humour, Logement, Mobilité, Moins valides, participation citoyenne, programme

Ça passe par ma commune: «le petit train citoyen»…

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Très chouette initiative de la Ligue des Familles ce dimanche 22 avril 2012 à Yvoir… C’est à un véritable happening convivial et ludique que la Ligue des Familles avait invité les représentants politiques locaux et les habitants d’Yvoir.

La journée a démarré avec un petit-déjeuner équilibré offert sur la place de la Maison Communale d’Yvoir.  L’atmosphère était certes différente du «p’tit-dej» traditionnel du dimanche -ne serait-ce que par la température de ce frisquet matin d’avril- mais très conviviale tout de même…

A 10H, les choses sérieuses commencent… Un petit quizz communal pour démarrer et pour vérifier si chacun connaît ses classiques !  Eh bien non, les résultats resteront bien sûr secrets mais le pourcentage de logements sociaux sur Yvoir, à la virgule près, n’est pas encore bien enregistré sur le disque dur de chacun d’entre nous…  Une bien agréable façon de réfléchir de bon matin à quelques indicateurs fondamentaux de notre bien-vivre dans la Commune.

Après cela, distribution contrôlée des billets de train par une Céline Jaumotte, plus «garde-SNCB» que jamais…  Les places sont chères et le «petit train citoyen» se remplit à toute vitesse.  Tous les wagon(net)s bénéficient de la clim… au point que d’aucunes, vertes de froid, devront avoir recours à une couverture (sociale, forcément) rouge éclatant !

La montée vers Purnode donna amplement (nous avions visiblement hérité d’un train de plaine…) l’occasion à Edith de commenter le paysage mais surtout quelques enjeux importants de notre vie communale, notamment en terme de mobilité.  Le charrau d’Evrehailles constitue en effet un magnifique exemple de zone à risque, en particulier pour les usagers les plus faibles !

A Purnode, après avoir joyeusement salué les marcheurs Adeps du jour, le petit train, ne reculant devant aucune côte, grimpe jusqu’aux écoles du village.  C’est là que le thème de l’alimentation scolaire est abordé… une fois encore de façon très ludique.  Ouf, tous les élus et candidats politiques présents ont pu reconnaître, à l’aveugle, l’eau du robinet de l’eau minérale (vous savez, celle en plastique, vendue 1000 fois plus cher !).  C’est aussi la mobilité des personnes à mobilité réduite qui fut abordée ici.  L’occasion de se rendre compte que même les aménagements les plus récents de voirie ne sont pas toujours pensés «PMR»…

A Evrehailles, sur le terrain du jeu de balle, les deux listes présentes (ben oui, la liste du Bourgmestre n’était visiblement pas d’humeur ludique ce dimanche matin: aucun représentant du Collège, aucun mandataire, aucun candidat… moins on ne peut pas faire !) furent interpellées sur la question du logement.  Notre groupe s’est fixé un double objectif: multiplier par deux le nombre de logements publics à Yvoir (il n’y en a que 45 aujourd’hui -chiffres Ligue des Familles) et promouvoir les lotissements économes de nos ressources (facilement accessibles, moins consommateurs de terrain et d’énergie).

A Evrehailles toujours, mais sur le parking du «Temps d’une Pause», grosse animation par les demandeurs d’asile des Centres d’Accueil de la Croix-Rouge à Yvoir.  Quelques demandeurs d’asile ont présenté, de façon imagée et rythmée, les multiples raisons qui poussent des êtres humains à devoir ou à vouloir quitter leur terre natale.  Les représentants de «la Relève» et de «Ensemble Pour Yvoir» ont évoqué leur vision d’une société ouverte, solidaire et tolérante à Yvoir aussi…

Plus loin encore, nouvelle halte, au pied du futur lotissement du Chenois, à mi-côte du Charrau d’Evrehailles.  Ici, c’est la difficile question de l’accueil de la petite enfance qui a été abordée.  Un domaine où les bons chiffres officiels dissimulent une réalité plus nuancée.  En effet, l’immense majorité des places d’accueil de la crêche du CHU est occupée par des enfants venant d’autres communes que Yvoir… Faciliter la mise en place de structure d’accueil, y compris via des accueillantes privées reconnues, est donc une priorité…

Notre «petit train citoyen» n’a pas fait exception à ce qui devient trop souvent la règle «SNCB».  C’est en effet avec une grosse heure de retard sur l’horaire qu’il a rejoint Yvoir où un apéritif offert par les Centres d’Accueil de la Croix-Rouge a été servi aux voyageurs de ce périple ludique…

Petit clin d’oeil au passage, Denis Lambert, Directeur de la Ligue, a remis aux représentants politiques présents un pack de documentation au profit de la Liste du Bourgmestre, absente de l’événement… Un pack qui fut remis tout aussi solennellement au Collège lors de la séance du Conseil Communal du 24 avril 2012.

