été signé.  Ses termes doivent sans doute être adaptés sur base de la prise en charge de certains travaux par la Commune.
    • signature d’un bail entre La Dinantaise et la Commune
  • A l’heure actuelle, le PO est en attente de la confirmation des subsides.

Interpellation de la Relève au sujet des journées du Patrimoine 2012

La Commune d’Yvoir n’a introduit aucun dossier dans le cadre de ces journées.

environnement

DurAgr’Iso: soutenir une agriculture (plus) durable…

L’attribution du Prix 2012 du développement durable de la Province de Namur au projet DurAgr’Iso nous rappelle très opportunément que le monde agricole prend lui-même des initiatives pour favoriser des pratiques plus respectueuses de notre environnement à moyen et long terme.  Notre groupe se réjouit d’autant plus de cette reconnaissance que l’une des chevilles ouvrières du projet au sein du Centre Wallon de Recherche Agronomique de Gembloux est un habitant d’Yvoir, Pascal Parache de Spontin, et que notre commune est également représentée au sein des agriculteurs qui ont adhéré à cette démarche originale.  Félicitations donc à tous ces acteurs locaux !

Nous pensons que la Commune peut et doit soutenir, dans la mesure de ces moyens, de telles démarches. Une communication efficace et une mise en valeur (par exemple en associant les écoles de l’entité) de ce type d’initiatives peuvent déjà constituer un soutien non négligeable.  Le Plan Communal de Développement de la Nature, lancé cette année à Yvoir, devrait aussi être l’occasion de mieux faire connaître un tel projet.

De plus amples informations au sujet du projet ainsi que sur l’attribution du Prix de la Province de Namur sont disponibles sur le site du Centre de Recherche de Gembloux et dans le journal L’Avenir de ce samedi 10 mars.

Emploi, interventions Conseil

Sources de Spontin: et maintenant ?

Le bruit circulait depuis quelques semaines déjà dans les milieux «bien informés» mais c’est cette fois «dans le journal»: le groupe Mecca-Cola, repreneur proposé par le curateur de la faillite des Sources de Spontin et approuvé par le Tribunal de Commerce de Dinant, n’est pas en mesure de tenir ses engagements.  Une mauvaise nouvelle pour l’emploi à Yvoir mais une nouvelle qui n’étonne guère ceux qui ont examiné d’un peu plus près le pédigrée du groupe en question et de son patron…

En son temps, le groupe La Relève avait regretté le manque de pro-activité de la Commune dans ce dossier.  Celle-ci aurait en effet pu étudier de façon sérieuse et volontariste la possibilité pour des acteurs publics de faire offre dans le cadre de la procédure lancée au printemps 2011 par le curateur.  La Relève avait interpellé le Collège à ce sujet lors du Conseil Communal de mai 2011 tout en suggérant plusieurs pistes de développement possibles pour le site, notamment …..

Et maintenant ?

Il existerait apparemment une solution alternative de reprise du site.  A notre estime, cette solution ne créera aucun emploi, ni ici, ni ailleurs…

Par rapport à cette situation , la Relève défend les positions suivantes

  • De façon générale, notre Commune doit se montrer beaucoup plus pro-active dans le domaine de l’accueil d’activités économiques et artisanales.  En mai 2010, dans le cadre des travaux du PCDR, le Collège lui-même avait reconnu que des besoins existaient dans ce domaine.  Plusieurs indépendants de l’entité ont dû chercher à l’extérieur d’Yvoir des sites leur permettant de développer leurs activités.
  • Il conviendrait en tout premier lieu de vérifier si la piste d’une reconversion du site des Sources en Parc pour petites ou très petites entreprises est encore praticable.  Contact a-t-il été pris dans ce sens avec le curateur de la faillite ?
  • Si une telle solution n’est plus possible, il convient de rechercher et de mettre en oeuvre des solutions alternatives. Plusieurs pistes semblent déjà avoir été évoquées avec le Bureau Economique de la Province, il conviendrait maintenant de passer à une phase de réalisation pratique…
interventions Conseil, Logement

Logements sociaux à Yvoir…

Nous avons déjà abordé cette question lors de la présentation du nouveau Code Wallon du Logement.  Nous avions souligné à cette occasion que notre Commune ne dispose pas d’un nombre suffisant de logements publics pour faire face à la demande.