Soulignons enfin que cette organisation a été rendue possible grâce à l’appui enthousiaste et efficace  de la locale d’Yvoir de la Ligue et plus spécialement de Edith Latour, Marie-Dominique Marinx, Céline Jaumotte, Marc Eloin, Carole Grandjean,  Bénédicte Moreau, Françoise Ghosez, Bernadette Demets, Virginie Pourignaux et Emmanuëlle Wiart…

environnement, Mobilité, programme

Mobilité au quotidien…

Se déplacer est l’un des besoins fondamentaux de l’homme qui vit en société.  Se déplacer en sécurité et en économisant l’énergie devient aussi une préoccupation fondamentale.

Faciliter et sécuriser les déplacements courts à pied et à vélo ont des priorités du programme de la Relève.  Trottoirs, pistes cyclables, voies réservées aux usagers lents sont les ingrédients du succès dans ce domaine.  Parfois, des sentiers de village accessibles, sûrs et entretenus permettent aussi d’atteindre ces objectifs de mobilité au quotidien.

Trop souvent, les sentiers sont perçus à Yvoir comme des gadgets à vocation touristique.  Ce n’est pas le cas partout.  Pour preuve, le projet de réhabilitation et d’aménagement d’un sentier de village à un jet de pierre d’Yvoir, sur le territoire d’Anhée.  Vous découvrirez quelques détails de ce projet en cliquant ICI (l’Avenir).  Pour celles et ceux qui connaissent l’endroit, il est clair qu’il ne s’agit pas d’une liaison « facile » à aménager.  On notera pourtant avec intérêt que, pour qui cherche, des subsides appréciables existent pour ce type d’opération…

La Relève défend clairement dans son programme une approche globale et cohérente de la mobilité.  La sécurité de tous les usagers en constituent le thème principal mais la promotion des transports publics, du covoiturage et de la mobilité douce au quotidien en sont également des points très importants.  Le projet d’Anhée démontre, si besoin en était, que ce type d’initiative peut aussi faire l’objet de subsides appréciables.

interventions Conseil, Travaux

Réfection des Trottoirs de Bonny d’Au Ban à Durnal

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La situation de la rue Bonny d’Au Ban est bien connue de tous les habitants de Durnal.  Cette rue bénéficie en effet, sur son côté Nord, depuis quelques années déjà d’un réseau de trottoirs au revêtement de type «dolomie».  Ces trottoirs devaient permettre une liaison piétonne sécurisée entre le quartier du Bois Bordon et les écoles de Durnal.  Ils étaient complétés par un ensemble de chicanes visant à ralentir la circulation automobile et assurer un passage sécurisé des vélos (signaux, chevrons verts au sol, etc.).  A l’usage, cet ensemble de mesures ne donne pas tous les résultats escomptés: le revêtement en dolomie pose des problèmes d’entretien tandis que le trottoir est fréquemment utilisé comme espace de stationnement.  De plus, la sécurité des cyclistes est très discutable.  En effet, en dehors des chicanes, aucune sécurisation n’a été prévue (voir la photo ci-dessus).
Une preuve supplémentaire: nous vous invitons à une petite visite via Google StreetView… cliquer ici
Des travaux réalisés en début d’année 2012 par ORES impliquent l’ouverture des trottoirs entre le carrefour du Pays de Liège et celui de la rue conduisant au terrain de football.  La Commune d’Yvoir a estimé à juste titre qu’il y avait là une opportunité, à l’issue des travaux d’ORES, pour réhabiliter les trottoirs de ce tronçon de la rue Bonny d’Au Ban.  Des subsides ont été obtenus en vue de remplacer l’actuel revêtement en dolomie par du macadam.
La Relève regrette que cette décision n’ait pas aussi donné lieu à une véritable réflexion de sécurité routière pour la rue Bonny d’Au Ban.  Au moment où des travaux sont programmés aux abords des écoles de Durnal, il eut été en effet plus qu’opportun de tout faire pour faciliter et rendre plus sûre la circulation piétonne et cycliste entre les quartiers de Bois Bordon, Bois des Loges, Herleuvau, Bonny d’Au Ban et le centre du village.  Nous pensons notamment aux points suivants:

  • choisir un macadam de couleur (pour mieux marquer la distinction entre les espaces voitures et piétons)
  • créer des emplacements de stationnement en dehors des trottoirs (au moins partiellement) et dans le prolongement des chicanes afin de renforcer la présence de celles-ci
  • repenser la circulation des vélos en fonction des points qui viennent d’être cités (afin d’éviter la présence des voitures sur l’itinéraire conseillé aux vélos)
  • clarifier par des signaux les endroits le long de la voirie où les stationnements sont autorisés ou interdits
  • et enfin, faire respecter les mesures prises…

En résumé, la Relève regrette qu’une fois de plus, une opportunité de calendrier (les travaux d’ORES) et de subsides n’ait pas donné lieu, au niveau du Collège, à une véritable réflexion de fond sur la sécurité routière à Durnal.  Ce point fera l’objet d’une interpellation de la part du groupe lors d’un prochain conseil communal.

interventions Conseil, Travaux

Réfections de voirires à Durnal

Des travaux de réfection de voirie et d’aménagements des abords de l’école de Durnal sont prévus en 2012.  La Relève ne peut que se réjouir de la réhabilitation de la rue du Pays de Liège dont l’état était depuis mal de temps déjà assez calamiteux.
Le Collège avait, ce vendredi 2 décembre à 19H30′, invité les habitants de Durnal à une réunion d’informations en la salle du Cercle Albert.  Chantal Eloin-Goetghebuer, accompagnée de Patrick Evrard, y représentait le groupe de la Relève.  Les options retenues par la Commune et le bureau d’études Inasep ont donné lieu à un assez vif débat de la part des habitants présents, riverains directs de la rue, enseignants et parents d’élèves de l’école communale.  En résumé, les points suivants ont été soulevés par les participants:

  • utilité du plateau ralentisseur installé au passage pour piétons juste avant le carrefour avec Bonny d’Au Ban ?
  • nécessité de pouvoir toujours pénétrer dans la cour de l’école avec un véhicule (chargement / déchargement de matériel, en cas de préparation de fête, etc.)
  • danger présenté par le trottoir large face à la sortie de l’école: tentation pour certains enfants de se précipiter sur la rue
  • la solution proposée ne règle absolument pas le double passage de quasiment chaque voiture qui dépose ou reprend un enfant (la plupart des voitures viennent en effet de Bonny d’Au Ban, pénètrent dans la rue du pays de Liège et vont faire demi-tour dans le tournant afin de regagner Bonny d’Au Ban
  • que fait-on pour obliger les véhicules provenant de Herbefays à ralentir à l’arrivée dans la zone « 30 » ?
  • ne faut-il pas décourager de façon plus radicale l’utilisation des voitures aux abords immédiats de l’école ?  Par exemple, en diminuant le nombre de stationnements ou encore en fermant la rue aux heures d’entrée et de sortie des classes, ou encore, par la présence d’un policier à ces mêmes heures ?
  • ne pas oublier de tenir compte également des besoins de stationnement des patients du docteur Jacquart et aussi des utilisateurs de la salle du Cercle Albert.
  • la problématique des stationnements « irréguliers » sur les trottoirs de la rue Bonny d’Au Ban est également abordée.  Un indépendant installé sur cette rue remarque toutefois qu’il convient de trouver une solution pour le stationnement de ses ouvriers.

Certains éléments de réponse ont été apportés par la représentante de l’INASEP ou par le bourgmestre: nécessité de rendre plus visible par un plateau le passage pour piétons même si les véhicules ont tendance à freiner avant le carrefour, installation de barrières amovibles sur le trottoir « embarcadère » jouxtant l’entrée de la cour de l’école afin d’éviter les traversées intempestives, possibilité d’installer une porte de village au début de la zone 30 en direction d’Herbefays.
Par ailleurs, la réunion  a été l’occasion d’informer la habitants présents des travaux d’enfouissement des lignes électriques sur la rue Bonny d’Au Ban, entre la rue du Pays de Liège et le terrain de football.
A l’écoute des réflexions de la population et soucieuse de la sécurité des enfants aux abords des écoles, la Relève demandera l’inscription d’un point à l’ordre du jour du prochain Conseil Communal (décembre 2011) concernant l’ensemble de ces travaux.  Schématiquement, les propositions suivantes seront formulées:

  • diminution du nombre de stationnements aux abords immédiats de l’école, agrandissement des trottoirs face à la cour de récréation, rehaussement des bordures et trottoirs afin de dissuader les stationnements sauvages, installation de barrières sur toute la longueur des trottoirs jouxtant la voirie
  • officialisation de la création d’une porte de village, avec plateau ralentisseur, à l’entrée « Herbefays » de la zone « 30 »
  • profiter des travaux « réseau électrique » sous les trottoirs de la rue Bonny d’Au Ban pour remédier à la situation actuelle (stationnement toléré sur les trottoirs).  Ce point fait l’objet de l’article « réfection des trottoirs de Bonny d’Au Ban »

programme

Déclaration d’intentions

La Relève rassemble les membres élus de l’opposition sortante (2006-2012) qui partagent une même vision quant à la façon de faire de la politique au niveau communal et une même volonté en matière de gestion de la commune. En terme de «façon de faire de la politique», la Relève:

  • estime qu’un conseil communal n’est pas un ring de boxe où tous les coups sont permis.  Elle place le respect des personnes en priorité absolue dans sa façon de faire.  L’opposition sur les dossiers ou sur les idées ne doit jamais se transformer en conflit de personnes.
  • veut aussi prioritairement re-tisser le lien entre les habitants et le pouvoir communal.  Il faut donc créer/améliorer -et faire fonctionner- les structures qui permettent (et pas seulement une fois tous les six ans…) aux habitants de s’exprimer, de réagir sur les grandes orientations prises par la Commune et qui les concerneront demain.
  • estime que l’une des tâches fondamentales d’un exécutif communal (le Collège) est de maîtriser parfaitement ses dossiers, de favoriser, au niveau de la Commune, le cadre de compétences (recrutement des bons profils et formation continuée des agents communaux) indispensable au développement harmonieux de la commune dans un contexte de plus en plus difficile (légal, réglementaire, budgétaire,…) et, enfin, de faire des choix privilégiant les solutions qui rencontrent les besoins du plus grand nombre sans hypothéquer l’avenir.
  • entend travailler comme une véritable équipe et non pas comme la cohabitation d’individualités visant principalement à se «positionner»
  • En terme de gestion communale et de grandes orientations à prendre, la Relève travaillera prioritairement sur les thèmes suivants:
  • Mobilité (sécurité routière, transfert de mode)
  • Enseignement (infrastructures, personnel, contenu)
  • Logement et Aménagement du Territoire (ancrage communal, développement de l’habitat, protection du cadre de vie)
  • Promouvoir la pratique des sports dans toute l’entité et ce dès le plus jeune âge (par un soutien efficace des clubs en terme de communication, d’organisation et de mise à niveau des infrastructures)
  • Economie d’énergie (bâtiments communaux, accompagnement des citoyens et des entreprises)
  • En terme d’action sociale, instaurer une politique volontaire et émancipatrice qui permette à chacun de vivre dans la dignité.  Ceci pourra se matérialiser par des démarches originales comme «apprendre à consommer malin et moins cher»
  • Développement économique durable (accompagnement des TPE locales, développement du tourisme durable, partenariat Public-Privé, etc.)
  • Citoyenneté responsable (lutte contre les incivilités, éducation du citoyen, sécurité, encouragement et soutien de l’engagement bénévole au sein des associations, etc.)
  • Professionnalisation de la gestion communale (voir la question des compétences et de la maîtrise des dossiers ci-dessus)
  • Recherche renforcée des sources de financement les plus avantageuses pour les investissements communaux

La Relève peut se targuer d’avoir déjà, au cours des 5 dernières années, travaillé la plupart de ces thèmes dans un esprit d’opposition constructive et avec, très souvent, une connaissance des dossiers au moins égale à celle des membres du Collège Communal. En résumé: la Relève ambitionne une gestion à la fois rigoureuse (visant à ne pas gaspiller les deniers publics et à optimaliser le financement des investissements) et préparant l’avenir (écoles, logement, économie d’énergie, mobilité, sécurité).  Elle s’engage aussi, si elle est au pouvoir, à tout mettre en oeuvre pour rapprocher les citoyens de la politique tout au long de la mandature.