C’est dans ce cadre que notre groupe a interpellé (verbalement) le Conseil Communal de ce 13 février 2012.  Il a ainsi voulu attirer l’attention de l’exécutif communal sur la mise en vente par des propriétaires privés d’un immeuble à (petits) appartements et à studios sur le territoire de l’entité.   Compte tenu des besoins en la matière, il est plus que souhaitable que la Commune examine un tel dossier.  Il ne s’agit bien sûr pas de foncer tête baissée dans une opération immobilière financièrement ou techniquement hasardeuse mais bien d’étudier la faisabilité technique du dossier (les appartements répondent-ils bien pas à toutes les normes en matière de sécurité et de salubrité, les performances énergétiques sont-elles correctes, etc.) ainsi que sa faisabilité financière (quelles sont les sources de financement publiques ?).  Un tel projet doit aussi être analysé sous l’angle des possibilités d’accompagnement social des locataires, sous l’angle de son intégration au quartier et sous l’angle de l’accessibilité et de la mobilité.

En tout état de cause, un dossier qui mérite attention certaine et une « affaire à suivre… »

environnement, Mobilité, programme

Mobilité au quotidien…

Se déplacer est l’un des besoins fondamentaux de l’homme qui vit en société.  Se déplacer en sécurité et en économisant l’énergie devient aussi une préoccupation fondamentale.

Faciliter et sécuriser les déplacements courts à pied et à vélo ont des priorités du programme de la Relève.  Trottoirs, pistes cyclables, voies réservées aux usagers lents sont les ingrédients du succès dans ce domaine.  Parfois, des sentiers de village accessibles, sûrs et entretenus permettent aussi d’atteindre ces objectifs de mobilité au quotidien.

Trop souvent, les sentiers sont perçus à Yvoir comme des gadgets à vocation touristique.  Ce n’est pas le cas partout.  Pour preuve, le projet de réhabilitation et d’aménagement d’un sentier de village à un jet de pierre d’Yvoir, sur le territoire d’Anhée.  Vous découvrirez quelques détails de ce projet en cliquant ICI (l’Avenir).  Pour celles et ceux qui connaissent l’endroit, il est clair qu’il ne s’agit pas d’une liaison « facile » à aménager.  On notera pourtant avec intérêt que, pour qui cherche, des subsides appréciables existent pour ce type d’opération…

La Relève défend clairement dans son programme une approche globale et cohérente de la mobilité.  La sécurité de tous les usagers en constituent le thème principal mais la promotion des transports publics, du covoiturage et de la mobilité douce au quotidien en sont également des points très importants.  Le projet d’Anhée démontre, si besoin en était, que ce type d’initiative peut aussi faire l’objet de subsides appréciables.

Moins valides

Accueil des moins valides à Yvoir

Ce lundi 23 janvier 2012, la liste « Ensemble pour Yvoir » a mené une action des sensibilisation à l’accueil des moins valides dans les bâtiments communaux et dans les locaux du CPAS d’Yvoir.  L’action visait à rappeler que, malgré les engagements pris en son temps par la Commune, la circulation des moins valides reste très problématique à beaucoup d’endroits sur les sites communaux.

Cette action a fait l’objet d’un petit reportage sur la télévision locale MaTélé. Pour visionner ce reportage, cliquer ici.

Parallèlement à cette action, le conseiller communal Bertrand Custinne avait fait inscrire un point à l’ordre du jour du Conseil Communal de ce 24 janvier 2012 visant à agir concrètement sur les points les plus problématiques.  Le groupe de la Relève au Conseil Communal a appuyé les propositions de travaux formulées.  Toutefois, nos conseillers n’ont pas souhaité la création d’un Conseil Consultatif de la Personne Handicapée au sein de la Commune.  Plutôt que de créer un nouvel organe consultatif au sein de la Commune et d’y « confiner » les problématiques des personnes handicapées, la Relève souhaite que les personnes handicapées puissent être représentées formellement dans toutes les commissions consultatives existantes.  De cette façon, les solutions (que ce soit en terme de mobilité, de pratique sportive, d’actions sociales) pourront intégrer, dans une même approche,  aussi bien les besoins des personnes moins valides que des autres groupes de citoyens.

Les propositions de Bertrand Custinne ont été rejetées par la majorité…

Logement

Un nouveau Code Wallon du Logement: un toit pour tous ?

Le Ministre Nollet, en charge notamment de la politique du Logement en Région Wallonne, vient de présenter ce 10 janvier en commission du Parlement Wallon les lignes de force du nouveau Code Wallon du Logement.  Ce code reprend toutes les directives, règles et dispositions générales qui régissent le parc de logements publics (logements sociaux principalement mais pas exclusivement) et l’accès à ceux-ci en Wallonie.  Les logements publics sont surtout connus sous le nom de «logements sociaux».  En réalité, le concept recouvre bien d’autres offres telles que les logements moyens, les logements de transit ou d’insertion, etc.  Dans tous les cas de figure, il s’agit de répondre à des besoins de logement de familles ou de personnes aux revenus insuffisants pour accéder au marché immobilier privé classique.  C’est dire si le sujet est important pour bon nombre de nos concitoyens…

A titre d’illustration, sur l’ensemble de la Wallonie, au 31 décembre 2010, près de 33.000 familles étaient en attente d’un logement social.  Ce sont les sociétés de logement de service public (SLSP) qui gèrent le parc  le plus important de logements sociaux en Wallonie.

La SCRL «La Dinantaise» assure cette mission pour la commune d’Yvoir.  Mais ce sont les communes elles-mêmes qui doivent veiller à offrir suffisamment de logements publics sur leur territoire, au travers d’un «plan d’ancrage communal».  Elles font appel, pour cela, à la SLSP à laquelle elles sont «affiliées» mais elles peuvent aussi développer une offre propre (ou via le CPAS) de logements publics complémentaires aux premiers.  La Dinantaise gère sur Yvoir 15 logements sociaux; la Commune dispose en outre de logements sociaux gérés en propre.  Selon les données communiquées par la Commune au Service Public de Wallonie (25 février 2009), on compterait au total 45 logements publics sur Yvoir, soit 1,5% du nombre total de logement de la Commune.  Si l’on étend notre champ d’observation à l’ensemble des communes de la Haute-Meuse et à Mettet (zone d’activité de la Dinantaise), on aboutit à 3,68 % de logements sociaux.  On imagine bien que, sur ce territoire aussi, la demande de logements sociaux dépasse l’offre.

Le problème du logement public n’est cependant pas qu’un problème de nombre de logements disponibles.  C’est aussi un problème de qualité:

  • Vétusté et parfois mauvais état d’entretien de certains logements
  • Ghettoïsation de certains logements (par manque de mixité sociale)
  • Charges locatives élevées, notamment du fait des mauvaises performances énergétiques des bâtiments mis en location
  • Nombreux locataires en défaut de paiement, notamment du fait de la situation économique dans le pays.

Le Ministre en charge du Logement a bien identifié les maux dont souffre la politique du logement en Wallonie mais, au-delà de la photographie, peut-on espérer offrir un toit décent et durable à tous en Wallonie et à Yvoir ?

En terme de nombre de logements disponibles ?

Le Ministre annonce la création, sur toute la Wallonie, de 3800 logements nouveaux en 2012, 2013 et 2014.  Au vu du nombre de demandeurs fin 2010 et de la tendance à son augmentation année après année, on peut douter que cela soit suffisant.  Bien sûr, la volonté du Ministre est d’atteindre une proportion de 10% logements sociaux en Wallonie (3,68% sur les communes de la Dinantaise…) mais quels sont les moyens prévus pour soutenir cette politique ?  Ils ne semblent en tout cas pas proportionné aux besoins: «…de tels objectifs n’ont de sens qu’en prévoyant au niveau régional et en contrepartie, les moyens suffisants pour rencontrer cet objectif de 10 % de logements publics. Il convient de soutenir concrètement et financièrement la réalisation de la proportion de logements nécessaires.» (avis de l’Union des Villes et Communes de Wallonie – octobre 2011)

Le financement de la politique du logement est bien sûr influencé par les restrictions budgétaires de tous ordres imposés par l’Europe à la Belgique fédérale et par le Fédéral aux Régions… Ceci conditionne fortement les politiques possibles.

Ce sont en tout cas de sombres perspectives pour l’arrondissement de Dinant-Philippeville pratiquement intégré au bassin de vie du grand Charleroi.  Notre commune elle-même connaît un nombre important de personnes en difficultés vivant dans des campings résidentiels.  Beaucoup de jeunes de nos villages ont des difficultés à se loger décemment à un prix raisonnable. Il semble évident que le plan d’ancrage communal de la Commune d’Yvoir ne permettra pas de faire face à ces défis.  Il n’est même pas certain que les quelques pistes nouvelles de financement ouvertes par la réforme seront efficacement utilisées par la Commune.

En terme de qualités et de performances énergétiques des bâtiments

Ici encore, le Ministre fait une bonne analyse du problème: avec une moyenne de charge locative (chauffage généralement compris) de plus de 150€ par mois, il est clair que la performance énergétique des logements sociaux est perfectible.

Par contre, comment peut-on imaginer qu’un budget de 700 millions d’euros puisse faire face à tous les besoins de rénovation.  Selon une enquête relative à la qualité de l’Habitat réalisée en 2006-2007, seuls 10% des logements rencontrent les critères d’isolation des toitures (source: avis de l’UVCW).

De façon plus générale, encore, l’UVCW a, le 7 septembre 2010,  fait siennes les estimations des SLSP quant à la hauteur des investissements à réaliser dans le secteur: «Eu égard au niveau de qualité du parc, les besoins du secteur pour assurer la mise aux normes du parc de logements, et résorber l’absence d’investissements durant plusieurs décennies, peut être estimé globalement entre 4,4 milliards et 5,2 milliards d’euros, sans
prendre en considération les problématiques spécifiques liées à l’amiante et aux ascenseurs.» Nous sommes donc loin du compte…

Bien sûr, les contraintes budgétaires déjà évoquées jouent à nouveau pleinement et limitent le champ d’action du Gouvernement Wallon.

En terme de mixité sociale

Le projet de Code nouveau prévoit la suppression de la notion de logements moyens mais un assouplissement des règles d’attribution de logement.  L’idée est évidemment louable: en attribuant des logements sociaux à une proportion de demandeurs présentant des revenus plus élevés, on améliore la rentabilité de la location pour la société de logement (car les loyers sont fonctions des revenus des locataires) et on favorise la mixité.  Celle-ci est surtout importante dans les grands ensembles urbains.  Elle est moins cruciale dans un contexte villageois où les logements sociaux sont moins concentrés.  Par contre, cette évolution pose au moins trois questions qui, elles, seront aussi pertinentes à Yvoir qu’à Marcinelle:

  • Comment peut-on augmenter l’offre de logements sociaux vers ceux qui en ont le plus besoin tout en attribuant une fraction du peu qui est disponible à des personnes ayant des revenus plus élevés ?  Cette question a été soulevée par de nombreux observateurs.  La réponse passerait par une offre plus importante de logements mais on a vu combien l’augmentation du parc de logements restait modeste au regard des besoins.
  • Comment éviter que l’ouverture à des revenus plus élevés ne marque le retour aux pires pratiques du copinage politique ?  En d’autres termes, comment sélectionner de façon impartiale ceux qui pourront déroger aux conditions de revenus du logement social ?
  • Enfin comment intégrer les préoccupations de mixité sociale dans la problématique de l’habitat permanent ?  Comment faire en sorte que puissent cohabiter harmonieusement dans nos campings, résidents saisonniers plus ou moins fortunés et résidents permanents défavorisés ?

Comme on le voit, la question de la mixité sociale est loin d’être résolue.  On peut bien sûr espérer que les textes d’application qui accompagneront la sortie du nouveau Code clarifient les réponses à ces questions.

En terme d’équilibre financier des sociétés de logement

Force est de constater que cette question n’est abordée que très partiellement dans les réflexions du gouvernement wallon.  Deux grands axes ont été retenus par le gouvernement:

  • La mixité sociale qui doit conduire à de meilleures recettes locatives pour les SLSP (mais nous venons de voir les effets collatéraux potentiels de cette mesure)
  • L’autorisation des sociétés de sa lancer dans des opérations immobilières classiques (commerces, bureaux, etc.).  Il n’est pas certain, sur base des expériences passées, que ce soit là la façon la plus sûre d’améliorer la rentabilité financière des sociétés qui seront amenées à sortir de leur domaine de compétence.

Par ailleurs, on peut aussi regretter que la réforme du Code n’ait pas été l’occasion de s’attaquer à des problèmes structurels tels que la taille des sociétés.  Celle-ci est bien souvent insuffisante et ne permet pas aux sociétés d’affronter efficacement les défis auxquels elles sont confrontées.  Le maintien de trop nombreuses sociétés se traduit aussi par des coûts de structure élevés (coût des conseils d’administration et de certains services support, par exemple).

En synthèse…

La réforme du Code Wallon du Logement telle que proposée repose incontestablement sur une analyse pertinente des faiblesses du secteur.  La volonté de ré-introduire plus de mixité sociale de même que celle d’assurer aux sociétés un meilleur équilibre financier sont des éléments qui vont incontestablement dans la bonne direction.  Les contraintes budgétaires constituent malheureusement des freins à une véritable mise à niveau du secteur du logement social en Wallonie.  Que ce soit sur le plan quantitatif ou sur le plan qualitatif (performances énergétiques notamment), il est probable que l’offre de logements restera pour de nombreuses années encore insuffisante en Wallonie.

La situation difficile du secteur ne doit pas servir d’alibi à l’immobilisme au niveau local.  Que ce soit à l’intérieur du cadre actuel ou du cadre nouveau en gestation, des possibilités d’actions locales existent aujourd’hui et existeront demain.  Il revient aux communes de les exploiter au mieux.  Nous ne pouvons que regretter le peu d’enthousiasme de la commune d’Yvoir à s’attaquer à la problématique du logement public, à proposer des solutions originales et à optimaliser les sources de financement dans ce domaine.

Nous développerons plus concrètement ces points dans notre programme pour les Communales de 2012